vendredi 9 août 2013
Fed : Janet Yellen, "hautement qualifiée" pour succéder à Ben Bernanke
Pour une alternative politique
Les Français, décervelés par des années de démagogie, ne se pensent plus en acteurs de leur destin et en garants de l’avenir de la France, mais en vaincus d’un monde qui leur échappe, en laissés-pour-compte de la modernité, en exclus d’une histoire qui les dépasse et dont les changements seraient censés leur ouvrir un droit universel à indemnisation. — Nicolas Baverez [1] :
Aujourd’hui, l’idée que les économistes qualifiés ainsi de "libéraux" sont des idéologues, donc des dogmatiques, s’est répandue dans l’air du temps. L’idée qu’il existe effectivement une "idéologie néolibérale" s’est insérée dans les débats. L’idée que le marxisme ou le planisme sont des théories économiques susceptibles de servir de référence est largement acceptée. L’idée que "nous sommes tous keynésiens", donc des partisans de l’interventionnisme politique dans l’économie, est, dans la plupart des milieux économiques, devenue quasiment une évidence.
Mettre les pouces
La tournée d’été
Le député Goasguen compare Hollande à un "camelot"
Le député UMP Claude Goasguen a conseillé vendredi à François Hollande de profiter de ses vacances pour lire le rapport du FMI, au lieu de "faire le camelot" de ses outils "du passé" contre le chômage .
Interrogé par Europe 1 sur le congé estival du chef de l'Etat après une série de visites sur le thème de l'emploi, le maire du XVIème arrondissement de Paris lui a recommandé de "lire le rapport du FMI". Dans ce rapport annuel publié lundi, le Fonds monétaire international juge que Paris devrait ralentir son rythme de réduction du déficit public afin de soutenir la reprise, et le réduire davantage en réduisant des dépenses publiques, et moins en augmentant les impôts.
Le président Hollande doit "prendre une semaine de réflexion au lieu d'aller faire le camelot dans toute la France pour essayer de vendre des produits qui ne sont pas des produits de relance économique", selon le député. "C'était de la mauvaise com". "Des propositions, il n'y en a eu aucune".
La Grèce produit un nouveau genre d'orphelins: les enfants que leurs parents ne parviennent plus à nourrir
La crise économique en Grèce ne cesse de ravager la société. Dernier exemple en date : des dizaines d’enfants sont confiés par leurs parents à des orphelinats et à des internats et ce, pour des raisons économiques, rapporte le Daily Mail. Selon les organismes sociaux, la plupart des enfants logeant dans ses centres s’y trouvent car leurs familles ne sont plus ne mesure de subvenir à leurs besoins, principalement alimentaires.
En avril dernier, le New York Times avait rapporté que 10% des écoliers grecs de l'enseignement primaire et secondaire souffrent de ce que les professionnels de la santé publique appellent « l’insécurité alimentaire ». Les enseignants d’éducation physique envisagent même d’annuler leurs cours car beaucoup d’enfants sont sous-alimentés et certains d’entre eux fouillent même les poubelles pour pouvoir se nourrir, explique le Daily Mail.
Le quotidien britannique cite le cas d’Alexandros et Olga Eleftheriadou, deux parents qui, depuis la crise de l’euro, ne peuvent plus alimenter convenablement leurs cinq enfants. Ils ont pourtant essayé de lutter grâce à leur indemnité de sécurité sociale d’environ 470 euros ou à des petits boulots au noir. L’histoire de ce couple illustre la crise sociale de la Grèce actuelle où l’économie, en chute libre, continue de se contracter au rythme de 5% chaque année, et où le taux de chômage est le plus élevé de la zone euro. Près d’un tiers des actifs adultes, et deux tiers des jeunes actifs de moins de 25 ans, sont au chômage. Les salaires du secteur privé ont chuté de 30% en quatre ans.
L’organisme de charité « The Child’s Smile » est venu en aide à 10.927 enfants en 2012 en leur fournissant des aliments d’urgence, des vêtements, des chaussures, des livres scolaires ainsi qu’un soutient psychologique. En 2011, cette organisation avait aidé 4.465 enfants. « Nous avions l’habitude d’assister des gens d’un niveau socio-économique faible mais à présent, nous voyons arriver des personnes de la classe moyenne qui ont perdu leur emploi et qui ne savent plus où aller », explique Tania Schiza, travailleuse sociale du groupe. « Souvent ces « nouveaux pauvres », sont réticents à l’idée de demander de l’aide et leur sort s’aggrave ».
Les autres organismes de bienfaisance évoquent la même situation. SOS Children’s Villages aidait 47 familles il y a cinq ans. Dorénavant, l’association s’occupe de 900 familles et prévoit l’ouverture de nouveaux centres à travers toute la Grèce. La plupart des parents qui placent leurs enfants dans ces organisations sont issus de la classe moyenne grecque, autrefois prospère. Parmi ceux-ci, on compte de nombreux restaurateurs, commerçants ou hommes d’affaires qui ont perdu leur emploi ou fait faillite.
Enfin, un enseignant spécialisé en psychologie de l’organisation SOS Villages d'Enfants de Vari témoigne : « Il s’agit d’un changement majeur vécu par la société grecque en trois ans de temps. Nous n’avions jamais eu de pareils cas auparavant. A l’époque, il s’agissait juste de problèmes sociaux comme l’abus de drogue ». « Aujourd’hui, on constate que certains jeunes sont en si mauvaise santé qu’ils ne peuvent même plus parler ». Un organisme public a même déclaré récemment que les niveaux de sécurité alimentaire en Grèce étaient descendus au stade de certains pays africains.
NE NOUS MOQUONS PAS, HOLLANDE NOUS PRÉPARE
UN DESTIN AUSSI FUNESTE
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