TOUT EST DIT

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vendredi 9 octobre 2009

Nobel : la presse américaine dénonce un prix "prématuré"

"Au réveil, je suis allé sur le site du New York Times, écrit Richard Kim, du site de gauche progressiste The Nation, et j'ai cru que j'étais en fait sur le site The Onion [un site satirique, ndlr]", à propos de l'attribution, vendredi 9 octobre, du prix Nobel de la paix à Barack Obama. "Je ferais mieux de refermer les yeux et de me réveiller dans la réalité", poursuit-il.
Pourtant, ce n'est pas un rêve. Barack Obama a bien été désigné par le comité Nobel, et "quiconque pense que ce prix est sans précédent, n'avait pas bien fait attention auparavant", défend Robert Naiman, de Common Dreams. Le site de gauche est un des rares à défendre ce prix récompensant les promesses et les efforts du président américain. Pour lui, c'est de la même manière que Desmond Tutu avait reçu, en 1984, le prix avant que l'apartheid ne soit totalement éradiqué d'Afrique du Sud. Ce prix l'avait justement aidé à accomplir cette tâche. "C'est ce que le comité Nobel essaie de faire pour Obama", conclut Robert Naiman.

Mais la voix de Common Dreams semble bien seule dans le concert de commentaires étonnés. Massimo Calabresi de l'hebdomadaire Time y voit une "accolade prématurée, d'ordinaire réservée à ceux qui ont atteint des résultats considérables et tangibles dans la poursuite de la paix". "Ces résultats considérables", l'ensemble de la presse américaine souligne que M. Obama ne les a pas encore accomplis. Pour Andrew Leonard, du site Internet Salon, "Barack Obama tente de construire un système de soins, de réparer la machine économique, de prévenir le réchauffement climatique sans oublier de sortir les troupes d'Irak et de trouver une solution au conflit afghan. S'il réussit tout cela, il méritera un prix. Mais certainement pas encore". Un chroniqueur de Slate, John Dickerson, note ironiquement qu'après avoir perdu les Jeux olympiques, vendredi 2 octobre, et avoir remporté le Nobel, vendredi 9, Barack Obama "devrait garder un créneau libre dans son agenda vendredi prochain, car apparemment tout peut arriver".

LES CONSERVATEUR TRÈS CRITIQUES

Les éditorialistes conservateurs vont plus loin dans leur critique de ce prix. Mark Halperin, qui tient le blog politique du Time, The Page, explique : "Les personnes critiques envers Barack Obama l'accusent depuis longtemps de se contenter de discourir (…). Cette incroyable décision de lui attribuer le Nobel simplement sur sa rhétorique va rendre plus furieux ses détracteurs qu'elle ne va contenter ses supporteurs."

En effet, Glen Greenwald, sur Salon, estime que le comité Nobel s'est "ridiculisé". Les éditorialistes du conservateur Weekly Standard s'en donnent à cœur joie, remerciant le Comité, qui leur épargne ainsi des difficultés pour trouver leurs blagues de la semaine. Plus sérieusement, l'un d'eux fait remarquer qu'au moment des nominations pour le Nobel Barack Obama n'était à la Maison Blanche que depuis onze jours. "En 2010, note Jennyfer Robin, de Commentarymagazine.com, le prix ira à Mahmoud Ahmadinejad pour avoir accepté de s'asseoir à la table des négociations."

Mickey Kaus, de Slate, avait bien un conseil à donner à Barack Obama : "Qu'il ne l'accepte pas ! Qu'il refuse poliment. Qu'il dise être honoré, mais qu'il n'a pas encore eu le temps d'accomplir les tâches qu'il souhaite. Résultat : il obtient tout de même la gloire venant de la récompense et fait un pas vers la résolution de son problème narcissique." Mais Barack Obama a déjà annoncé qu'il irait en personne recevoir son prix à Oslo.
Antonin Sabot

Barack Obama "étonné et touché" par le prix Nobel de la paix#

Lors d'une courte allocution prononcée devant la Maison Blanche, Barack Obama s'est dit "étonné" et "touché" par le prix Nobel qui lui a été décerné, vendredi 9 octobre. "Ce matin, en écoutant les nouvelles, ma fille est entrée et m'a dit : 'Papa, tu es Prix Nobel de la paix'", a-t-il déclaré.

"C'est une surprise, quelque chose qui me touche au plus profond de moi-même", a poursuivi le président américain, avec une certaine humilité. "Pour être honnête, je n'ai pas l'impression que je mérite de me retrouver en compagnie de tant de personnalités qui ont transformé leur époque et qui ont été récompensées par ce prix."


"Ce prix reflète le monde que les Américains et d'autres essaient de construire, à la hauteur des attentes de nos Pères fondateurs", a-t-il estimé, voyant dans ce prix "un appel à relever des défis", notamment sur les armes nucléaires et la question du changement climatique. "Ces défis peuvent être relevés à condition qu'ils ne soient pas portés par une seule personne", a-t-il prévenu.

"Voilà pourquoi mon gouvernement cherche à ouvrir une nouvelle ère ou l'ensemble des nations portent la responsabilité d'établir la paix. Toutes les nations ont la responsabilité de démontrer leurs intentions pacifiques", a-t-il expliqué.

Barack Obama a ainsi dit vouloir "redéfinir la manière dont nous nous percevons les uns les autres, favoriser le dialogue interculturel et interreligieux", qui doit être "basé sur le respect réciproque".

French 'boy sex' minister defiant

A French politician has refused to resign over comments that he enjoyed paying for "boys" in Thailand.

Frederic Mitterrand, 62, the culture minister, denied that passages of his book, The Bad Life, described sexual encounters with underage boys.

Interviewed on French TV, he condemned sex tourism and paedophilia, saying he had only paid for sex with men his age.

Mr Mitterrand, nephew of late President Francois Mitterrand, faced criticism from left and right in recent weeks.
His book was little-noticed when it was first published in 2005.

However it returned to the headlines after Mr Mitterrand made an impassioned defence of film director Roman Polanski, who was recently arrested in Switzerland on child sex charges.

Mr Mitterrand said the behaviour of the United States, in seeking his extradition, was callous and "horrifying".

His comments in support of Polanski led the right-wing National Front to lead the criticism of Mr Mitterrand over events in his past.

France's Socialist opposition has also been sharply critical of Mr Mitterrand.

'Not a crime'

Mr Mitterrand appeared on a French TV news programme on Thursday evening visibly angry and far from apologetic.

"I absolutely condemn sexual tourism [and] I condemn paedophilia in which I have never in any way participated," Mr Mitterrand said.
"All the people who accuse me of that type of thing should be ashamed."

People "should not confuse paedophilia and homosexuality", the culture minister insisted, describing his actions in Thailand as an error - "without a doubt" - but not a crime.

"Each time I was with people who were my age, or who were five years younger - there wasn't the slightest ambiguity - and who were consenting," he said.

Mr Mitterrand said he retained the confidence of current President Nicolas Sarkozy and that he had not offered to resign over the controversy.

He had committed what he thought was an "offence against... human dignity", but strongly denied any accusations of illegal sexual activities.

'Kind of a diva'

French political analyst Michel Gurfinkiel said Mr Mitterrand's description of sexual encounters in the book was clearly referring to young adults, rather than minors.

"He very clearly talks about young adults and not minors," Mr Gurfinkiel told the BBC's The World Today programme.

He added that should the "media storm" surrounding the story continue into the weekend Mr Mitterrand may well have to resign, but that his position may well be safe should coverage fade away.

"[Mitterrand] is seen as a kind of a diva, and a lot of people love to hate him for that," said Mr Gurfinkiel.

When Mr Mitterrand's book, described by his publishers as a novel based on autobiography, was written, it received literary praise and did not generate controversy.

When he was appointed to the French government in June 2009 Mr Sarkozy described his new minister as "talented and courageous".

Barack Obama Prix Nobel de la paix

Le prix Nobel de la paix 2009 a été attribué, vendredi 9 octobre au président américain, Barack Obama, "pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples", a annoncé le jury du prix à Oslo. Le premier Afro-Américain élu à la Maison Blanche a lancé des appels en faveur d'un monde sans armes nucléaires et s'emploie à relancer le processus de paix israélo-palestinien, depuis son investiture en janvier dernier.
En septembre, Barack Obama avait présidé une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, qui avait entériné à l'unanimité une résolution, rédigée par les Etats-Unis, appelant les pays nucléarisés à démanteler leurs arsenaux. Obama est le troisième Américain membre du Parti démocrate à recevoir le Nobel de la paix depuis le début du XXIe siècle, après l'ancien président Jimmy Carter (2002) et l'ancien vice-président Al Gore (2007).

Il rejoint ainsi d'autres chefs d'Etat ou de gouvernement qui ont reçu cette distinction alors qu'ils étaient en exercice, le Russe Mikhaïl Gorbatchev en 1990, l'Israélien Yitzhak Rabin et le Palestinien Yasser Arafat en 1994. Parmi les deux cent cinq candidats au Nobel de la paix, figuraient notamment trente-trois organisations, des hommes politiques, des militants des droits des femmes, etc.

Si aucun favori ne semblait se dégager clairement, certains noms étaient plus souvent cités, tels l'opposant zimbabwéen, devenu premier ministre, Morgan Tsvangirai, le médecin congolais Denis Mukwege, qui soigne les femmes victimes de violences sexuelles liées à la guerre civile, le dissident chinois Hu-Jia, l'ancien chancelier allemand Helmut Kohl ou encore la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt. Le président américain ne figurait pas parmi les favoris.
MERDE ALORS !!! QU'A-T-IL FAIT DE CONCRET POUR MÉRITER CE TITRE ? RIEN ABSOLUMENT RIEN, JE NE COMPRENDS PAS LES MOTIVATIONS DE CEUX QUI SE SONT DÉCIDÉS A LUI ATTRIBUER CE PRIX.

Mitterrand "C'est une bombe à fragmentation pour l'Ump"

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