jeudi 9 juin 2011
Né en 1960, Wolfgang Horsch est un dessinateur allemand. Après des études de théologie, il entame en 1990 une carrière de dessinateur pour plusieurs publications germanophones, dont la Süddeutsche Zeitung, le Tagesspiegel, Handelsbaltt, Finanz und Wirtschaft et Der Standard.
Steve Jobs promet le plus beau siège social du monde pour Apple
Le patron de la firme a présenté son gigantesque projet aux élus de la ville de Cupertino dans la Silicon Valley.
Le mardi 7 juin au soir, le lendemain de la présentation de son nouveau service iCloud à San Francisco, Steve Jobs s'est rendu au conseil municipal de Cupertino, ville de 60 000 habitants de la Silicon Valley où se situe l'actuel siège d'Apple. Le numéro un de la firme à la pomme est venu soumettre la création d'un nouveau siège social qui, selon ses propres termes, aura des allures de "navette spatiale qui a atterri". Cette construction devrait accueillir à partir de 2015 quelque 12 000 employés (contre seulement 2 800 à l'actuel siège, situé au 1, Infinite Loop) et être érigée sur un terrain acheté par la firme à la pomme à Hewlett-Packard. Un déménagement nécessaire, explique Jobs, alors que son entreprise a grandi ces dernière années "comme une herbe folle".
Jobs prévoit de faire de ce déménagement un événement architectural. "Les parcs de bureaux avec des tas de constructions, c'est plutôt ennuyeux, nous aimerions faire quelque chose de mieux que cela." Avant de poursuivre, esquisses du futur bâtiment circulaire à l'appui, "nous savons comment déployer la plus grosse surface de verre courbé à des fins architecturales. Je pense que nous avons l'occasion de construire le plus beau bâtiment du monde." Amateur du peintre Maxfield Parrish, Jobs déclarait en 2003 au New York Times : "Le design, ce n'est pas seulement l'apparence et la sensation, c'est aussi l'utilité."Le respect de l'environnement est également mis en avant. "Aujourd'hui, il y a 3 700 arbres sur le terrain et je propose de doubler ce nombre", explique Jobs, qui réfléchit à réintroduire des abricotiers, qui se trouvaient là auparavant. Ce point devrait être apprécié par les écologistes. Greenpeace a récemment rappelé à l'ordre Apple, pointant du doigt la consommation énergétique de ses datacenters. Ce projet rappellera aussi des souvenirs à Steve Jobs, lui qui, durant son enfance à Palo Alto puis jeune étudiant dans l'Oregon, aimait se balader dans les vergers.
Jean-Louis Borloo se voit à l'Élysée
Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a vivement reproché jeudi au gouvernement de pratiquer "la méthode des boucs émissaires", notamment sur le RSA, redisant son "envie" de briguer l'Élysée où il s'imagine déjà, "semaine après semaine", confronté à l'exercice du pouvoir. "Décidément, après les radars, après la laïcité, voilà qu'il faut absolument cliver, comme si la solution des problèmes qui, me semble-t-il, nécessite plutôt de mettre les gens autour de la table, de fédérer les bonnes volontés, il y avait une forme de sentiment d'impuissance", a déploré Jean-Louis Borloo sur RTL à propos de la polémique concernant le revenu de solidarité active (RSA).
"On ne peut pas cliver sur la pauvreté, c'est un sujet qui est beaucoup trop grave" qui concerne "pratiquement 2 millions de familles, à peu près 4 millions de personnes avec les enfants, qui sont dans une situation psychologique, morale, professionnelle extrêmement difficile". "Les remettre en activité est une nécessité, y compris pour eux (...), mais parler de cancer de l'assistanat (comme l'avait fait le ministre Laurent Wauquiez), je trouve que ce n'est pas correct." "Je ne crois pas à la méthode de la dénonciation et des boucs émissaires", a-t-il lancé reprochant au gouvernement de présenter "un certain nombre de sujets de manière toujours un peu clivante". La bonne "méthode" pour Jean-Louis Borloo, "c'est : on réunit les acteurs, on fait un diagnostic partagé, on le fait avec humilité, on sort de l'idée que c'est toujours de la faute des autres".
L'ancien ministre a ensuite décrit, comme s'il y était déjà, sa vie à l'Élysée. "Je me dis semaine après semaine, dans ce bureau au premier étage entouré de ce jardin, avec une forme de vide, dans telle circonstance que dois-je faire ? Comment j'organise l'action ? (...) Pendant cinq ans, quelles seront mes priorités, mes organisations, les contre-pouvoirs, le mode de gouvernance ? a-t-il détaillé. "Je suis un peu comme les skieurs. Avant les grandes descentes, vous les voyez : ils simulent complètement le passage des portes, eh bien, moi, j'essaie de réfléchir, de simuler. Oui, je me pose la question de mon propre niveau", a poursuivi le président des radicaux.
Le pouvoir à l'Élysée, "oui, j'ai envie de l'exercer, évidemment que j'ai envie de l'exercer", a-t-il assuré, tout en réaffirmant qu'il se prononcerait "entre l'été et l'automne" sur son éventuelle candidature.