jeudi 20 novembre 2014
Najat Vallaud-Belkacem : en dessous de la moyenne !
6 sur 20, c'est la note qu'ont obtenue certains professeurs recrutés aux concours. Et Najat Vallaud-Belkacem veut les multiplier...
La ministre de l'Éducation nationale vient d'annoncer, à l'occasion d'une visite à Bondy, la création de 500 postes d'enseignants supplémentaires en Seine-Saint-Denis d'ici 2017. Elle se félicite aussi de leur accroissement à l'échelon national : plus de 11 000 en 2015 contre 8 000 en 2014 pour le primaire, et 2 000 de plus pour le secondaire. Cette politique est présentée comme la panacée pour remédier aux échecs de l'école.
Ce dont la ministre évite soigneusement de parler, c'est du niveau des professeurs recrutés. Pour l'école élémentaire, certains ont été reçus avec des moyennes de 5 à 6 sur 20. Au collège et au lycée, ce n'est pas mieux. Les rapports de jury de Capes (Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré) pour l'année 2014, qu'ils adoptent la langue de bois ou, au contraire, un discours de vérité, montrent que les exigences du ministère sont assez éloignées des critères d'excellence.
En lettres modernes, la barre d'admission (la note du dernier admis) s'élève à 7 sur 20. Avec une note équivalente, un candidat au baccalauréat serait recalé à l'issue de l'oral... Le niveau de la "barre", dans cette matière, ne cesse de baisser : 9 en 2010, 7,5 en 2011, 7,25 en 2012, 7,15 en 2013. En maths, c'est un peu mieux, si l'on ose dire, avec 7,8 sur 20. Les sciences de la vie et de la terre ne recrutent pas à moins de 8 sur 20, et la philosophie exige 8,6 sur 20. Seule l'histoire-géographie s'approche de la moyenne avec 9,42 sur 20. Mais le plus extraordinaire, c'est que le jury de ce concours se félicite d'une si belle performance. Du coup, au vu du "vivier important de candidats", le ministère décide de recevoir tous ceux qui ont obtenu plus de 7,75 sur 20. Il eût été dommage de se priver de telles compétences !
Le seul, finalement, qui n'emploie pas la langue de bois, c'est Olivier Grenouilleau, le président du jury de l'autre concours d'histoire-géographie, réservé aux professeurs contractuels : "Le jury, écrit-il, a pu observer des lacunes graves et inquiétantes chez certains candidats qui ont déjà en charge des élèves. Les connaissances scientifiques de certains sont si minces qu'elles rendent difficile, voire impossible, toute réflexion didactique ou pédagogique." Il ne reste plus qu'une solution à Najat Vallaud-Belkacem : supprimer, aussi, les notes aux concours de recrutement des enseignants.
L’éternelle lâcheté internationale
Ce qui se passe dans « l’Etat islamique » rejoint les pires atrocités de l’histoire de l’humanité, en particulier pour évoquer les plus récentes les génocides cambodgie
n en 1975-1979, quand les Khmers rouges ont éliminé un tiers de la population du pays, ou le massacre des Tutsi par les Hutus au Rwanda dans les années 1990. L’extermination des chrétiens d’Irak et des Yazidis, la décapitation des prisonniers de guerre syriens et des otages occidentaux sont des faits qui atteignent un degré dans la barbarie criminelle rarement atteints depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Face à la folie meurtrière, l’histoire de l’impuissance internationale est un éternel recommencement. Bombarder timidement quelques sites supposés stratégiques n’est évidemment pas à la hauteur du drame en train de se produire et ne fait qu’exciter des fanatiques sanguinaires. Une offensive majeure d’une coalition internationale pour détruire ces monstres est la seule attitude digne des grands Etats. Leur lâcheté collective nous révulse: coupables, devant l’histoire, de non assistance à personnes en danger. Et qu’on ne nous dise pas qu’il faut éviter de reproduire l’attaque de l’Irak en 2003 qui avait déstabilisé ce pays. La situation actuelle n’a strictement rien à voir: nous assistons, les bras ballants, à un nouveau génocide en cours et de grande ampleur. Nous (les occidentaux) sommes en train de reproduire la même lâcheté, la même faiblesse que face au « Kampuchéa » de Pol Pot ou le massacre rwandais. Il est invraisemblable que les chefs d’Etats occidentaux et les autres volontaires ne se réunissent pas dans les meilleurs délais pour mettre au point cette intervention militaire qui est de leur devoir. Il en va de la dignité de l’espèce humaine. « Vous avez choisi le déshonneur pour éviter la guerre? Vous aurez le déshonneur et la guerre » Winston Churchill.
n en 1975-1979, quand les Khmers rouges ont éliminé un tiers de la population du pays, ou le massacre des Tutsi par les Hutus au Rwanda dans les années 1990. L’extermination des chrétiens d’Irak et des Yazidis, la décapitation des prisonniers de guerre syriens et des otages occidentaux sont des faits qui atteignent un degré dans la barbarie criminelle rarement atteints depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Face à la folie meurtrière, l’histoire de l’impuissance internationale est un éternel recommencement. Bombarder timidement quelques sites supposés stratégiques n’est évidemment pas à la hauteur du drame en train de se produire et ne fait qu’exciter des fanatiques sanguinaires. Une offensive majeure d’une coalition internationale pour détruire ces monstres est la seule attitude digne des grands Etats. Leur lâcheté collective nous révulse: coupables, devant l’histoire, de non assistance à personnes en danger. Et qu’on ne nous dise pas qu’il faut éviter de reproduire l’attaque de l’Irak en 2003 qui avait déstabilisé ce pays. La situation actuelle n’a strictement rien à voir: nous assistons, les bras ballants, à un nouveau génocide en cours et de grande ampleur. Nous (les occidentaux) sommes en train de reproduire la même lâcheté, la même faiblesse que face au « Kampuchéa » de Pol Pot ou le massacre rwandais. Il est invraisemblable que les chefs d’Etats occidentaux et les autres volontaires ne se réunissent pas dans les meilleurs délais pour mettre au point cette intervention militaire qui est de leur devoir. Il en va de la dignité de l’espèce humaine. « Vous avez choisi le déshonneur pour éviter la guerre? Vous aurez le déshonneur et la guerre » Winston Churchill.
Economie : "cette dépendance à l'Allemagne devient préoccupante" (PwC)
D'après le dernier rapport "Global Economy Watch" du cabinet d'audit et de conseil PwC, la croissance de la zone euro est engluée dans la stabilité et il semble peu probable que l'Allemagne vienne à son secours...
A la suite de la crise financière, la zone euro s'est reposée sur l'Allemagne pour faire grimper sa croissance. Mais, en l'absence d'un redressement économique dans les pays clés que sont la France et l'Italie - comme dans les économies périphériques à la zone euro-, cette dépendance à l'Allemagne devient préoccupante, explique l'étude.
PwC rappelle en effet que même avec un taux de croissance assez fort ces dernières années en Allemagne, la zone euro n'a pas réussi à croître à un niveau supérieur à 1% depuis 2011, et son PIB reste plus bas qu'avant la crise financière. Par ailleurs, l'Allemagne a elle-même ralenti récemment et doit relever des défis en termes de croissance démographique et économique sur le long terme, ce qui pourrait tirer sa croissance vers le bas aux alentours de 2020...
Selon les prévisions du cabinet, la zone euro ne retrouvera pas son niveau d'avant-crise avant 2016 ! Si l'Allemagne et la France ont déjà dépassé ce niveau, l'analyse montre que l'Italie ne l'atteindra pas avant 2023...
Les économistes de PwC ont par ailleurs abaissé leur scénario de croissance du PIB de l'Allemagne de 1,5% à 1,2% pour 2014, et de 1,6% à 1,2% pour 2015. Le rapport constate en effet des signes tangibles qui montrent que les chocs externes (notamment la situation en Ukraine) impactent les perspectives de l'Allemagne à court terme.
Selon les économistes de PwC, sur le long terme, l'Allemagne doit surmonter 3 défis majeurs afin de maintenir des taux de croissance solides : une démographie défavorable ; une faible part de l'investissement dans le PIB ; et une faible productivité dans le secteur des services, comparée à la France et au Royaume-Uni.
Pendant ce temps, les autres principales économies de la zone euro ne seront probablement pas capables de jouer un rôle d'impulsion en faveur de la croissance, poursuit l'étude.
L'Italie est tombée dans sa troisième récession depuis 2008 (malgré une prévision de croissance modeste en 2015) ; la France est restée stable aux deux premiers trimestres 2014 et, en l'absence de réformes d'envergure de son marché du travail, ses perspectives restent faibles.
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