dimanche 3 juillet 2011
Pourquoi DSK ne sera jamais jugé
Le très virulent procureur Cyrus Vance Jr se retrouve piégé par les mensonges de la femme de chambre du Sofitel. Un procès ne pourrait que virer au fiasco pour lui. Mieux vaut se résoudre au non-lieu.
Même Kenneth Thompson, l’avocat de Nafissatou Diallo, n’y croit plus. "Nous pensons que le procureur du district pose les fondements d’un non-lieu", a déclaré vendredi à la presse la star du barreau. Autrement dit, il n’y aura sans doute jamais de procès de Dominique Strauss-Kahn. Certes, la justice de New York maintien, à l’heure qu’il est, ses accusations contre l’ancien patron du FMI. Certes, Thompson tente toujours de soutenir sa cliente, répétant que celle-ci a bien été violée, donnant même des détails, très crus, sur l’agression supposée : le ligament de l’épaule froissé, les seins empoignés, le vagin écorché, des bas arrachés…
Mais en dévoilant ces blessures, Thompson montre qu’il mise, lui aussi, sur une issue très rapide du procès pénal. "Son agressivité a pour but de faire peur à DSK, décrypte Ron Soffer, avocat inscrit au bureau de New York et de Paris. Il veut faire croire qu’il peut toujours engager des poursuites au civil. Il essaie aussi sans doute de préparer un arrangement financier secret avec la défense. Même si Strauss-Kahn est innocenté pénalement, il n’aura pas très envie de revenir dans six mois s’expliquer devant un tribunal sur l’épisode de la suite 2806".
L’abandon pur et simple des poursuites?
De l’avis général ou presque, DSK ne sera donc jamais jugé pour viol. Aux mesures décidées vendredi (caution rendue, bracelet électronique ôté mais passeport conservé), devrait bientôt succéder une autre, bien plus symbolique: le non-lieu. "Beaucoup de chapitres de cette affaire extraordinaire restent à écrire, mais si les poursuites sont abandonnées, cela montrera que la justice fonctionne, estime l’ancien procureur Jacob Frenkel, chargé de délits de droit commun à La Nouvelle-Orléans. Il vaut mieux ne pas poursuivre un dossier insuffisamment solide que de condamner un innocent". Spécialiste des questions de justice sur la chaîne d’information continue CNN, l’ancien procureur adjoint Jeffrey Toobin ajoute : "Je crois qu’à ce stade, cette affaire va se terminer par un non-lieu. Il est difficile d’imaginer un procès où le témoin principal apparaît comme une fieffée menteuse. Je n’ai jamais vu une chose pareille, cette journée est l’une des plus extraordinaires de l’histoire de la justice criminelle des États-Unis".Quand bien même Nafissatou Diallo aurait dit la vérité sur la seule agression sexuelle, comment imaginer, vu les derniers coups de théâtre, qu’un jury condamnerait Dominique Strauss-Kahn? "S’il y a procès, cette femme sera réduite en charpie lors des contre-interrogatoires", prédit Jacob Frenkel. L’accusation a désormais trois choix : continuer les poursuites avec une forte probabilité de perdre un procès où le jury ne sera jamais unanime ; poursuivre l’affaire en réduisant l’importance des chefs d’inculpation ; abandonner purement et simplement les poursuites. Aux yeux de tous, cette dernière hypothèse s’impose désormais. Pour l’accusation, la crédibilité du témoin est un effet la clé de voûte de la procédure. "Le travail de l’accusation est de présenter au tribunal un dossier dans lequel la culpabilité de l’inculpé est probable, sans doute raisonnable", raconte Ron Soffer. "Là, on est très loin du compte".
Le procureur a d’ailleurs déjà officiellement reconnu ses erreurs. Car, fait paradoxal, ce ne sont pas les dizaines de détectives privés recrutés par la défense qui ont apporté les éléments accablants pour l’accusatrice mais bel et bien le procureur lui-même. Après avoir défendu avec force pendant plus d’un mois le récit "crédible" de la victime présumée, Cyrus Vance Jr. a ainsi dû communiquer à la défense des éléments d’enquête pouvant se révéler disculpatoires, comme l’y oblige la loi américaine.
"Il n’y a pas eu d’enquête suffisante"
Vendredi à l’issue de l’audience, le visage fermé et le teint blanc, il a reconnu devant les journalistes que si les preuves matérielles (ADN et vidéos) ne remettaient pas en cause le rapport sexuel entre l’ex-directeur du FMI et la femme de chambre du Sofitel, la parole de l’accusatrice n’était plus "crédible". Élu avec 91% des voix, le procureur est désormais dans l’oeil du cyclone. Plusieurs experts estiment que l’arrestation de DSK, le 14mai, est survenue trop rapidement après les faits. "Il n’y a donc pas eu d’enquête suffisante, c’est inhabituel mais c’était dû au fait que Dominique Strauss-Kahn allait quitter le pays, il fallait agir vite", souligne l’un d’entre eux. Cela dit, le procureur Cyrus Vance aurait dû, de l’avis général, se dispenser de déclarer à la presse, comme il l’a fait, qu’il existait des preuves très sérieuses étayant les faits. "Il a tiré des conclusions trop rapides, il s’est laissé emporter par la frénésie médiatique", estime Jacob Frenkel."Tout ceci n’est pas bon pour le procureur Cyrus Vance, reconnaît le juriste Alex Reinert. Son bureau a déjà perdu récemment dans une affaire de viol présumé d’une femme par deux policiers qui ont été innocentés. Cette nouvelle affaire était très importante pour sa carrière et il ne peut pas se permettre de la perdre". Conclusion : mieux vaut abandonner les poursuites que de risquer une Berezina devant le tribunal. Certains spécialistes, comme l’avocat et ancien procureur de la Sex Crime Unit (l’unité chargée de
l’enquête dans l’affaire DSK) Matthew Galluzzo, imaginent désormais un non-lieu qui pourrait être prononcé avant même la prochaine audience, prévue le 18 juillet. Ensuite, une fois blanchi, Strauss-Kahn pourrait contre-attaquer, se retourner contre la ville de New York et lui intenter un procès en dommages et intérêts. L’ultime chapitre d’une affaire judiciaire folle et unique dans l’histoire.
Amartya Sen : "L'euro fait tomber l'Europe"
Quand, en 1941, Altiero Spinelli, Eugenio Colorni et Ernesto Rossi signèrent le fameux Manifeste de Ventotene, ils appelaient à une "Europe libre et unie". La déclaration de Milan qui suivit en 1943, fondant le Mouvement fédéraliste européen, réaffirma cet engagement pour une Europe unie et démocratique. Tout cela s'inscrivait dans le prolongement naturel de la quête démocratique de l'Europe inaugurée par le mouvement européen des Lumières, qui, à son tour, inspira le monde entier.
C'est pourquoi il est très affligeant que l'on soit aussi peu inquiet du danger qui menace aujourd'hui le régime démocratique de l'Europe, lequel se manifeste insidieusement par la priorité accordée aux impératifs financiers. La tradition du débat public démocratique est sapée par le pouvoir incontrôlé que détiennent les agences de notation qui de facto dictent aux gouvernements démocratiques leurs programmes, souvent avec le soutien d'institutions financières internationales.
Il convient ici de distinguer deux enjeux différents. Le premier concerne ce que le journaliste et économiste Walter Bagehot (1826-1877) et le philosophe John Stuart Mill (1806-1873) considéraient comme la nécessité d'un "gouvernement par le débat". Tant que les gardiens de la finance entretiennent une vision réaliste des actions qui s'imposent, l'espace public démocratique doit leur prêter l'oreille la plus attentive. C'est important !
Mais cela ne signifie pas qu'on doive leur accorder le pouvoir suprême ni qu'ils puissent dicter leur loi à des gouvernements démocratiquement élus, sans que l'Europe exerce aucune résistance organisée. Le pouvoir des agences de notation ne peut être contenu et encadré que par des personnalités politiques exerçant un pouvoir exécutif au niveau européen. Or pour l'heure, un tel pouvoir n'existe pas.
Deuxième point, on voit mal en quoi les sacrifices imposés par ces chevaliers de la finance à des pays en difficulté constituent le remède décisif pour assurer la pérennité à long terme de leur économie, ni même que ces sacrifices soient en mesure de garantir celle de la zone euro dans le cadre non réformé d'un système financier intégré et d'un club de la monnaie unique à la composition inchangée.
Le diagnostic des problèmes économiques tel que l'établissent les agences de notation n'a en rien le statut de vérité absolue, contrairement à ce que ces dernières prétendent. Pour mémoire, le travail de certification des établissements financiers et des entreprises accomplis par ces agences avant la crise économique de 2008 était si lamentable que le Congrès américain a envisagé d'engager des poursuites contre elles.
Puisque désormais une grande partie de l'Europe s'efforce de juguler au plus vite les déficits publics par le biais de coupes claires dans les dépenses publiques, il est essentiel d'étudier avec réalisme quelles seront les répercussions des mesures adoptées dans ce but, tant sur le quotidien des gens que sur la création de recettes publiques par la croissance économique. Ce qui manque à l'heure actuelle, outre un projet politique plus ambitieux, c'est une réflexion économique plus développée sur les effets et l'efficacité de cette stratégie de réduction maximale des déficits dans "le sang, la sueur et les larmes".
La noble morale du "sacrifice" a incontestablement des effets grisants. C'est la philosophie du corset "ajusté" : "Si madame est à l'aise dans celui-ci, c'est certainement qu'il faut à madame la taille en dessous." Mais si les appels à la rigueur financière se traduisent trop mécaniquement par des compressions brutales et drastiques, on risque non seulement d'imposer plus de privations que nécessaire, mais aussi de tuer la poule aux oeufs d'or de la croissance.
Cette tendance à ignorer le rôle de la croissance dans la production de recettes publiques devrait faire partie des premiers sujets à passer au crible de la réflexion critique et ce, de la Grande-Bretagne à la Grèce.
En Grande-Bretagne, il faudrait ainsi s'interroger sur la pertinence des mesures initiées par le gouvernement (sans que le débat public ait été vraiment encouragé, d'ailleurs), tandis qu'en Grèce, ce sont des mesures imposées de l'extérieur qui sont mises en cause, dans un pays dont les marges de manoeuvre pour contester les injonctions des caïds de la finance sont des plus minimes.
Ces réductions budgétaires poussées à leur maximum risquent de diminuer les dépenses publiques autant que les investissements privés. Si cela se traduit également par une réduction des stimuli de croissance, les recettes publiques pourraient, elles aussi, chuter douloureusement.
Le lien qui unit croissance et recettes publiques a été amplement observé dans de nombreux pays, de la Chine au Brésil en passant par les Etats-Unis et l'Inde. Là encore, des leçons sont à tirer de l'Histoire. De nombreux pays affichaient à la fin de la seconde guerre mondiale une lourde et préoccupante dette publique ; mais une croissance économique soutenue a permis d'alléger rapidement ce fardeau. De même, les déficits colossaux que trouva Bill Clinton à son entrée en fonctions en 1992 fondirent sous sa présidence sous l'effet, en grande partie, de la rapidité de la croissance.
Comment certains pays de la zone euro se sont-ils retrouvés dans une situation aussi calamiteuse ? La décision saugrenue d'adopter une monnaie unique, l'euro, sans plus d'intégration politique et économique a certainement joué son rôle dans cette crise, au-delà même des irrégularités financières commises par des pays comme la Grèce ou le Portugal (au-delà, également, de cette culture de "l'excès d'honneur" qu'a soulignée à juste titre l'ancien commissaire européen Mario Monti, et qui dans l'Union européenne permet à ces irrégularités d'être commises impunément).
A leur décharge, le gouvernement grec, et en particulier son premier ministre Georges Papandréou, font tout ce qu'ils peuvent envers et contre les résistances politiques, et il faut aussi saluer leurs efforts pour sortir la Grèce de cette culture de la corruption qui gangrène les entreprises et les relations économiques.
Cependant, ni les bénéfices à long terme des profondes réformes entreprises par la Grèce ni la bonne volonté douloureuse d'Athènes de satisfaire aux exigences des gardiens de la finance internationale ne dispensent l'Europe de s'interroger sur la pertinence des conditions - et du calendrier - imposés à la Grèce.
Aujourd'hui, l'austérité présente aux yeux des financiers des attraits de court terme ; mais il n'est pas certain du tout que ces gardiens perçoivent avec netteté comment la Grèce pourra renouer avec la croissance, quand pour l'heure elle connaît une récession plutôt brutale. Outre le freinage de l'économie induit par ces énormes compressions budgétaires menées dans le but de maintenir à tout prix l'appartenance de la Grèce à la zone euro, les caractéristiques mêmes de l'euro tiennent les biens et services grecs à des prix élevés et souvent non compétitifs sur les marchés internationaux.
C'est pour moi une piètre consolation de rappeler que j'étais fermement opposé à l'euro, tout en étant très favorable à l'unité européenne pour les raisons qu'Altiero Spinelli avait soulignées avec tant de force. Mon inquiétude venait notamment du fait que chaque pays renonçait ainsi à décider librement de sa politique monétaire et des réévaluations des taux de change, toutes choses qui, par le passé, ont été d'un grand secours pour les pays en difficulté. Cela permettait de ne pas déstabiliser excessivement le quotidien des populations au nom d'une volonté acharnée de stabilisation des marchés financiers. Certes on peut renoncer à l'indépendance monétaire, mais quand il y a par ailleurs intégration politique et budgétaire, comme c'est le cas pour les Etats américains.
La formidable idée d'une Europe unie et démocratique a changé au fil du temps et l'on a fait passer au second plan la politique démocratique pour promouvoir une fidélité absolue à un programme d'intégration financière incohérente. Repenser la zone euro soulèverait de nombreux problèmes, mais les questions épineuses méritent d'être intelligemment discutées (l'Europe doit s'engager démocratiquement à le faire) en prenant en compte de façon réaliste et concrète le contexte différent propre à chaque pays.
Dériver au gré des vents financiers que souffle une pensée économique obtuse et entachée de graves lacunes, souvent proférée par des agences affichant de piteux résultats en termes d'anticipation et de diagnostic, est bien la dernière chose dont l'Europe ait besoin.
Il faut enrayer la marginalisation de la tradition démocratique européenne : c'est une nécessité impérieuse. On ne l'exagérera jamais assez.
Grèce: l'opposition refusera 1 autre aide
Nouvelle Démocratie, principal parti d'opposition grec, a annoncé samedi qu'elle voterait contre un second plan de sauvetage, sauf si le gouvernement de George Papandréou change de politique économique.
"Nous voterons contre (le nouveau plan de sauvetage), s'ils ne changent pas de politique économique", a déclaré Antonis Samaras, chef de file du parti conservateur de la Nouvelle démocratie dans une interview à l'hebdomadaire Real News.
"Nous voulons annihiler le déficit. Nous ne voulons pas que le peuple grec, que les classes moyennes grecques et les familles grecques se retrouvent à genoux", a-t-il ajouté. La Nouvelle démocratie a voté contre le plan d'austérité cette semaine. La seule mesure soutenue par le parti d'opposition est le vaste plan de privatisations censé rapporter à l'Etat 50 milliards d'euros sur cinq ans.
Samaras a également appelé à la tenue d'élections anticipées. "Nous avons besoin de trois choses: un plan B, un gouvernement différent qui aurait la crédibilité de l'appliquer et une transition en douceur du plan initial qui a échoué au plan B", a-t-il déclaré.
La Grèce a accumulé au fil des ans une dette souveraine de 340 milliards d'euros, l'équivalent de 150% de sa richesse nationale et de 30.000 euros par habitant.
Après le premier plan d'assistance de 110 milliards d'euros lancé l'an dernier, Athènes avait notamment généralisé la retraite à 65 ans, gelé les pensions de retraite et les traitements des fonctionnaires et relevé la TVA de deux points, à 23%.
Pour Juncker, la Grèce devra se résoudre à perdre une grande partie de sa souveraineté
Après le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide internationale de 12 milliards d'euros pour la Grèce au cours du week-end, le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a prédit que le pays sera confronté à de sévères limitations de sa souveraineté, comparant la situation d'Athènes à celle de l'Allemagne de l'Est après la réunification.
Dans un entretien publié dimanche dans le magazine allemand Focus, M. Juncker explique que "la souveraineté de la Grèce sera énormément restreinte" en raison de "la vague de privatisations à venir" d'un montant de 50 milliards d'euros. "Il serait inacceptable d'insulter les Grecs mais il faut les aider. Ils ont dit qu'ils étaient disposés à accepter le savoir faire de la zone euro", a observé Jean-Claude Juncker.
"LES SALAIRES ONT AUGMENTÉ DE 106,6 % EN 10 ANS"
La Treuhand était censée revendre les actifs publics en faisant un bénéfice mais elle a clôturé ses comptes sur un énorme déficit de 270 milliards de marks (172 milliards de dollars ou 118,4 milliards d'euros). Quatre millions d'Allemands étaient salariés des entreprises passées dans le giron de la Treuhand en 1990. Seulement 1,5 million d'emplois demeuraient lorsque l'agence ferma en 1994.
Dans les colonnes de Focus, Jean-Claude Juncker souligne néanmoins que la Grèce est pour une bonne part responsable de sa crise. "De 1999 à 2010, les salaires ont augmenté de 106,6 % alors même que l'économie ne se développait pas au même rythme. La politique des revenus était totalement hors de contrôle et ne reposait en rien sur [les gains de] productivité".
Désormais, l'Eurogroupe envisage un second plan d'aide à la Grèce, dont les grandes lignes ont été discutées samedi. Le secteur financier, par la voix de l'Institut de la Finance internationale (IIF), a fait savoir qu'il était prêt à s'engager dans un effort "volontaire, coopératif, transparent et large" pour soutenir la Grèce, via un "rollover" de la dette grecque. M. Juncker s'est dit convaincu que les mesures prises pour aider la Grèce "résoudrait la question grecque".
Tous au régime sec
Aide la Grèce et la Grèce t’aidera
Lacrymogènes de rigueur
De son côté, Kathimerini voit dans le vote du Parlement "un soulagement financier sur fond de violence". "Le message est passé en Europe, la Grèce se lance dans une nouvelle cure d'austérité, malgré la violence dans les rues", se félicite le quotidien de centre droit. "Les Européens se sont relayés pour parler de 'bonne nouvelle' pour la Grèce. Ils assurent ainsi le versement de la cinquième tranche du prêt de 110 milliards d'euros, soit 12 milliards. L'espoir d'un nouveau prêt est également relancé."
Nafissatou Diallo : "Je sais ce que je fais"
Au lendemain de la libération sur parole de Dominique Strauss-Kahn, les soupçons autour de Nafissatou Diallo se renforcent.
Un autre quotidien, le New York Post, évoque également le passé trouble de la femme de chambre. Elle aurait, en effet, déjà eu des relations tarifées avec des clients du Sofitel. Les enquêteurs assurent que la jeune femme menait un train de vie supérieur à ses moyens grâce à de "généreux" donateurs. Le quotidien américain évoque même une possible appartenance de Nafissatou Diallo à un réseau de prostitution guinéen.