TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

vendredi 5 juillet 2013

Taubira demande à Sarkozy "un effort de dignité"


Christiane Taubira, la ministre de la Justice, est étonnée par la position prise par Nicolas Sarkozy, au lendemain du rejet de ses comptes de campagne 2012 par le Conseil constitutionnel.

Christiane Taubira, la garde des Sceaux, "surprise" par les attaques deNicolas Sarkozy contre le Conseil constitutionnel après l'invalidation de ses comptes de campagne présidentielle, lui a réclamé vendredi 5 juillet "un effort de dignité au nom de l'intérêt général" dans un communiqué.

Selon l'ancien président, la décision du Conseil, qui prive l'UMP d'une dotation publique de 11 millions d'euros, crée "une situation inéditesous la Ve République" et "met en péril la formation qui doit préparer l'alternance tellement nécessaire au socialisme".

"La contestation des décisions du Conseil constitutionnel participe d'unedéfiance à l'encontre de nos institutionsprivilège délétère réservé aux puissants, qui subissent moins que les citoyens ordinaires les effets de (l')affaiblissement de nos institutions" pour la ministre qui s'est étonnée des "accusations de partialité de l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, garant pendant son mandat de l'indépendance de la Justice et de respect de la Constitution".
Le Conseil constitutionnel est une grande institution de la République qui délibère en toute indépendanceChristiane Taubira, garde des Sceaux

"La contestation de ces décisions contribue à l'affaissement de l'Etat de droit", selon elle. "Aussi désagréable que soit une décision, son acceptation fait appel à l'esprit civique et au sens de la responsabilité, et réclame un effort de dignité au nom de l'intérêt général", recommande Christiane Taubira, relevant que "le gouvernement s'est incliné devant toutes les réserves d'interprétation et censures de dispositions législatives prononcées par le Conseil constitutionnel depuis un an".

"Le Conseil constitutionnel est une grande institution de la Républiquequi délibère en toute indépendance, et dont les avis et décisions s'imposent à tous", rappelle la garde des Sceaux. "Les institutions sont notre bien commun le plus précieux. Elles sont la garantie que la société est régie par le Droit qui protège le faible contre le fort ou le puissant".
    POUR QUI SE PREND CETTE TRUIE NOIRE ?

Français! Vous aussi, vous êtes constamment sur écoute

La Direction Générale de la Sécurité Extérieure” (DGSE), l’agence française du renseignement, collecte les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs et les téléphones en France, lors des conversations nationales ou internationales. Tous les types de communication sont ciblés : les emails, les SMS, les conversations téléphoniques, les mises à jour sur Facebook et Twitter, ainsi que toute l’activité réalisée sur internet au travers des sites de Google, Facebook, Microsoft, Apple, Yahoo!.
Ce qui intéresse les services secrets, ce ne sont pas tant les contenus des conversations que leurs auteurs, ce que l’on appelle les metadonnées. Ces metadonnées permettent de dresser des graphiques décrivant les réseaux de personnes fondées sur les communications des participants. A partir de ces graphiques, il est possible de retracer le journal d’activité de n’importe qui. S’il s’avère qu’un sujet présente un intérêt quelconque, les services secrets peuvent alors décider d’employer des techniques plus intrusives pour le placer sous une surveillance plus étroite.
L’identité des appelants et des récepteurs des appels, le lieu, la date et la longueur des messages composent des milliards de données qui sont ainsi stockées pendant des années, dans les sous-sols des locaux de la DGSE à Paris.
La DGSE n’est pas la seule à utiliser ces informations, puisque 6 autres agences des services secrets peuvent y avoir accès. Le premier objectif de ce programme est la lutte anti-terroriste, mais il peut être aussi utilisé pour espionner des individus déterminés.
Ce programme d’écoutes, appelé « l’infrastructure de mutualisation », est complètement illégal, et il est censé être clandestin, mais son existence est tout de même évoquée dans quelques documents parlementaires.

    Pourquoi Edward Snowden cache son téléphone portable dans un réfrigérateur

    Edward Snowden, l’homme qui a révélé l’immense programme d’écoutes américain « PRISM », a l’habitude placer son téléphone portable dans un réfrigérateur pour que ses conversations ne soient pas interceptées par les services de renseignements.
    Pendant un dîner secret avec ses avocats à Hong Kong, avant son départ pour Moscou, Snowden avait insisté pour que ses collaborateurs placent leur téléphone dans le réfrigérateur. « Il s’agit de bloquer le signal radio qui peut être utilisé pour transmettre des données vocales et par conséquent de bloquer tout l’audio », a expliqué Adam Harvey, un expert en produits contre-espionnage interrogé par le New York Times.
    En effet, les réfrigérateurs possèdent de grosses parois de métal capables de produire un effet « cage de Faraday », « un espace impénétrable où les ondes radio ne passent plus », empêchant ainsi la transmission de données. Les parois métalliques créent une sorte de barrière électromagnétique. « Il s’agit d’une cage de Faraday parfaite qui va bloquer tous les signaux radio, sauf si vous avec l’intention de vous servir un Martini », a souligné Harvey qui a testé cette solution. Toutefois, tous les réfrigérateurs n’ont pas le même niveau d’isolation. « Enterrer son téléphone dans un tas de vêtements peut être également une solution alternative et fiable pour quelqu’un qui cherche à tromper des oreilles indiscrètes », a encore indiqué l’expert.
    Mais pourquoi ne pas simplement éteindre son téléphone ou retirer la batterie ?, s’interroge le journaliste du New York Times. « Beaucoup de téléphones modernes ont des états intermédiaires entre complètement allumé et complètement éteint, durant lesquels certains circuits sont alimentés et d’autres, non », a indiqué Seth Schoen, technicien expert du groupe américain de défense des libertés civiles Electronic Frontier Foundation. « Ces modes permettent au dispositif mobile de se « réveiller » de manière autonome dans certaines conditions comme la pression d’une touche ou encore la réception de certaines données internet à travers une connexion Ethernet câblée, plus connue sous le nom de Wake-on-LAN (permettant à un ordinateur éteint d'être démarré à distance) ».
    En ce qui concerne le retrait de la batterie, il n’est pas sûr que des données ne soient pas interceptées car « certains dispositifs, outre la batterie traditionnelle, utilisent une batterie supplémentaire pour la gestion de la mémoire et il se peut que des programmes espions comme ceux de Carrier IQ soient capables de traquer ce type de batterie », conclut Harvey.

      QUAND LA FRANCE DEVIENT BIG BROTHER


      L'Egypte, le calvaire des salafistes


      Hollande est prêt à taxer le gazole... mais ne sait pas comment


      L'exécutif est prêt à accroître la taxation du gazole, pour réduire le différentiel avec l'essence sans plomb. Mais il cherche un système viable de compensations, notamment pour les ménages modestes.
      L'éviction de Delphine Batho ne change pas grand'chose à la donne, concernant l'avenir de la fiscalité écologique. Le dossier se résume facilement : volonté politique et risque électoral.
      Volonté politique, car aiguillonné par les Verts - mais pas seulement -, l'exécutif, n'est pas loin d'approuver les propositions de Christian Perthuis, nommé à la tête d'un comité pour la fiscalité écologique, qui préconise notamment d'accroître la taxation du gazole.
      Risque électoral, car il est évident qu'accroître la taxation d'un bien devenu de première nécessité, à la veille des élections municipales, et alors que le ras le bol sur la baisse du pouvoir d'achat ne fait que monter, n'est pas sans danger pour l'exécutif.
      TAXMAN EN ACTION
      "Le gouvernement veut y aller, Bercy est favorable..."
      «Le gouvernement veut y aller, Bercy est favorable aux propositions de Christian de Perthuis, mais il faut trouver les moyens de vendre le paquet à l'opinion, de faire accepter cette politique », affirme un expert gouvernemental.
      Pour résumer, l'idée est de transformer les taxes sur les carburants (ex TIPP, devenue taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, TICPE), qui ont été créées avant tout pour rapporter des recettes à l'Etat, en véritable taxe carbone. La différence ? Le niveau d'imposition ne serait plus quasiment aléatoire, comme c'est le cas actuellement, il dépendrait directement du volume de carbone émis par l'utilisation de telle ou telle énergie.
      « Pas question de créer un nouvel impôt », a prévenu le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve. L'idée est bien de substituer une taxe carbone aux prélèvements actuels. Pas de nouvel impôt... mais la taxation globale des carburants serait bel et bien accrue.
      Un écart de 18 centimes entre sans plomb et gazole
      Car, au passage, l'écart de taxe entre le super sans plomb et le gazole serait réduit, via une imposition plus forte du gazole et non une baisse des taxes sur le sans plomb. Aujourd'hui, un litre de gazole est taxé à hauteur d'un peu plus de 45 centimes (y compris la taxe régionale) tandis que le sans plomb l'est pour 63 centimes. Ces taxes sont fixes, elles ne dépendent pas du prix du pétrole. Cet écart de 18 centimes, le gouvernement voudrait, comme le suggère Christian de Perthuis, le réduire progressivement. Une augmentation de deux centimes par an de l'imposition du diesel est envisagée. « La différence d'imposition actuelle n'est justifiée par aucune considération d'intérêt général », souligne le député Christian Eckert (PS), rapporteur général du Budget à l'Assemblée nationale, dans un rapport récent. « L'impact sur la santé et l'environnement de la consommation de gazole n'est, en effet, guère différente de celui de la consommation d'essence ». En outre, Christian de Perthuis affirme que le litre de gazole contient 15% de Co2 en plus que le litre d'essence...
      Comment compenser?
      Mais il y aura des compensations à cette hausse. Toute la question est là : comment la compenser , en faveur des ménages modestes, contraints d'utiliser l eur voiture pour se rendre à leur travail?  Via un système de crédit d'impôt? Comment éviter de créer une véritable usine à gaz ? Même s'il est progressif, le plan d'alourdissement des taxes sur le gazole peut-il être accepté par l'opinion ? Lionel Jospin avait commencé à mettre en œuvre une telle politique de réduction de l'écart entre le sans-plomb et le gazole, avant de la stopper net en 2000, en raison de la hausse des prix pétroliers. Ceux-ci étaient alors de... 20 dollars le baril (contre 100 aujourd'hui).
      Toujours plus de voitures diesel
      En outre, augmenter la taxation du gazole, en regard de celle de l'essence, aura encore plus d'impact aujourd'hui qu'en 2000. Car la  diésélisation du parc automobile s'est accrue. Aujourd'hui, ce serait impacter des 60% du parc automobile français, constitué aujourd'hui de voitures diesel. Et 73% des modèles neufs vendus l'an dernier carburaient au gazole. Il faut dire que les pouvoirs publics français ont tout fait pour encourager le diesel depuis des décennies. Le système de bonus-malus prétendument écologique accorde d'ailleurs une prime, depuis ses débuts, aux modèles à gazole au nom de la lutte contre le réchauffement climatique. Car les modèles diesels consomment intrinsèquement 15% de carburant en moins par rapport à ceux fonctionnant à l'essence et rejettent donc proportionnellement autant de C02 en moins, les deux étant corrélés. Un monospace compact Renault Scénic n'émet-il pas 114 grammes au kilomètre avec un diesel de 130 chevaux et 140 grammes avec un moteur de même puissance à essence, ce qui le rend d'ailleurs passible d'un malus ? Vous avez dit injonctions paradoxales ?
      PSA et Renault ont investi à fond dans le diesel
      Encouragés par le succès du diesel en France et en Europe occidentale (55% des voitures neuves vendues l'an dernier y carburaient au gazole), PSA et Renault ont investi à fond dans ce type de moteurs, dont ils sont devenus des spécialistes mondiaux reconnus. PSA est le deuxième producteur mondial de moteurs à gazole pour voitures particulières, derrière Volkswagen. Renault est pour sa part le spécialiste du diesel au sein de l'Alliance franco-japonaise avec Nissan, à qui il fournit ces moteurs. La firme française en livre également à l'allemand Mercedes pour ses utilitaires Citan et sa Classe A compacte.
      Augmenter de deux centimes par an les taxes sur le litre de gazole - une hausse pure et simple et simple de la fiscalité sur la majorité des voitures, laquelle ne sera compensée par aucune baisse sur le prix du sans-plomb - ne va certes pas tuer du jour au lendemain le marché florissant des véhicules diesel. Même si elle risque de peser encore plus sur l'ambiance morose des consommateurs, dans un marché automobile en crise profonde. L'impact des futures normes européennes d'anti-pollution Euro 6, en 2014, va frapper en effet bien davantage les modèles diesel qu'une hausse des taxes. Dès l'an prochain, Bruxelles exige une forte réduction sur les diesels des émissions de NOx (oxydes d'azote), un polluant dangereux.
      Renchérissement du prix des véhicules diesel
      Du coup, de plus en plus sophistiqués, les véhicules diesel vont se renchérir fortement, de plusieurs centaines d'euros pièce, selon les constructeurs. La part du diesel dans les ventes totales risque donc de baisser ainsi naturellement. Et ce, d'autant plus que l'engouement des clients pour le diesel a un côté irrationnel. Ces véhicules consomment certes moins, mais sont nettement plus chers à l'achat (près de 3.000 euros d'écart pour un Scénic), avec un coût d'entretien très supérieur. En outre, ces modèles à gazole, taillés pour les longs kilométrages, acceptent difficilement des petits trajets à froid en ville, ce qui se traduit régulièrement par de très coûteux incidents mécaniques. A moins de 12 à 13.000 kilomètres par an, tous les experts s'accordent à dire que le diesel n'est pas globalement rentable pour un particulier. Reste néanmoins qu'un modèle diesel se revendra bien mieux d'occasion que le même à essence...
      A moyen terme, toutefois, cette sur-taxation progressive du gazole ne sera pas totalement neutre. Au cumul sur trois ou quatre ans, elle finira par peser à son tour sur le marché du diesel lui-même. Or, à l'heure où Renault et surtout PSA sont en mauvaise santé, subissant la concurrence notamment de Volkswagen et du coréen Hyundai-Kia, c'est une mauvaise nouvelle. Renault et PSA ont fait du diesel un de leurs avantages comparatifs majeurs en Europe, où ils perdent des parts de marché. N'oublions pas non plus que tous les moteurs diesel de PSA sont produits... en France. C'est d'autant plus fâcheux que seul le marché européen est fervent de ces véhicules à gazole. Pas moyen donc de les vendre ailleurs !


      Le temps politique

      Le temps politique


      De mon expérience dans la sphère politique, conseiller à l’Elysée de mai 2007 à fin 2011, je conserve le souvenir d’une sensation d’accélération vertigineuse du temps. Cinq ans, cela paraît long dans une existence mais c’est extrêmement court au rythme de la vie politique. Déjà 14 mois de passés depuis mai 2012 ; le temps d’une rentrée, d’un automne, et nous sommes dans la campagne des élections municipales et européennes du printemps 2014. 2015 ne peut être qu’une année particulièrement troublée. A la suite d’un double désastre électoral, il est vraisemblable que F. Hollande tentera une nouvelle combinaison, soit une alliance avec le centre, valant déclaration de guerre à sa base extrémiste et écologiste, soit, plus probable, une dérive gauchisante de sa politique économique et sociale entraînant une crise politique avec Bruxelles et l’Allemagne. 2016, nous entrons déjà dans le cycle de la pré-campagne des présidentielles de 2017.  Or, dans l’opposition, rien ne se passe, toute vie semble conditionnée à la valse des ambitions égotiques.  La division, comme toujours, prépare l’échec et on ne voit pas, dans les conditions et dans le contexte présents, ce qui pourrait éviter une réélection de l’actuel président, même dans la tourmente et malgré son extrême impopularité. Pour l’opposition l’enjeu prioritaire n’est pas d’écrire un programme détaillé, mais de faire émerger un discours, une vision de l’avenir. Elle n’est pas non plus de réfléchir à des combinaison, des arrangements et des manœuvres: les Français en ont horreur . Le camp des républicains modérés (dit « la droite ») n’a de chance de reprendre le pouvoir à brève échéance, en 2017, que s’il parvient à concevoir et engendrer une dynamique de rassemblement en répondant clairement et sans ambiguïté à l’attente des patriotes, dont beaucoup sont tentés par le vote protestataire ou l’abstention. La question européenne conditionne tout le reste : l’économie, la sécurité, l’immigration, l’emploi, la puissance industrielle. Quitte à bousculer les dogmes, à bouleverser les habitudes, à exiger une transformation dans la douleur des institutions européennes, il est fondamental d’y apporter de nouvelles réponses, de nature révolutionnaire, qui  permettent de concilier l’intérêt national et la volonté d’unir le peuples et les Nations du continent de l’Atlantique à l’Oural. Une troisième voie existe: au-delà du dilemme imbécile "plus ou moins d’Europe", c’est une autre Europe plus forte et plus unie, proche des peuples et respectueuse des Nations qu’il faut construire.