vendredi 26 avril 2013
Blaise Cendrars: ses "mythobiographies" en Pléiade
Chirac "n'a plus la mémoire"
Jacques Chirac n'a "plus l'entière capacité de participer au déroulement des audiences" de son procès qui s'ouvre lundi, ont annoncé samedi les avocats de l'ancien chef de l'Etat dans un communiqué, confirmant une information du Monde. L'ancien président de la République a demandé au tribunal que ses conseils "puissent le représenter".
Le roi fainéant, devenu UBU roi |
"C'est très douloureux pour sa famille"
Premier pas
Histoire de compétitivité
La visite de François Hollande en Chine s’inscrit dans une subtile confrontation où les vieux dragons de l’ouest tentent de ne pas céder trop de terrain face à une Chine qui compte sur sa force de travail, son intelligence et la formidable masse de sa population moins bien payée.
Derrière les sourires et paroles de bienvenue se cache une partie redoutable où tout peut s’inverser. Exporter des avions, des trains, des centrales nucléaires françaises ou européennes semble a priori flatteur. Mais dès lors que les contrats de vente s’accompagnent de transferts de technologie draconiens, ils déplacent inexorablement vers la Chine les dernières industries où nous gardons encore une longueur d’avance. Les victoires commerciales d’aujourd’hui ne sont donc pas forcément des atouts solides pour les concurrences de demain.
Il faut aussi avoir conscience que l’avance des laboratoires européens, américains et japonais est fragile depuis que la recherche et l’innovation de la Chine (ainsi que de l’Inde) grandissent en qualité comme en quantité. Avec 36 millions d’étudiants, la Chine est le premier réservoir de formation au monde, devant les États-Unis. L’équilibrage des échanges dont rêve François Hollande est donc une opération compliquée par cette arithmétique démographique qui nous laisse peu d’espérances.
Des obstacles non négligeables ralentissent toutefois la marche de la Chine.
Le défi est non seulement l’absorption sur le marché du travail des techniciens et ingénieurs formés en masse, mais aussi leur aptitude à manager des équipes dans un contexte moderne.
Cela revient à questionner le rôle du Parti communiste, qu’il faut moins regarder comme un cénacle doctrinal post-marxiste que comme la grande école nationale d’administration chargée de sélectionner les cadres du capitalisme d’État. Autant de données peu évoquées par la délégation française mais qu’il convient de garder à l’esprit dans toute négociation avec Pékin.
Quel sera le « Mot de l'année » 2013 ?
Sans croissance, pas de salut
Euro, les deux erreurs
La déclaration anormale du patrimoine d’un président « normal »
Suite à la déroute du gouvernement socialiste dans l’affaire Cahuzac le peuple français a eu l’immense privilège de lire les déclarations de patrimoine des membres du gouvernement français dont bien sûr celle du président de la République qui malheureusement ne supporte pas la comparaison d’un examen minutieux. Alors qu’en est-il du patrimoine du premier fonctionnaire de l’Etat français ?
Le grand secret de toutes les dépressions: plus les débiteurs remboursent, et plus ils ont de dettes
Mardi dernier, cela faisait 3 ans que la Grèce avait sollicité un plan de sauvetage de l’Europe pour la première fois, rappelle le journal Kathimerini :
« Trois ans se sont écoulés, et la Grèce est devenue la preuve vivante de la théorie du grand économiste américain de la Grande Dépression, Irving Fisher. Du fait de la politique de la troïka, la théorie de la déflation de la dette est redevenue actuelle, 80 ans plus tard. Fisher était très visionnaire et très clair lorsqu’il a révélé le « grand paradoxe » de la Dépression, le « secret de toutes les grandes dépressions » : plus les débiteurs payent, et plus ils restent devoir d’argent… Plus nos salaires se réduisent pour que nous retrouvions de la compétitivité, plus le fardeau de la dette réelle s’alourdit. Le problème n’est donc pas que nous n’appliquons pas la politique correctement. C’est cette politique elle-même qui ne convient pas…
Cependant, les créanciers sont contents parce que cela augmente la valeur de leur argent et leur permet d’acheter à bon compte tout ce qui a été dévalué (les gens, les sociétés, les terres) ».
Le journal allemand Wirtschafts Deutsche Nachrichten, a indiqué que la dette avait effectivement augmenté dans 21 des 27 pays de la zone euro en 2012, soulignant que les mesures d’austérité n’avaient pas conduit à la réduction de l’endettement comme on pouvait s’y attendre.
Steen Jakobsen, l’Economiste en chef de Saxo Bank, confirme la théorie ci-dessus. Il nous a donné les indications suivantes:
L'économie américaine a une croissance de 2%, dont 1,6% sont utilisés pour le paiement des intérêts sur la dette nationale. Les Américains réduisent ainsi leurs dettes au rythme de 0,4% du PIB par an. La Belgique a une croissance négative de 0,5% et elle consacre 2% de son PIB à son service de la dette, ce qui aboutit à une augmentation annuelle du ratio d’endettement par rapport au PIB de 2,5%.
L’UE réclame à tous les pays membres de la zone euro de réduire leur endettement à moins de 90% du PIB d'ici à 2018. Cela implique que la Belgique, dont l'endettement actuel est d'environ 100% du PIB, réalise une croissance économique théorique de 3,5% au cours des 5 prochaines années (2% bruts pour la réduction de l’endettement provenant de (100% / endettement actuel - 90% / endettement cible)/5 ans, qui se soldent par environ 1,5% nets parce que les ratios d'endettement par rapport au PIB sont exprimés en incluant le coût de financement, et l’ajout des 2% du service de la dette donnent 3,5%)
Les pays ayant une dette élevée et une faible croissance économique ne peuvent jamais échapper à la spirale de l'endettement, ce qui pointe encore une fois vers l’irréalisme des objectifs économiques dans la zone euro.
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Rester se battre
Mourir au champ d’honneur ne devrait pas être un but, mais juste un effet indésirable d’un combat pour une grande cause.
Président |
Déficit annuel moyen de l’État* en euro constant
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Déficit annuel moyen de l’État en pourcentage de PIB
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Pourcentage d'augmentation par rapport au Président précédent
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Giscard |
9,61 M€
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1,91%
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∞
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Mitterrand |
29,88 M€
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1,94%
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210,77%
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Chirac |
37,27 M€
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0,73%
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24,73%
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Sarkozy |
101,42 M€
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4,29%
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172,15%
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* L’État seul, hors collectivités
Les conseilleurs mauvais joueurs
Président de l'Assemblée, présidents des groupes PS, ministres : les piliers de la majorité sapent depuis un an l'autorité de François Hollande.
N’y a-t-il pas en ce moment de quoi se lamenter ? Alors, pourquoi parler de la joie et la présenter comme un devoir ?