“Une grande partie des transactions ne visent qu'à profiter des taux de change pour faire un profit”, explique le journal. Le but de cette taxe est donc – outre de faire entrer des recettes fiscales – de freiner la spéculation, source d'instabilité. La proposition originelle de la Commission aurait rapporté entre 30 et 35 milliards d'euros. “Mais puisque c'est dans une version très amoindrie que cette taxe sera mise en place, elle ne rapportera qu'une toute petite partie de ce montant.”
mercredi 7 mai 2014
L'Europe se choisit une “taxe Tobin déshabillée”
“Il y aura donc bien une taxe Tobin, ce prélèvement controversé sur les opérations financières”, écrit De Morgen. A quelques jours des élections européennes, les ministres des Finances de dix pays (Belgique, France, Allemagne, Autriche, Italie, Portugal, Espagne, Slovaquie, Grèce et Estonie) ont approuvé le 6 mai un dispositif qui doit entrer en vigueur en janvier 2016.
“Une grande partie des transactions ne visent qu'à profiter des taux de change pour faire un profit”, explique le journal. Le but de cette taxe est donc – outre de faire entrer des recettes fiscales – de freiner la spéculation, source d'instabilité. La proposition originelle de la Commission aurait rapporté entre 30 et 35 milliards d'euros. “Mais puisque c'est dans une version très amoindrie que cette taxe sera mise en place, elle ne rapportera qu'une toute petite partie de ce montant.”
“Une grande partie des transactions ne visent qu'à profiter des taux de change pour faire un profit”, explique le journal. Le but de cette taxe est donc – outre de faire entrer des recettes fiscales – de freiner la spéculation, source d'instabilité. La proposition originelle de la Commission aurait rapporté entre 30 et 35 milliards d'euros. “Mais puisque c'est dans une version très amoindrie que cette taxe sera mise en place, elle ne rapportera qu'une toute petite partie de ce montant.”
Ordinateur quantique : il pourrait tout changer à notre monde mais de quoi s’agit-il vraiment ?
L'ordinateur quantique, au travers de la physique quantique, devrait permettre de repousser les limites des mathématiques classiques.
Après l'avènement de l'ordinateur classique tel qu'on le connait aujourd'hui, on assiste également à l'avènement d'ordinateurs quantiques. Fondamentalement, quelle est la différence entre un ordinateur classique et un ordinateur quantique ? Concrètement, comment définir un ordinateur quantique ?
Charles Corge : Le concept d’ordinateur quantique répond au souci de contourner la loi empirique de Moore selon laquelle doubler le nombre de puces par unité de volume permet de doubler la puissance de calcul, car l’industrie électronique ne saurait procéder indéfiniment à ce doublement sans se heurter aux effets quantiques qui ne peuvent que se manifester à partir d’un certain degré de miniaturisation. D’où l’idée de définir un modèle de calcul quantique fondé sur les lois de la mécanique quantique. L’unité d’information la plus élémentaire que l’on puisse traiter sur un ordinateur classique est le bit qui ne peut prendre que l’une ou l’autre des deux valeurs 0 ou 1 ; il pourrait correspondre, par exemple, à la présence ou à l’absence d’une charge dans un condensateur. En calcul quantique, on définit par analogie une unité d’information élémentaire que l’on appelle bit quantique ou qubit (abréviation de l’anglais quantum bit). Comme le bit, le qubit peut se trouver dans l’un ou l’autre de deux états, mais il est de nature différente car c’est un vecteur unitaire dans un espace vectoriel complexe de Hilbert de dimension deux. Un qubit peut, par exemple, être représenté par deux états d’énergie d’un électron atomique, l’état de plus basse énergie dit état fondamental peut jouer le rôle de 0, que l’on note |0>, tandis que celui du 1 correspond à un état d’énergie supérieure, noté |1>. Cela dit, tout qubit |φ> s’écrit sous la forme |φ> = α|0> + β|1>, avec |α|2 + |β|2 = 1. Pour manipuler cette information les physiciens envoient sur l’atome des impulsions lumineuses de fréquence, durée et amplitude adéquates, ce qui a pour effet d’imprimer au qubit une rotation dans l’espace de Hilbert.
Quelles sont les capacités dont dispose un ordinateur quantique ? A quoi sert cette nouvelle technologie, concrètement ?
L’espace de Hilbert est exponentiellement vaste. Il n’y a donc que l’ordinateur quantique qui permette de réaliser une simulation exacte d’un système quantique car il en est un lui-même. Comme le qubit est une superposition des deux états |0> et |1>, cela signifie que le processeur quantique peut effectuer deux calculs simultanément. Peter Shor tira profit de ce parallélisme pour élaborer un algorithme capable de réaliser la factorisation de grands nombres entiers en un temps polynomial, ce que ne saurait faire un algorithme classique. Il est un autre algorithme quantique supérieur à tout classique en termes de rapidité. C’est celui élaboré par Lov Grover pour la recherche d’une entrée dans une base de données non structurée. Sur un autre plan, la mécanique quantique nous révèle la faculté pour une paire de particules aussi éloignées l’une de l’autre qu’on le puisse imaginer de ne constituer qu’une entité indissociable. C’est le phénomène d’intrication, lequel permet en téléportation quan-tique de déceler toute écoute frauduleuse de l’information transmise.
Dans quelle mesure un ordinateur quantique représente-t-il une avancée particulière dans le monde de la science ? Que pourrait-il changer à notre monde, comme l'a fait l'avènement de l'ordinateur ?
En permettant la construction de nouvelles portes logiques, la mécanique quantique rend possibles de nouveaux algorithmes. Par ailleurs, les ordinateurs quantiques sont mieux adaptés à la simulation des systèmes quantiques que les calculateurs classiques dont la durée de traitement augmente exponentiellement avec la taille des don-nées. Le calcul quantique ajoute de nouvelles fonctions logiques telles que la "racine carrée de NON". Ainsi la physique quantique permettrait de repousser les limites des mathématiques.
Quelles sont les applications irréalisables dans l'immédiat mais que l'on peut imaginer à l'avenir ?
Le calcul quantique offre de nouveaux outils qui permettent de mieux comprendre les implications de la physique quantique et de mieux la tester. Pour autant, les ordinateurs quantiques ne sont pas encore sur le marché et si des barrières fondamentales empêchaient de les construire, la physique quantique telle que nous la connaissons pourrait être remise en cause.
François Hollande va au contact mais ne parvient pas à donner de la visibilité aux Français
Le problème de François Hollande est qu'il ne parvient pas à être président. C’est-à-dire qu’il ne parvient pas à donner de la visibilité aux Français. Pas d’horizon, pas de cohérence dans les moyens. Il ne répond pas aux besoins des agents économiques. Il ne répond pas à la demande de confiance. Même la communication se perd désormais dans les détails.
L’exercice auquel s’est plié François Hollande sur BFM TV est intéressant, mais pourun président de la République il est pathétique. On n’attend pas d’un président de la République qu'il vienne réécrire une recette de cuisine, on attend qu’il fasse le menu. Alors quand il compatit au sort des retraites au minimum vital, oui c’est bien, mais et alors ? Quand il reconnait qu’interdire à un apprenti boulanger de travailler avant 6 heures du matin n’est pas tout à fait compatible avec le métier, ok, c’est une évidence, mais là encore, So what ! Même l’exercice de communication pure n’était pas réussi.
Soyons juste, le président de la République a été pêchu, pugnace, réactif. Il est allé au contact comme disent les boxeurs….Quand il a dit que la France avait frôlé le dépôt de bilan, il a dit vrai. Quand il explique que l’Europe avait une fois de plus évité la catastrophe, c’est ce n’est pas faux ...
Et même sur le diagnostic de la crise, il réussit à faire preuve d’autocritique. Là encore, il a raison. Il a reconnu tardivement que les entreprises françaises avaient un gravissime problème de compétitivité. Ok ! Mais le problème c’est qu'à chaque fois, il n’apporte pas les bonnes réponses. Le problème central de compétitivité ne se règle pas seulement en abaissant les charges sur salaires, il se règle par la création de valeur. Or, la création de valeur qui est à la source de toute l’activité ne s’opère que si les agents économiques ont retrouvé la confiance. Or, depuis deux ans, les investisseurs n’ont plus confiance dans l’avenir du système. Les investisseurs évitent de prendre des risques (alors que le risque est l’ingrédient de base de la création de valeur). Les salariés n’ont plus tellement envie de travailler (alors que le travail est le carburant de la fonction de production) ; quant aux consommateurs, ils se replient et caressent leur compte d’épargne (par précaution).
On n’attend pas du Président qu’il soit expert-comptable ou commissaire aux comptes, on n’attend même pas qu’il soit le DRH des Français, on attend qu’il trace les routes, qu'il éclaire le chemin et qu’il inspire confiance.
Il y a trois domaines ou les agents économiques ont un besoin urgent d’être informés et sécurisés.
Un, la mondialisation. On ne sait pas en France si la gouvernance assume le fait que l’espace économique est devenu mondial et que cette mondialisation pourrait offrir de formidables opportunités. Quand on écoute les membres du gouvernement, les uns et les autres, on est incapable de savoir si la France accepte ou refuse ce nouvel environnement. C’est au président de la République de dire clairement qu’on ne peut pas faire autrement que de se mettre en position d’affronter l’air du grand large. Sur l’Europe, le problème est encore plus urgent. En ne disant rien, le Président laisse s’installer un débat chimérique sur des hypothèses plus irresponsables les unes que les autres, alors que sa propre famille politique a été moteur dans la construction européenne. Où sont les ambitions fédérales qui pourraient rassembler les Français ?
Deux, l’économie de marché. Le système de marché s’est imposé dans le monde entier. Ce n’est pas un choix politique, c’est un fait. Le président de la République ne dit pas clairement qu’il peut assumer ce système. Pour vivre, les acteurs de l’économie de marché ont besoin d’un cadre règlementaire simple et stable. Et à partir de ce cadre, ils ont besoin de liberté. Quand on entend le président de la République revenir sur l’accord passé entre Alstom et General-Electric, on rêve et on se demande comment des investisseurs français ou étrangers vont encore accepter de venir prendre des risques en France. C’est au président de la République que de définir cet écosystème et de veiller à son application.
Trois, le progrès technologique. Rien, pas un mot sur la transition technologique, sur la politique énergétique, sur le nucléaire, les gaz de schistes, pas un mot sur les technologies digitales qui impactent désormais l’ensemble des activistes industrielles et de services. La France vit encore et toujours sous l’emprise de ce principe de précaution qui s’applique partout et n’importe où. Qui alimente la prudence et justifie l’autocensure ou même l’automutilation. On n’attendait pas du Président qu’il propose l’abrogation du principe de précaution (encore que), on attendait d’y voir clair à long terme.
Alors, faut pas être naïf, le président de la République n’apporte pas de précisions éditoriales pour des raisons politiques. Il sait parfaitement bien qu’une partie de son électorat se méfie de la mondialisation et considère même que la croissance économique n’est pas incontournable. Il sait bien qu’une partie de son électorat combat l’économie de marché au mépris de toute réalité. Il sait bien, enfin, que cette partie de l’électorat n’aspire pas à plus d’innovation et de technologie. Très bien, mais ce qui est absolument illisible chez le président de la république, c’est qu’il a déjà perdu cette partie de l’électorat qui s’estime trahi par rapport aux promesses de campagne. Ils attendaient une politique socialiste qui aurait changé le système, ils découvrent qu’on leur sert une politique vaguement social-démocrate qui, en plus, ne donne aucun résultat. Donc ils sont vent debout. Le président a perdu ses électeurs. Il n’a donc, selon sa formule, "plus rien à perdre" et ça n’est pas en allant à leur rencontre sur le terrain qu’il va les retrouver. Il ne pourra les retrouver qu’avec des résultats.
N’ayant plus rien à perdre, on s’étonne qu’il ne prenne pas tous les risques politiques pour arracher des résultats en restaurant la confiance de ceux qui pourraient créer de la valeur.
Najat Vallaud-Belkacem privilégie les « quartiers »
Najat Vallaud-Belkacem privilégie les « quartiers »
Depuis sa nomination le 2 avril dernier à la tête d’un ministère qui englobe tout à la fois la jeunesse, les femmes, les sports et les banlieues, Najat Valaud-Belkacem, confinée naguère dans le rôle de porte-parole-porte-coton du gouvernement, se sent pousser des ailes.
Rayon sports, on va surtout la voir dans les tribunes. Rayon femmes, elle n’a plus à faire ses preuves de pasionaria féministe. Pour les « jeunes » et les banlieues dites « sensibles » (c’est une sorte d’oxymore pour notre époque), elle part en croisade. Lesbanlieues, c’est aussi ce qu’on appelle pudiquement les « quartiers ». A savoir, pour parler vrai, des zones ethniques et, pour nombre d’entre elles, des zones de non-droit.
On l’a vue très remontée en ce sens lors de son déplacement à Amiens-Nord, le 2 avril, où elle est allée à la rencontre des « habitants ». Il y a aussi cette lettre adressée aux préfets et aux maires, tout récemment, lettre dans laquelle elle affiche quatre priorités (tout est désormais priorité pour les acolytes de Normal 1er) : nouvelle géographie prioritaire ; poursuite des programmes de rénovation urbaine (plus « ils » cassent et saccagent, plus on répare et on rénove aux frais du contribuable) ; participation des habitants ; création d’emplois.
On nous explique que les crédits seront reconcentrés sur 1 300 quartiers prioritaires « à partir du seul critère de pauvreté ». C’est vraiment le seul critère ? Ils nous prennent vraiment pour des truffes…
Concernant l’emploi dans lesdits « quartiers », Najat Vallaud-Belkacem dit vouloir consacrer « une enveloppe de 600 millions d’euros pour lever des investissements privés et co-investir des projets ». Et on nous ressert bien sûr la tarte à la crème des « discriminations à l’embauche ».
Quelles discriminations ? Najat Vallaud-Belkacem, fille d’un ouvrier dans le bâtiment Marocain immigré en France, née dans une famille de sept enfants n’est-elle pas la preuve (comme Rachida Dati) vivante que lorsque l’on étudie, comme elle l’a fait, que l’on s’accroche (même après deux échecs au concours de l’ENA), on n’est victime d’aucune discrimination. Etre né Marocain n’empêche pas d’obtenir un maroquin et de devenir ministre multiforme…
En 2007, la même Najat avait été nommée membre du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger par SM Mohammed VI. Comprenant que cela faisait un peu désordre, elle aurait, selon ses dires, quitté cette instance en 2012. En tout état de cause, je la vois mal, compte tenu de ses positions sur le lobby LGBT, se faire accepter par les Marocains d’ici ou de là-bas. Et on rappellera au passage qu’elle est à l’origine du programme anti-naturel intitulé les « ABCD de l’égalité » balancé dans les maternelles et les classes du primaire.
Cette priorité aux « quartiers », avec des moyens importants (genre le tonneau des Danaïdes) déversés dans ces zones où la seule priorité devrait être d’assurer et, dans la plupart des cas, d’imposer le respect des lois françaises, ne peut être ressentie que comme une injustice flagrante. Et même, osons le mot, une discrimination qui, compte tenu des réalités des « quartiers », s’apparente à une préférence ethnique qui fait problème.
(1) Peu avant la présidentielle de 2012, elle avait représenté le candidat Hollande au meeting Egalité LGBT organisé par l’Inter-LGBT.
Un « coup » de Bourdin !
Un « coup » de Bourdin !
Pour un coup de com', c'est un coup de com'. Mais c'est surtout un « coup » de Bourdin ! En choisissant, pour son interview-anniversaire, d'être interrogé en studio par Jean-Jacques Bourdin, François Hollande pensait bousculer les codes officiels. Quoi de plus audacieux, en effet, pour faire « peuple », que de se soumettre à la question du célèbre intervieweur de RMC et BFMTV, et de ses auditeurs ? Chaque matin, Jean-Jacques Bourdin, qui se définit avec un rien d'autosuffisance comme un « homme libre », passe les hommes (et femmes) politiques à la moulinette de son insinuant détecteur de mensonges.
Bon ! Reste à savoir si François Hollande avait intérêt à se « banaliser » en se soumettant au traitement commun. Sans doute Jean-Jacques Bourdin en aura-t-il davantage tiré bénéfice en terme de pub' que son invité. Apostrophant sans détour François Hollande, en évitant soigneusement de donner du « Monsieur le Président » qui aurait paru trop connivent, il aura été fidèle à sa réputation. Reconnaissons-lui de ne pas céder, comme trop de ses confrères des grandes chaînes, aux échanges empreints de componction.
Mais tout cela, en définitif, n'est qu'affaire d'image. Derrière les réponses de François Hollande (y compris aux auditeurs), on a trop senti les grosses ficelles de la démagogie. Ce n'était pas suffisant pour convaincre. Certes, le chef de l'État a confessé ses erreurs. Mais désormais, il faut accélérer en « filant le train » à Manuel Valls dont il ne veut pas apparaître comme le suiveur poussif.
N'empêche que François Hollande a admis qu'il n'avait pas pris le quinquennat par le bon bout, et par les réformes les plus essentielles. Il dit n'avoir pas voulu effrayer les Français. Mais il ne voulait surtout pas se faire violence. Par tempérament. L'heure est désormais à la recherche du temps perdu. Quitte à confondre vitesse et précipitation, comme sur la réforme territoriale. Remanier (aussi) le calendrier électoral : il ne manquait plus que cela !
Devra-t-on attendre le prochain « coup » de Bourdin pour apprendre que François Hollande repousse également la date de la présidentielle ?Los Angeles : quand Nicolas Sarkozy se moque (à nouveau) de François Hollande
Alors qu'il faisait son jogging quotidien à Los Angeles (Etats-Unis), Nicolas Sarkozy se serait félicité de sa cote de popularité auprès des touristes. Il en aurait même profité pour lancer une pique à l'encontre de son successeur à l'Elysée.
En retrait de la vie politique, Nicolas Sarkozy peut toujours se targuer d'une jolie cote de popularité à l'étranger. Lors de son dernier séjour outre-Atlantique en compagnie de son épouse Carla et de sa fille Giulia, l'ancien chef de l'Etat a pu apprécier sa notoriété auprès des touristes. Il en aurait même profité pour tacler François Hollande.
Une "star" à Los Angeles
C'est L'Express qui a relaté le récent séjour de Nicolas Sarkozy à Los Angeles (Etats-Unis), fin avril. Effectuant son jogging quotidien dans les rues de la ville et encadré par deux voitures de police, l'ancien président a croisé un car de touristes effectuant le "TMZ Tour", un circuit dans les rues de la ville consacré aux célébrités. Selon le magazine, les touristes ont été enchantés de tomber de nez à nez avec une "star". "Nous l'avons surpris (Nicolas Sarkozy, ndlr) en train de courir avec ses deux gardes du corps. Il nous a salués, est venu vers nous et a serré la main de chaque personne à bord", a confié l’une des participantes. Preuve que notre ex-président est connu au-delà de nos frontières. Ce qui ne serait pas le cas de François Hollande. C'est en tout cas l'avis de Nicolas Sarkozy. "Si Hollande se baladait dans la rue, on ne le reconnaîtrait pas, hein !", aurait-il ainsi lancé à un paparazzi américain, qui l'avait pris en photo plusieurs jours d'affilé.
Nicolas Sarkozy n'en serait pas à sa première "vacherie" lancée à l'encontre de François Hollande. "Tu l'as vu, ce petit gros ridicule qui se teint les cheveux ? T'en connais, toi, des hommes qui se teignent les cheveux ?", aurait-il déclaré quelques mois plus tôt, selon les informations de L'Express.
Double langage
Double langage
Qu’elle soit socialiste, sociale-démocrate ou sociale-libérale, la ligne politique de la majorité n’a aucune chance d’être un jour efficace si, en permanence, l’ambiguïté le dispute aux contradictions. En d’autres termes si le flou persiste. Pour être crédible, la politique doit être claire et son expression sans équivoque.
On en est loin. Alors que le Premier ministre a délibérément fondé son action sous le signe de l’effort et de la rigueur, le chef de l’Etat explique pour sa part que le retournement est déjà là et que bientôt on redistribuera les fruits de la croissance. Alors que l’on avait tout grand ouvert les portes de l’Elysée à la crème des investisseurs étrangers, on envoie un message d’hostilité aux trois-quarts de la planète business en rudoyant un industriel américain, General Electric, sous prétexte qu’il n’est pas assez européen pour acquérir Alstom. De même, au moment où le choc de simplification devient une ardente obligation, on introduit dans le système de retraite un compte-pénibilité, sorte de délire bureaucratique qui pèsera sur un très grand nombre d’entreprises.
Plus grave, le flou peut être sciemment organisé, dans un but clairement politicien. Mettre en avant, comme le fait le chef de l’Etat, des baisses d’impôts cent fois annoncées alors que des millions de Français remplissent des déclarations de revenus qui témoignent de l’inverse, c’est tromper son monde. Affirmer, comme il l’a fait à plusieurs reprises depuis la défaite des municipales, qu’il veut apaiser la société française et ressortir le bon vieil épouvantail du vote étranger, ou prendre prétexte d’une nécessaire grande réforme de structures pour repousser un rendez-vous électoral redouté, celui des régionales, c’est manipuler la démocratie. Ce n’est pas le meilleur moyen de reconstruire la confiance.
Monica Lewinsky : « Je regrette profondément ce qui s’est passé »
Après des années de silence, Monica Lewinsky est maintenant décidée à se faire violence et revenir sur son aventure avec Bill Clinton entre 1995 et 1997 pour tenter de tourner définitivement la page.
Dans un texte écrit pour Vanity Fair, l'ancienne stagiaire de la Maison Blanche explique qu'elle ne veut plus avoir "à marcher sur des œufs en ce qui concerne [son] passé" et se réapproprier son histoire teintée par une "humiliation mondiale".
Une démarche motivée par le suicide de Tyler Clementi en 2010 qui a rappelé à elle et sa mère de très mauvais souvenirs de harcèlement. Cet adolescent de 18 ans avait mis fin à ses jours quand une vidéo de lui embrassant un garçon, tournée à son insu, avait fait le tour du web.
"Ma mère avait peur que je meure de honte"
Quand elle a appris la mort du jeune homme, Monica Lewinsky raconte avoir fondu en larmes mais que la nouvelle a particulièrement touché sa mère. "Elle a de nouveau vécu ce qu'il s'est passé en 1998, quand elle refusait de me quitter des yeux. Elle a repensé à ces semaines où elle restait dans ma chambre pour dormir parce que, moi aussi, j'avais des pensées suicidaires".
Maintenant âgée de 40 ans, elle précise cependant n'avoir jamais essayé de mettre fin à ses jours mais explique que "la honte, la haine et la peur" qu'elle a dû affronter ont fait craindre à sa mère qu'elle ne se suicide. Elle "avait peur que j'en finisse, elle avait peur que je meure de honte".
Elle s'est alors demandée comment faire la paix avec son passé et comment l'utiliser à bon escient. Avec le décès de Clementi, "ma propre souffrance a pris une dimension différente. Peut-être qu'en publiant mon histoire, je pourrais aider d'autres personnes dans leurs pires moments d'humiliation", explique-t-elle.
"J'ai été accusée de tous les maux pour le protéger"
Outre la pression et le harcèlement médiatique, Monica Lewinsky revient aussi sur les rumeurs et les décisions qu'elle a été forcée de prendre après son départ de la Maison Blanche.
"Je regrette profondément ce qu'il s'est passé entre moi le président Clinton," écrit-elle tout en assurant que ce n'est pas la relation elle-même qui a chamboulé sa vie mais le scandale qui en a découlé. "Oui, mon patron a profité de moi mais je n'en démordrai pas: cette relation était consensuelle. Là où il y a eu 'violence', c'est après, quand j'ai été accusée de tous les maux, par tous, pour le protéger".
Elle détaille aussi son parcours chaotique pour trouver un travail suite à cette histoire. "J'ai dû refuser des postes qui m'auraient rapporté plus de 10 millions de dollars" mais qui n'auraient pas été justes et "à cause de ce que des employeurs potentiels ont appelé mon 'histoire', je n'ai jamais été considérées comme 'convenable' pour les autres emplois".
Le texte intégral, qui sera publié dans Vanity Fair en ligne le 8 mai et dans les kiosques le 13 mai, met aussi fin aux rumeurs selon lesquelles les Clinton auraient payé Lewinsky pour qu'elle garde le silence. "Pour quelle autre raison me serais-je tue?", ironise-t-elle. "Je peux vous assurer qu'il n'y a rien de plus faux."
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