Le Parlement arabe, un organe de la Ligue arabe, a appelé mardi 29 décembre "le peuple suisse à reconsidérer sa décision erronée" interdisant les minarets estimant qu'elle risque "d'attiser le racisme en Europe". Cette décision "traduit les sentiments de haine et d'animosité envers l'islam et les musulmans qu'éprouvent les groupes de la droite extrémiste et raciste en Europe", ajoute le Parlement dans une décision adoptée au terme d'une réunion de trois jours au Caire.
"Nous souhaitons que le peuple suisse reconsidère sa décision erronée qui risque d'attiser le racisme en Europe (...) alors que nous avons besoin en ce moment de développer la coopération et le dialogue constructif entre les croyants de toutes les religions", ont affirmé les parlementaires arabes.
IL FAUT BOUTER L'ISLAM HORS D'EUROPE !!
mardi 29 décembre 2009
Le Parlement arabe appelle les Suisses à reconsidérer l'interdiction des minarets
Ahmadinejad dénonce un "scénario écrit par les sionistes et les Américains"
Alors que les partisans du régime défilent dans les rues de Téhéran, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a accusé mardi 29 décembre les manifestants qui ont protesté dimanche à Téhéran de répondre à "un scénario écrit par les sionistes et les Américains". "C'est un spectacle qui fait vomir, mais aussi bien ceux qui l'ont planifié que ceux qui y ont participé se trompent", a ajouté le président qui s'exprimait pour la première fois sur ces manifestations.
Pendant ce temps, selon la télévision nationale, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour clamer leur soutien aux dirigeants. "Nous sommes prêts à sacrifier nos vies pour notre Guide suprême !" scandaient-ils. Le compte rendu des manifestations ayant été interdit à la presse étrangère, l'ampleur des rassemblements n'a pu être vérifiée.
Plus tôt dans la journée, les Gardiens de la révolution avaient accusé la presse étrangère de mener une guerre psychologique pour tenter de renverser la république islamique. "Essayer de renverser le système ne mènera nulle part. Les artisans de l'agitation paieront bientôt le prix de leur insolence. (...) L'opposition, qui œuvre main dans la main avec la presse étrangère, est soutenue par les ennemis de l'étranger", écrit ce corps d'élite de l'armée dans un communiqué.
CONVOQUER LES CHEFS DE L'OPPOSITION DEVANT LA JUSTICE
Plusieurs responsables proches du pouvoir avaient appelé lundi à des mesures contre les dirigeants de l'opposition, exigeant notamment de les convoquer devant la justice. L'ayatollah conservateur Ahmad Khatami, imam de la prière du vendredi à Téhéran, avait lui aussi appelé la justice à cesser de "faire preuve de tolérance à l'égard des chefs de la conspiration", une appellation visant implicitement les leaders de l'opposition, notamment Mir Hossein Moussavi.
Plus nuancé, le président du Parlement, Ali Larijani, a estimé qu'il fallait distinguer l'opposition réformatrice au sein du régime et les "contre-révolutionnaires" qui ont manifesté dimanche. "Le Parlement veut que les services de renseignement et les autorités judiciaires arrêtent les gens qui insultent la religion et leur imposent la peine maximale, particulièrement pour ceux qui ont vandalisé des biens publics", a-t-il affirmé. Evoquant "la gauche au sein du régime", il a dit attendre que "ces messieurs qui se sont plaints de l'élection (ayant abouti à la réélection du président Ahmadinejad) se séparent de ce mouvement pernicieux, et non qu'ils se manifestent par de nouvelles déclarations alourdissant l'atmosphère".
"Les commentaires des responsables américains, britanniques et israéliens sur les incidents anti-religieux d'Achoura sont répugnants", a ajouté Ali Larijani. "La déclaration du président américain en faveur de ce groupe (des manifestants) montre un retour au passé" de l'ère du président George Bush, a-t-il ajouté. "De telles déclarations ne peuvent que pousser le régime islamique à agir plus fermement", a-t-il conclu.
Frank Sinatra, l'indémodable grand style
Plusieurs enregistrements du crooner du Rat Pack sont réédités, notamment en concert.
Christmas with Sinatra and Friends («Noël avec Sinatra et ses amis») fait partie des onze albums du crooner qui viennent d'être réédités. Frank Sinatra a souvent sacrifié à cette tradition très américaine de l'album de Noël. Sur celui-ci, il partage l'affiche avec Mel Tormé, Tony Bennett ou Rosemary Clooney. Même lorsqu'il interprète des chants de Noël, la magie de ce chanteur - un des plus importants du siècle dernier - opère à plein. Décédé en 1998 à l'âge de 82 ans, Sinatra aura régné en maître pendant la cinquantaine d'années qu'aura duré sa carrière. Petite frappe du New Jersey, il aura réussi à s'imposer comme une des personnalités les plus en vue de la musique américaine.
Sans anniversaire particulier, «Ol'Blue Eyes» revient aujourd'hui sous les feux de l'actualité. Depuis le mois dernier est orchestrée une belle campagne de rééditions de son catalogue des décennies 1960 et 1970. Après avoir enregistré successivement pour les labels Columbia et Capitol, la star fonda son propre label, Reprise, au début des années 1960. La marque fut ensuite absorbée par le conglomérat Warner, s'ouvrant progressivement à d'autres artistes (leur première signature rock d'importance fut Neil Young, qui continue d'enregistrer sous la bannière).
Fidèle au jazz
C'est désormais la multinationale Universal qui exploite les albums gravés par Sinatra à compter de 1961. Après avoir produit des chefs-d'œuvre comme Come Fly With Me et Frank Sinatra Sings For Only The Lonely chez Capitol, Sinatra inaugura son cycle Reprise avec Ring-a-Ding Ding !, qui bénéficie des arrangements de l'immense Johnny Mandel, qui céda la place à Billy May pour le suivant, Swing Along With Me. Dans ces années-là, Sinatra collabore tous azimuts : avec Count Basie pour un album studio de toute beauté (Sinatra-Basie) et un live entré dans la légende. Avec un orchestre dirigé par Quincy Jones sur des arrangements de lui-même, Sinatra at the Sands est devenu un classique du chanteur dès sa sortie en 1966, témoignant à quel point il est demeuré fidèle au jazz. Sur Sinatra & Company, on trouve des traces de sa complicité avec les Brésiliens Antonio Carlos Jobim et Eumir Deodato. Bien souvent, c'est sur les albums en public que le frisson est le plus conséquent.
En quatre CD et un DVD, le coffret New York (Warner) montre l'attachement qui a lié l'artiste à sa ville d'adoption pendant toute sa carrière. Contenant des enregistrements de 1955, 1974, 1980 et 1984, cette belle somme illustre la passion avec laquelle le chanteur se jetait dans chacun de ses récitals.
Il y a quelques années, Paul Anka nous racontait que Sinatra lui avait demandé une chanson qui lui permettrait de faire ses adieux, alors qu'il n'était âgé que de 52 ans. Après avoir entendu Comme d'habitude de Claude François à la radio, le Canadien avait proposé son adaptation à Sinatra : My Way, qu'il enregistra en 1968. Fort heureusement, l'album éponyme ne signifia pas le bout de la route pour le chanteur. Inédit jusqu'à présent, le Live at the Meadowlands de 1986 prouve qu'à 70 ans, Sinatra continuait d'être un perfomer d'un flamboiement total, en dépit d'une voix moins impressionnante que par le passé.
Cette campagne de rééditions, qui se poursuivra en 2010 avec de nouvelles références, constitue une nouvelle aussi importante pour la musique que la récente remastérisation du catalogue des Beatles.
Les Français pourront danser jusqu'au petit matin
Les discothèques pourront être ouvertes dorénavant jusqu'à 7 heures du matin partout sur le territoire français, selon un décret publié dimanche 27 décembre au Journal officiel, une uniformisation saluée lundi par les professionnels.
"L'heure limite de fermeture des débits de boissons ayant pour objet principal l'exploitation d'une piste de danse est fixée à 7 heures du matin", selon l'article 15 de la loi de développement et de modernisation des services touristiques. Le texte instaure également une heure et demie dite "blanche". Ainsi, les établissements qui ferment à 7 heures ne pourront plus servir d'alcool à partir de 5 h 30.
Jusqu'à présent, l'heure limite de fermeture variait d'un département à l'autre avec des écarts parfois importants. L'Union des métiers de l'industrie hôtelière (UMIH, principal syndicat du secteur) estime que cette uniformisation "permet d'instaurer sur l'ensemble du territoire, un régime de droit pour les professionnels". De son côté, le Synhorcat, deuxième syndicat de la profession, parle de "grande victoire" car la mesure "va permettre de limiter sur l'ensemble du territoire les risques d'accident liés à l'alcoolémie".
"Cette uniformisation va permettre d'éviter le nomadisme sur tout le territoire, quand les jeunes prenaient leurs voitures pour aller d'un établissement à l'autre en fonction des horaires d'ouverture", explique Didier Chenet, président du Synhorcat. Pour lui, il s'agit aussi de "redynamiser des villes comme Paris ou d'autres villes touristiques françaises qui passaient pour des bonnets de nuit en comparaison avec Berlin, Londres ou Barcelone".
Les Etats-Unis s'opposent aux constructions israéliennes à Jérusalem-Est
Les Etats-Unis "s'opposent à de nouvelles constructions israéliennes" dans la partie orientale de Jérusalem occupée et annexée, a indiqué lundi 28 décembre la Maison Blanche, en rappelant que le statut permanent de la ville doit être négocié avec les Palestiniens.
Le ministère de l'habitat israélien a lancé des appels d'offres portant en tout sur 692 logements qui doivent être construits notamment à Névé-Yaacov, Pisgat-Zeev et Har-Homa, à Jérusalem-Est. Quelque 200 000 Israéliens vivent dans ces quartiers, aux côtés de 270 000 Palestiniens. Ces appels d'offres ont été dénoncés lundi par l'Autorité palestinienne.
"Aucune des deux parties ne devrait prendre de mesures qui pourraient unilatéralement devancer ou sembler devancer les négociations", a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, dans un communiqué. "Nous pensons que par des négociations de bonne foi, les parties peuvent se mettre d'accord sur un résultat qui comblera les aspirations de tous pour Jérusalem, et protégera son statut pour les habitants du monde entier".
MORATOIRE PARTIEL
Plus tôt lundi, l'Union européenne avait déjà déploré la décision "illégale" des autorités israéliennes de lancer des appels d'offres pour la construction de ces logements. Une telle décision "ne crée pas un climat propice à la reprise de négociations" sur le statut de Jérusalem, appelée à devenir la capitale de deux Etats, avait-elle averti.
Sous la pression des Etats-Unis, le cabinet de droite de Benyamin Nétanyahou a approuvé un moratoire de dix mois sur la construction dans les colonies de Cisjordanie, où sont installés 300 000 Israéliens. Ce moratoire vise à encourager le président palestinien Mahmoud Abbas à reprendre des négociations de paix, suspendues depuis l'offensive militaire d'Israël contre Gaza il y a un an. Ce moratoire ne concerne toutefois ni Jérusalem-Est, ni 3 000 logements déjà en chantier en Cisjordanie, ni la construction d'édifices publics (synagogues, écoles, hôpitaux, bains rituels).