mercredi 9 novembre 2011
Vous connaissez sans doute « Dix Petits Nègres » : un roman d’Agatha Christie dans lequel dix négrillons, disposés sur une table de salle à manger, disparaissent à mesure que sont assassinés les dix personnages du roman… C’est à cela que ressemble de plus en plus la politique en Europe, à un jeu de massacre chamboulant l’un après l’autre les dirigeants. L’Irlandais Brian Cowen a chuté le premier, en février. Puis ce fut l’Espagnol Zapatero, par forfait anticipé en avril. En juin vint le tour du Portugais Socratès. Depuis, le rythme des meurtres s’emballe : d’abord le Grec Papandréou, après une longue lutte, maintenant l’Italien Berlusconi. La différence avec le roman d’Agatha Christie est que le nom du meurtrier est déjà connu, il s’appelle Monsieur Euro. L’incertitude, elle, concerne l’identité du prochain petit-nègre qui chutera – et qui ne saurait être, bien sûr, le Français Sarkozy.
Grèce : la droite refuse de s'engager par écrit concernant le plan d'aide de l'UE
En substance, Antonis Samaras a expliqué qu'il avait déjà dit, à plusieurs reprises, qu'il allait respecter le plan, il n'y a donc aucune raison de douter de sa parole, et puis explique-t-il, « il y a une dignité nationale ». Mais la Commission européenne est revenue à la charge mardi soir : elle veut des garanties sinon les huit derniers milliards du premier plan de 2010 ne seront pas débloqués.
Alors est-ce qu'on se dirige vers un nouveau bras de fer ? Le premier avait fait des dégâts, et au final Georges Papandréou l'avait perdu, maintenant pour Oli Rehn, le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, « il faut réparer la confiance »
Fillon répond aux détracteurs de sa rigueur
Invité du 20 heures de TF1, lundi soir, François Fillon a répondu aux critiques adressées à son "plan d'équilibre des finances publiques". "Il y a 55% de réduction de dépenses contre 45% d'augmentations d'impôts sur mon plan pluriannuel", a-t-il argué, niant le fait que "les plus modestes soient les plus touchés". Et de tacler le PS, "un parti qui défend un retour à la retraite à 60 ans, (...) qui veut recruter des fonctionnaires dans ce contexte [de crise]".
La hausse de la TVA "parfaitement raisonnable"
Le projet de l'UMP pour 2012 élaboré "en liaison" avec la CDU allemande
L'Allemagne est décidément omniprésente dans le débat politique français autour de la fiscalité. Jeudi 27 octobre, Nicolas Sarkozy, à la télévision, a replacé au rang de priorité la "convergence" entre les modèles des deux pays. Dans la foulée, le ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, également chargé de l'élaboration du projet présidentiel de l'UMP pour 2012, a annoncé vendredi 28 octobre sur France Info que "pour la première fois", une partie du programme de la majorité sera réalisée "en liaison"pouvoir outre-Rhin. avec la CDU, le parti conservateur d'Angela Merkel, actuellement au pouvoir outre-Rhin.
"Je retournerai fin novembre à Berlin pour regarder un certain nombre de propositions, que ce soit sur la question de la compétitivité, de l'industrie, des PME et des TPE", a expliqué Bruno Le Maire.
Le délégué général de l'UMP chargé du projet a précisé que toutes les thématiques du programme ne seraient pas concernées : "Il y a des choses chez les Allemands qui ne correspondent pas à notre modèle et où eux pourraient s'inspirer de nous. Deux exemples très concrets : le salaire minimum (...) et la politique familiale." (voir dans la vidéo ci-dessus à 4'40)
Bruno Lemaire salue le "discours de vérité" de... par FranceInfo
En juin, le PS et le SPD ont signé une déclaration commune appelant à un "gouvernement économique européen", qu'ils souhaitent mettre en l'oeuvre en cas d'arrivée au pouvoir dans les deux pays. Après l'élection présidentielle française en 2012, l'Allemagne connaîtra des élection générales l'année suivante, en 2013.