dimanche 8 septembre 2013
Le pari du faucon
Pendant la crise, protéger les familles
Entre nous: le mal par le mal
Vu de ma fenêtre: NKM, une chance pour Paris
Le chemin de Damas de M. Hollande
Consigny : Pourquoi Jean-François Copé a raison de reparler de liberté
Wauquiez : "Attention à la supercherie de la pause fiscale"
Attention à ce que cette pause fiscale ne tourne pas à la supercherie. En moins d’un an et demi, le gouvernement a amené les impôts à un niveau que la France n’avait jamais connu, mais François Hollande nous dit : "Soyez rassurés, je vais les maintenir à ce niveau!" C’est quand même un peu fort! Cela ressemble à la pause DVD. On arrête l’image un instant et ça repart! Regardons ce qui se passe réellement : la TVA va augmenter l’année prochaine, 6,5 milliards d’euros en plus, des cotisations supplémentaires vont peser sur les salaires pour financer la réforme des retraites, un milliard d’euros en plus sur les ménages, on va faire sauter, et c’est une grave erreur, des avantages pour les familles qui ont des enfants étudiants, 500 millions d’euros. On nous parle aussi de deux milliards d’euros sur le quotient familial et sur la complémentaire santé. Un gouvernement sincère devrait dire les impôts qu’il va baisser en compensation.
Permettez-moi un conseil au gouvernement : ne jouez pas à "Perrette et le pot au lait". Il est dangereux de dépenser l’argent que nous n’avons même pas gagné en rêvant à un retour miracle de la croissance! Quel que soit le cas de figure, la France ne pourra pas faire l’économie d’un véritable plan de baisse de la dépense publique.
A Marseille, le FN arbitre du match UMP-PS
Malgré le contexte d’insécurité, Jean-Claude Gaudin, maire UMP sortant, se maintiendrait en tête au premier et au second selon une enquête Ifop-Fiducial pour le JDD. Pointant à la seconde place, le FN s’enracine.
Une union de la gauche insuffisante?
Une visite d'Aurélie Filippetti à Perpignan fait polémique
Invitée au Festival de photojournalisme Visa pour l'image, à Perpignan, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti ne s'est pas fait que des amis. Nombreux sont ceux à avoir été agacés par son retard, l'important dispositif mis en place et son refus de se rendre au camp de Rivesaltes.
Parmi les autres personnes très remontées contre la ministre, Christian Bourquin ne digère quant à lui pas du tout qu'Aurélie Filippetti ait refusé de venir visiter le camp de Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales, à quelques kilomètres du festival. "Alors que la semaine dernière, le Président de la République, en compagnie de son homologue allemand, accomplissait un geste symbolique hors du commun à Oradour sur Glane, Madame Filippetti, elle, ne prête pas la moindre attention au camp de rivesaltes, et se mure dans un lâche silence à son sujet depuis maintenant plus d'un an et demi (...) Comment une Ministre de la culture peut-elle fermée au point de ne pas saisir le lien puissant, le lien naturel entre le photojournalisme et ce lieu majeur de la mémoire qu'est la camp de Rivesaltes? ", s'insurge-t-il sur son blog.
Le camp de Rivesaltes avait accueilli des réfugiés espagnols après 1938, un centre régional de rassemblement des juifs entre 1939 et 1942, des suspects de collaboration au moment de l'épuration, des prisonniers allemands et, après l'indépendance algérienne en 1962, un camp de regroupement de harkis. Il est à cet égard unique au monde, selon Christian Bourquin.
'Poutine devrait avoir d'autres préoccupations que la Syrie'
Les dirigeants des 20 plus grandes économies, celles du « G20 », se réuniront à Saint-Pétersbourg en Russie à partir de jeudi pour le G20 dans un contexte géopolitique difficile. Le ministre des Affaires Etrangères russe, Sergueï Lavrov, a indiqué que la Syrie « ne figure pas à l'agenda du sommet de Saint-Pétersbourg ». Vladimir Poutine et son homologue américain Barack Obama ne s’entendent guère sur ce sujet, qui risque tout de même de ressurgir dans les négociations, d’autant que la Chine, qui s’oppose elle aussi à une intervention militaire, et la France, qui soutient les Etats-Unis, seront également présentes. Pourtant, la Russie a de plus grandes préoccupations que la Syrie, et Poutine devrait d’abord se soucier de l’économie du pays, écrit Monfinancier.com :
Après 12 ans au pouvoir, Poutine a peu de réussites à mettre à son crédit. Comme tous les pays émergents, la Russie a récemment été chahutée sur les marchés financiers:
- Le marché boursier russe a chuté de 40% par rapport à son point le plus haut de 2011;
- Le rouble s’est déprécié de 10% par rapport au début de l'année;
- La croissance économique s’est ralentie au cours des six derniers trimestres, et il n'y a pas d'amélioration en vue;
- La croissance économique n’est plus que de l’ordre de 1%, alors qu’elle avait été de 7% pendant des années.
Pendant plus de 10 ans, l'exportation du pétrole et du gaz a généré des revenus énormes pour le pays. L'énergie représente encore 70% de toutes les exportations russes. Et même si la Russie demeure le premier exportateur mondial d’énergie, le boom du gaz de schiste aux États-Unis a totalement changé le contexte mondial de l’offre énergétique.
Poutine aurait dû utiliser cette manne pour diversifier l'économie du pays, mais il a manqué cette opportunité, et maintenant, c’est trop tard, estime le blog. « Poutine a beau fanfaronner et montrer ses muscles, il est confronté aujourd’hui à une situation économique préoccupante » écrit Monfinancier.com.
|
6 raisons pour lesquelles nous devons cesser de dire que les robots volent nos emplois
D’aucuns, se disant experts, affirment que le progrès technologique nous coûte beaucoup d’emplois. Selon Robert D. Atkinson du MIT Technology Review, rien n’est moins vrai.
✔ Des alarmistes observent que les gains de productivité du progrès technologique ne sont plus, depuis 2000, liés à la création d’emplois et à la croissance économique. Or, primo, il n’y a pas de relation entre croissance de l’emploi et productivité. Secundo, on doit imputer le manque d’emplois plutôt à des facteurs démographiques qu’à des facteurs technologiques. Il n’y a pas non plus de relation évidente entre chômage et productivité.
✔ Les gens qui ont peur de la technologie prennent uniquement en compte les premiers effets de l’automatisation (le remplacement d’un travailleur par une machine). C’est un raisonnement erroné: l’entreprise économise de l’argent grâce à la machine et cet argent retourne à l’économie sous forme de prix plus bas, de salaires plus élevés ou de meilleurs bénéfices. Dans ces trois cas, on se trouve devant une situation stimulante qui encourage d’autres entreprises à embaucher du personnel.
✔ Un nombre restreint d’études économiques confirme que les gains de productivité ont un effet négatif sur l’embauche, mais seulement à court terme.
✔ Le progrès technologique a toujours causé, dans le passé, une plus haute productivité et un plus haut rendement, mais également plus de possibilités d’embauches.
✔ Une croissance économique moyenne supérieure à 3% est invraisemblable dans un futur immédiat. Une partie grandissante de l’économie repose d’ailleurs sur des emplois que l’on ne peut pas automatiser : emplois médicaux, enseignants, entrepreneurs, concierges…
✔ Même un miraculeux gain de productivité de 5% par an ne nous coûterait pas d’emplois : car cela signifie que la croissance nationale, et le pouvoir d'achat se développeraient de 5% supplémentaires. Or, le développement du pouvoir d'achat est à la source de la création d'emploi.
|
Faut-il juger Bachar al-Assad ? Michèle Alliot-Marie livre son opinion
Lors d’une interview accordée à la presse, Vladimir Poutine a fait valoir qu’il ne luttait pas pour la survie politique de Bachar al-Assad, mais que son rôle était d’œuvrer au respect de la loi. Cela veut dire que pour le Président de la Fédération de Russie, qui est juriste de formation, le respect de la loi est l’esprit absolu du droit international. Les Américains, eux, ne l’entendent pas de cette oreille. Ils se croient habilités à réviser la norme de l’intangibilité des frontières. Tout comme cet évêque du Moyen Âge auquel les croisés ont demandé comment distinguer les chrétiens fidèles de ceux qui ont failli, et qui a répondu indifféremment : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! » Tout comme un grand nombre de justiciers qui voulaient imposer leur optique sans se soucier de l’opinion des autres.
Quelle est la provenance des armes utilisées en Syrie ?
Lors de la réunion du groupe des amis de la Syrie à Amman, en Jordanie, la Russie et l’Iran ont une nouvelle fois été critiqués pour les nouvelles livraisons d’armes, non encore avérées, à Bachar al-Assad.
Syrie. Comment l’intox républicaine se joue des chiffres
Les jours passent et l’angoisse syrienne est loin de diminuer. On croyait finir par s’habituer aux lâches versatilités des autorités actuelles françaises, mannequins d’une politique qui se joue bien au-delà de l’Atlantique. C’est peine perdue.