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lundi 28 avril 2014
Alstom : la presse américaine moque l'interventionnisme français
Le ministre de l'Économie, Arnaud Montebourg, s'implique dans l'offre de rachat de l'américain General Electric sur une division du français Alstom. Un «patriotisme économique» pas toujours bien compris outre-Atlantique.
«Un retour à la France de l'après-guerre», «de mauvais signaux envoyés aux investisseurs étrangers»… L'implication du gouvernement français dans le dossier Alstom n'a pas bonne presse outre-Atlantique. Dans un article du Wall Street Journalintitulé «La nouvelle proposition de Siemens sur Alstom perturbe l'offre de General Electric», la journaliste Stacy Meichtry qualifie l'implication d'Arnaud Montebourg de «dirigisme» - en français dans le texte.
Le célèbre quotidien des affaires explique que «jeudi, à son arrivée à Paris après un séjour aux États-Unis - où il s'apprêtait à conclure un accord avec General Electric pour lui céder la division énergie d'Alstom -, le PDG d'Alstom, Patrick Kron, a reçu un message urgent en provenance de Bercy. Arnaud Montebourg a sommé le dirigeant de 60 ans de se rendre immédiatement au ministère pour lui expliquer pourquoi Alstom avait engagé des négociations sans le tenir informé». Le ministre de l'Économie aurait indiqué au patron qu'«aucun grand accord ne peut se produire sans son accord», ajoute le quotidien.
Des manœuvres qui étonnent le Wall Street Journal. Le quotidien écrit que «malgré les efforts du président Hollande pour ranimer l'économie anémiée de la France avec des baisses de taxes et d'autres mesures favorables aux entreprises, un des membres de son gouvernement reste fermement ancré dans un dirigisme (en français dans le texte), c'est-à-dire un contrôle étatique de l'économie qui caractérisait la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale». Le célèbre journal économique explique que «l'interventionnisme d'Arnaud Montebourg est motivé par l'idée selon laquelle un gouvernement a le devoir d'interférer dans les affaires des entreprises - même si l'État n'est pas présent au capital de ces dernières - lorsque des emplois sont en jeu».
Une stratégie mal comprise outre-Atlantique. De fait, «à l'heure où les pays déroulent le tapis rouge aux entreprises pour attirer les entreprises les plus innovantes sur leurs côtes, la France se demande encore comment repousser les prétendants étrangers», écrit le Wall Street Journal. Le quotidien fait ainsi implicitement référence à la déclaration du premier ministre britannique. Peu après l'élection de François Hollande, David Cameron s'était en effet dit prêt à «dérouler le tapis rouge» aux entreprises françaises qui fuiraient l'Hexagone pour la Grande-Bretagne en raison de l'augmentation des impôts voulue par François Hollande.
Le Wall Street Journal rappelle en outre la tentative avortée de Yahoo! pour mettre la main sur Dailymotion. «M. Montebourg a fait échouer les négociations, châtiant ainsi le géant américain du Web», écrit le quotidien… Des faits qui «envoient de mauvais signaux aux investisseurs, qui se découragent», affirme Philippe Aghion, professeur d'économie à Harvard, interrogé par le quotidien.
Une opinion partagée par le média financier CNBC, pour qui la France est coutumière du fait. «Les différents gouvernements français ont tous tenté de bloquer des offres de reprises en provenance d'étrangers, en prétextant qu'il s'agissait de groupes stratégiques pour le pays.»
De son côté, Forbes écrit que «la France est notoirement connue pour être un pays retors envers les acheteurs étrangers». Le magazine rappelle en outre que General Electric avait déjà voulu mettre la main sur une division du géant du nucléaire français Areva en 2010, en vain. Une réorganisation nationale avait eu les faveurs de l'État, souligne le journal, avec une partie du pôle convoité rachetée par Alstom et l'autre par Schneider Electric. Dans son empressement, le très sérieux quotidien a toutefois revu et corrigé le patronyme du ministre incriminé: Arnaud Montebourg devient Arnaud Mounteborg! Le nom du ministre est cité pas moins de quatre fois et, à chaque fois, il est rigoureusement mal orthographié…
Une précipitation qui fait également oublier à la presse américaine que l'État fédéral n'est pas toujours extérieur au monde des affaires. La polémique qui avait entouré l'attribution du contrat des ravitailleurs à Boeing au détriment d'Airbus démontre que la politique peut parfois faire bon ménage avec le milieu des affaires aussi aux États-Unis…
Alstom : Jean-Pierre Chevènement vante l'action de Nicolas Sarkozy
L'ancien ministre, qui ne veut pas qu'Alstom passe sous pavillon étranger, rappelle les mesures prises en 2004 par Nicolas Sarkozy, alors ministre des Finances, pour éviter le rachat de l'entreprise par Siemens.
Le bras de fer économique autour de l'avenir de la branche énergie d'Alstom se transforme en joute politique. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ne veut pas que l'entreprise du CAC40 passe sous pavillon américain. Ce n'est pas la première fois qu'Alstom se retrouve au centre du débat politique. En 2004, Nicolas Sarkozy, alors ministre des Finances de Jacques Chirac, s'était vanté du sauvetage de l'entreprise qui rencontrait déjà des difficultés: l'État avait alors provisoirement acquis 21.4% du capital pour éviter la mainmise de Siemens.
Une action aujourd'hui défendue par la droite mais aussi par Jean-Pierre Chevènement. «Il serait dommage, alors que Monsieur Chirac et Sarkozy ont sauvé Alstom, il faut le dire - à l'époque Alstom était en beaucoup plus mauvaise situation qu'aujourd'hui - que François Hollande ne réédite pas cette action», a-t-il dit, interrogé lundi par Public Sénat.
L'ancien ministre de François Mitterrand a écrit une lettre à Manuel Valls «pour lui dire qu'il (lui) paraissait hors de question que le capital d'Alstom passe sous pavillon étranger.» «Que ce soit General Electric ou Siemens», explique celui dont un important site de l'entreprise est implanté dans sa circonscription.
«Je pense que pour François Hollande, c'est un défi, mais qui implique qu'il maîtrise intellectuellement toutes les données de ce dossier complexe», affirme le sénateur du Territoire de Belfort.
La droite pour une participation de l'État
À droite aussi, l'idée d'une nouvelle participation de l'Etat dans le capital d'Alstom refait surface, même si elle n'est pas partagée par tous. «En 2004, Nicolas Sarkozy avait empêché le démantèlement! Le gouvernement PS doit faire pareil ou alors protéger Alstom en entrant dans son capital», a écrit sur Twitter l'ancien ministre de l'Industrie, Christian Estrosi.
«Je crois nécessaire que l'État prenne une participation minoritaire dans le capital de cette entreprise, afin de garantir que cette entreprise historique demeure contrôlée par des acteurs économiques français», écrit, dans un communiqué, le députéJean-Frédéric Poisson, par ailleurs président du Parti chrétien-démocrate.
Chevènement : «Sarkozy a sauvé Alstom, il... par publicsenat
Aggiornamento
Aggiornamento
Et si l'on cherchait à tirer quelques leçons temporelles, à usage hexagonal, de la double canonisation de ce dimanche à Rome ? Ne pourrait-on, pour une fois, que l'on soit croyant ou non, éviter de dénigrer l'événement par de stériles « papotages » ? Parce qu'évidemment, l'abondante médiatisation de cette « très grand-messe » a déclenché, chez nous, l'habituel flot de protestations des défenseurs d'une stricte laïcité. Comme si la présence de notre Premier ministre Manuel Valls, au milieu d'une bonne dizaine de chefs d'État et de plus d'une vingtaine de chefs de gouvernement, constituait une offense à nos principes républicains.
Comme si notre pays devait, plus que d'autres, renier ses racines chrétiennes et se soustraire à une obligation protocolaire. Comme si Manuel Valls s'était rendu à Canossa plutôt qu'à Rome. Comme si la retransmission de la cérémonie sur la télé publique constituait une atteinte à la morale laïque. Allons donc ! Il n'est pas question ici d'une revanche des calotins et d'un bourrage de crânes, mais de tolérance.
C'est pourquoi il faut symétriquement condamner avec véhémence les quelques manifestations d'hostilité réservées hier à Manuel Valls à son arrivée place Farnese. Sans doute le Premier ministre a-t-il payé pour la sévérité indistincte dont il fit preuve, comme ministre de l'Intérieur, à l'égard de la « Manif pour tous ». Sans parler de la désinvolture avec laquelle l'exécutif traita les représentants religieux et associatifs lors du débat sur le mariage homosexuel.
Sauf que sur ces sujets sociétaux, le chef de l'État et le Premier ministre ont, comme sur les dogmes économiques, fait leur « aggiornamento ». Ils ont compris que la déchristianisation du pays ne signifiait pas pour autant le rejet de valeurs de référence et l'adhésion sans réserve aux réformes sociétales. Le message a été reçu. Hier, Manuel Valls a plaidé pour un « dialogue plus ouvert et apaisé » avec les catholiques. Au PS et chez ceux qui confondaient laïcité et anticléricalisme, ce discours pourrait ouvrir de nouvelles querelles de chapelles.
Repenser la Révolution française
Repenser la Révolution française
Si je parle aujourd’hui de la Révolution, c’est au simple hasard de mes lectures: hier soir, n-ième relecture de la Révolution française de François Furet et Denis Richet (Hachette, 1965). Bien sûr, la Révolution a fait naître la Nation moderne et démocratique: la fin des privilèges, l’égalité devant l’impôt, les droits de l’homme, l’égalité des droits à la naissance, les libertés publiques et privées. Pourtant, si la France était capable de faire la lumière sur son histoire, son passé, il faudrait aussi s’intéresser aux aspects les plus obscurs de la Révolution, y compris sa responsabilité dans la mesquinerie que nous voyons aujourd’hui à l’oeuvre au quotidien. J’ai par exemple trouvé cet intéressant passage dans l’ouvrage mentionné ci-dessus: "La délation, jugée infamante sous l’ancien Régime, devient une vertu et un devoir parce qu’on est en république. Surtout, la guillotine exalte l’imagination. Beaucoup de ces petits bourgeois qui, dans leur vie privée, se montrent d’un tempérament doux et calme, se sentent vibrer devant l’échafaud" (collection pluriel, page 212). Je m’étais souvent interrogé sur les origines de certains comportements sans doute plus marqués en France qu’ailleurs: la calomnie, la diffamation, la petitesse jalouse, la haine de la réussite, la banalisation des lynchages médiatiques, la délation, inséparable de l’histoire de France contemporaine, notamment dans ses périodes les plus sombres. Le mystère est donc à moitié levé… En finir une fois pour toute avec l’opposition révolution/contre-révolution et simplement, tenter de regarder la vérité en face, sans dogme, ni tabou, ni passion. En sommes nous seulement capables?
Hollande-Jospin, même combat perdu !
LCP rediffuse le documentaire tourné pendant la campagne présidentielle de Lionel Jospin en 2002. Quand le passé éclaire le présent. Accablant !
François Hollande pris à partie et interpellé à Carmaux c'est un peu comme si Nicolas Sarkozy avait été sifflé à Auteuil ou comme siJosé Bové avait reçu des tomates (celles de Guy Mollet !) sur le plateau du Larzac. Cela est - presque - inimaginable et plonge les experts en sciences politiques dans un abîme de perplexité. Comment un leader politique peut-il être à ce point rejeté par le saint des saints de son électorat ? Depuis le début de la semaine, les téléspectateurs de La Chaîne parlementaire disposent d'une partie de la réponse à cette question sur laquelle le quinquennat deFrançois Hollande est en train de se fracasser...
Le documentaire s'appelle Comme un coup de tonnerre. Il est réalisé par Jérôme Caza, auteur du mythique Les Yeux dans les bleus qui retraçait en 1998 l'épopée de l'équipe de France championne du monde de football. En 2002 il a refait quasiment la même chose en filmant le staff de Lionel Jospin pendant la campagne présidentielle. C'est passionnant et pathétique. Autour du candidat Premier ministre se succèdent Jean Glavany, le directeur de campagne, Laurent Fabius, Pierre Moscovici, Claude Bartolone, Jean-Christophe Cambadélis et même Aquilino Morelle ! Mais aussi Stéphane le Foll, François Rebsamen, Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal, François Hollande, alors premier secrétaire du Parti socialiste, ou Ramzi Khiroun. Personne ne parle politique, programme ou préoccupations du peuple, on n'évoque qu'"éléments de langage", image du candidat, sondages, dans le meilleur des cas stratégie de campagne. Pas une idée brillante, pas une analyse pertinente n'émergent de cette plongée de quarante-cinq minutes dans les entrailles du socialisme.
Personne ne voit venir l'iceberg
Quarante-six jours avant le premier tour, tous les participants plastronnent et se voient déjà sous les dorures des ministères. Lorsque quelques leaders tentent de dessiller les optimistes, on les regarde gêné. Pierre Mauroy puis Henri Emmanuelli déplorent que l'on ne parle ni des ouvriers ni des employés ? Silence de mort... Georges Frêche juge le programme trop compliqué et aimerait qu'on en fasse un résumé qui tiendrait sur une page ? On ne se cache même pas pour se moquer de l'histrion Septimanie, Hollande en tête. À moins de deux semaines du jour J, Gérard Le Gall, le monsieur sondages du PS qui jusqu'ici jurait ses grands dieux que Lionel obtiendrait entre 20 et 23 % au premier tour - il obtiendra finalement 16,5 % -, découvre que les courbes se sont dangereusement rapprochées. "Compte tenu de la marge d'erreur Le Pen à 14 % et Lionel à 16,5 %, c'est pareil, finit-il par lâcher." Immédiatement, Jean-Marc Ayrault le rabroue en expliquant qu'utiliser ce raisonnement est "un argument de perdant". Personne ne croit à cette hypothèse. Bref, personne ne comprend rien. Le Titanic a touché l'iceberg, les voies d'eau sont béantes, le paquebot est en train de se coucher, mais l'équipage croit encore dur comme fer que le voyage va bien se passer et se gausse de ceux qui voient clair... Quant au capitaine - Lionel Jospin -, il reste jusqu'au bout sourd et aveugle aux signaux de l'opinion tant il est confit dans ses certitudes.
Les classes moyennes oubliées
Douze ans plus tard, c'est à peu de choses près la même équipe que l'on retrouve autour de François Hollande. Les mêmes mots prononcés causent les mêmes maux. La déconnexion de cette élite-là avec le réel s'est encore accentuée. Les classes moyennes, grandes oubliées en 2002, sont désormais martyrisées. La fondation Terra Nova et François Hollande lui-même ont théorisé que perdre l'électorat ouvrier était non seulement pas grave mais peut-être souhaitable ! Ceux qui ne comprenaient pas la France d'il y a 12 ans sont encore plus largués aujourd'hui. L'amateurisme distrayant et excusable des années 2000 s'est transformé en une dangereuse incompétence. Le maître mot de l'époque consistait à pilonner Jacques Chirac à moquer son âge, à insister sur les affaires et ses promesses non tenues. Sur le fond, rien n'émergeait. Les acteurs ne croyaient pas à leur texte. Ils avaient simplement hâte de devenir metteur en scène. Ils y sont parvenus deux élections présidentielles plus tard en utilisant les mêmes ficelles, c'est-à-dire en pariant sur l'impopularité et les erreurs de l'adversaire sans jamais convaincre sur les idées, le programme, le courage, les réformes, la maîtrise des dossiers, la compétence. Mais pour quelle fin ?
Hollande sur le fil du rasoir
Hollande sur le fil du rasoir
Comme l'écrit -et le craint- Jacques Attali, la France, plus "société bloquée" que jamais, n'est pas à l'abri demain d'une "crise de régime". L'horizon, effectivement, est sombre, sinon noir.
Il n'empêche: une autre décodage est possible. Peut-être vivons-nous -laborieusement, douloureusement, par étapes- l'accouchement d'une "nouvelle société".
Non pas: no future. Mais: un autre futur.
Il y a en France des forces vives, très vives même. Il y a une aspiration non pas libertaire (cela, c'était en 68), mais vers plus de libertés. Individuelles, sociétales, économiques. Vers plus d'autonomie, plus d'oxygène, plus de responsabilité, plus de prise de risques, plus de décentralisation et, sous drapeau tricolore, plus d'Europe.
Il y a la nécessité d'un Etat régalien digne de ce nom, respecté et assurant -façon troisième millénaire- les solidarités qui ont contribué à l'unité du pays depuis la Libération. Mais il y en a assez, entend-on à gauche comme à droite, d'un Etat omnipotent, obèse, paralysant, démesuré. Bref étouffant.
Ce qui se joue ces temps-ci à gauche, c'est de savoir si les forces dites "modernistes" vont ou non prendre le pas sur les forces conservatrices.
Si elles y parviennent, la gauche aura réussi au forceps une mutation historique. En admettant enfin que l'entreprise est un atout, pas un handicap. Et l'Europe un destin, pas un obstacle. Ce serait la revanche de Mendès-France et de Rocard sur Marx et Guy Mollet.
Si elles n'y parviennent pas, la balle reviendra alors, plus vite que prévu, dans le camp de la droite. Et pour longtemps. Avec les responsabilités qui, alors, lui incomberaient.
Pour l'heure, tout tangue.
En finir avec ce patriotisme économique de pacotille
En finir avec ce patriotisme économique de pacotille
Dors tranquille, peuple de France, Arnaud Montebourg exerce sa « vigilance patriotique » ! Après Mittal, PSA et Lafarge, voici le ministre redresseur de torts engagé dans un nouveau combat - Alstom. On connaît son arsenal : hymne aux fleurons industriels et ode à la souveraineté nationale, menaces incantatoires et convocations dilatoires, promesses de solutions alternatives ou de contreparties défensives. On connaît aussi ses résultats : beaucoup de bruit pour rien.
A lui seul, le soldat Montebourg résume l’impossible synthèse de la gauche : prêt à sauver la veuve, mais pas l’orphelin ; à secourir nos « symboles » plutôt que nos entrepreneurs ; à étouffer l’offre pour mieux couver la demande. Or comment ignorer que pression fiscale et coût du travail excessifs ont laminé les marges, donc la recherche et l’innovation, donc la compétitivité, l’emploi et les profits pour grandir ? C’est cet écosystème mortifère qu’il faut réformer pour éviter aux PDG une alternative fatale : péricliter ou se vendre.
Défendons nos entreprises, c’est légitime ! Encore faut-il leur donner des munitions. Et loin du patriotisme de pacotille, avoir le courage d’affronter certaines vérités : une stratégie étatique caduque ; un capitalisme sans capital, dangereux dans une économie globalisée ; un appel à construire des champions européens illusoire avec un couple franco-allemand si déséquilibré...
Puisque François Mitterrand reste pour lui une référence, que le chef de l’Etat relise la Lettre à tous les Français. L’économie mondiale y est décrite comme un champ de bataille « où les entreprises se livrent une guerre sans merci. On n’y fait pas de prisonnier. Qui tombe meurt ». Nous y sommes.
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