"Le gouvernement a tout fait pour ménager les entreprises"
envoyé par lemondefr. - Regardez les dernières vidéos d'actu.
VOTRE FUTUR EST FAIT DE CE QUE VOUS FAITES AUJOURD'HUI, PAS DE CE QUE VOUS FEREZ DEMAIN
La presse anglo-saxonne épingle une nouvelle fois Nicolas Sarkozy. Après The Economist, qui s'était moqué du "président qui rétrécit" début septembre, c'est au tour de l'hebdomadaire américain Newsweek de choisir le chef de l'Etat français pour illustrer sa "une", dans son édition européenne datée du 4 octobre. Ce sur un sujet bien précis : la montée de l'extrême droite en Europe.
Après les retraites, l'immigration. L'Assemblée s'attaque à un nouveau pavé lancé dans la mare par le gouvernement. Alors que l'opposition est prête à batailler, Eric Besson défend son projet de loi dont il espère qu'il fera des immigrés de "bons Français"
Les députés ont démarré hier l'examen d'un dossier très polémique, celui de la loi sur l'immigration. Cinquième texte de ce type en sept ans, la nouvelle mouture concoctée par Eric Besson est une réforme fleuve : près de 90 articles et 500 amendements déposés, notamment pour intégrer les propositions du chef de l'Etat lors de son désormais célèbre discours de Grenoble, le 30 juillet dernier. "Si mon ministère peut être une machine à fabriquer de bons Français, je serais très heureux.", a déclaré le ministre, qui s'est armé de mesures choc.
Punir plus sévèrement les mariages gris
Eric Besson avait inventé le terme de "mariages gris" pour qualifier l'"escroquerie sentimentale à but migratoire", c'est-à-dire un ressortissant étranger qui se marie avec un citoyen français, dans le sens but d'obtenir des papiers et ce au détriment de son nouveau partenaire. La loi "immigration, intégration et nationalité" prévoit que la peine pour ce délit passe à sept ans d'emprisonnement doublés d'une amende de 30.000 euros, contre cinq ans et 15.000 euros actuellement.
La directive européenne "retour"
Cette directive européenne, adoptée le 18 juin 2008, prévoit qu'un étranger en situation irrégulière renvoyé vers son pays peut être interdit de séjourner sur tout le territoire européen pendant une durée maximale de cinq ans. Le texte prévoit sa transposition dans le droit français.
Déchoir la nationalité des criminels
Nicolas Sarkozy avait donné le ton en souhaitant que l'on retire la nationalité française "à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police ou d'un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique". La nationalité pourra être retirée si elle a été acquise moins de dix ans avant les faits et seulement si "l'auteur des violences" n'en devient pas apatride.
Faciliter les expulsions
Le rôle des juges des libertés et de la détention (JLD) est affaibli par le projet de loi, qui prévoit que ces magistrats ne peuvent être saisis que cinq jours après le début de la rétention, contre 48 heures auparavant, ce qui donne tout le temps au juge administratif d'accepter la mesure d'éloignement sans avis préalable d'un JLD. De plus, la majorité souhaite que les résidents de l'Union européenne puissent aussi être expulsés en cas d'"abus d'un court séjour", c'est-à-dire quand un Européen fait des allers-retours de trois mois "dans le but de se maintenir sur le territoire". Les mesures d'éloignement pourraient aussi être déclenchées si l'immigré européen constitue "une charge déraisonnable pour le système d'assistance sociale".
Une bataille pour les "bons Français"
L'opposition critique vivement ce projet de loi, qui stigmatise les immigrés et vise en particulier les populations roms. Ce projet "va toujours plus loin dans l'arbitraire et la dissimulation des irrégularités commises par l'administration", déplore Sandrine Mazetier, députée de Paris et secrétaire nationale du parti socialiste en charge de l'immigration. Pour ce qui est de la déchéance de nationalité, l'opposition a foi dans le jugement du Conseil constitutionnel qui pourra difficilement accepter ce projet. L'article 1 de la Constitution protège en effet "l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion", à l'exception près des terroristes. Mais cela n'arrête pas le ministre Besson, qui défend bec et ongles sa loi : "Si cela vous choque que des étrangers deviennent de "bons petits Français", moi je trouve que c'est une excellente nouvelle", a-t-il déclaré au Parisien qui précise sa vision de la France : "être des "bons Français", ça ne veut pas dire renier son histoire, ses origines ou sa culture françaises". Le débat parlementaire est donc engagé à l'Assemblée, mais avec une majorité de députés UMP dans l'Hémicycle, "la bataille sera rude", avoue Sandrine Mazetier.
L'examen de la solidité des systèmes financiers par l'institution multilatérale est désormais obligatoire pour 25 pays. Ceux-ci représentent 90 % de la finance mondiale et 80 % de l'activité économique internationale.
Ce sera désormais obligatoire. Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, lundi soir, l'obligation pour vingt-cinq de ses pays membres de se soumettre à l'examen de la solidité de leur système financier. Cette évaluation, créée dans le sillage de la crise asiatique de 1997-1998, était jusqu'à maintenant effectuée à la demande des pays sur une base volontaire et non contraignante. Plus communément appelé « programme d'évaluation du secteur financier », cette revue, qui sera réalisée au moins tous les cinq ans, fera désormais partie du rapport effectué régulièrement par le Fonds sur la politique économique de ses membres, le fameux « article IV ».
Les vingt-cinq pays concernés par cette nouvelle approche représentent, selon l'institution, près de 90 % du système financier global et environ 80 % de l'activité économique internationale. Parmi eux, quinze pays sont membres du G20. L'ensemble des membres du G7 auxquels se rajoutent douze pays d'Europe de l'Ouest et l'Australie, les économies asiatiques nouvellement développées comme la Corée du Sud ou Singapour et d'autres économies émergentes à l'instar du Brésil, de la Chine et de l'Inde devront donc passer régulièrement sous les fourches Caudines des experts du FMI.
Sur le plan pratique, les experts mandatés par l'institution étudieront, entre autres, le mode de gestion des crises des pays, effectueront leurs propres « stress tests » des établissements financiers, analyseront les facilités pour les banques d'accéder aux liquidités fournies par la banque centrale tout en évaluant les modalités nationales de mise en faillite des établissements financiers. Les liens existant au niveau transfrontalier entre établissements financiers, les flux de capitaux entrant et sortant d'un pays et l'impact d'une éventuelle crise locale sur les autres pays seront également abordés.
C'est donc une véritable mise à nu d'un système financier qui sera mise en oeuvre afin d'éviter, autant que faire se peut, la répétition d'une crise comparable à celle qui sévit depuis plus de trois ans. Ce renforcement du rôle de surveillance du FMI s'inscrit en droite ligne des engagements des leaders du G20 de ne plus permettre un tel séisme et de mieux réguler l'activité du monde financier. La nouvelle approche de l'institution internationale est d'autant plus significative qu'avant la crise économique et financière actuelle les Etats-Unis s'étaient toujours opposés à ce que leur système financier soit évalué par le Fonds. Comme l'a révélé le FMI, plus des trois quarts des pays membres avaient pourtant demandé une telle évaluation de leur système financier avant la crise. Sans préjuger des résultats, les experts du FMI auraient peut-être pu détecter la dangerosité du développement du marché des « subprimes » et appeler à une réorganisation du marché aux Etats-Unis. Crise aidant, des programmes d'évaluation sont actuellement menés en Indonésie, en Chine et aux Etats-Unis. Reste à savoir quel sera l'accueil de l'avis donné par le FMI sur le système financier d'un pays. En 2009, lorsque l'institution avait donné sa propre évaluation des pertes potentielles des banques européennes au regard de leurs portefeuilles de créances, bon nombre de leaders politiques et économiques avaient contesté la méthode utilisée. S'inspirant des standards américains, celle-ci avait été fortement mise en cause puisqu'elle ne tenait pas compte des spécificités européennes. Verra-t-on les mêmes reproches adressés aux évaluations des systèmes financiers ?
Il s'agit d'un contrecoup logique de la reprise et du rebond des recettes fiscales et sociales.
Le projet de loi de programmation des finances publiques présenté mercredi en Conseil des ministres prévoira une nette remontée du taux de prélèvements obligatoires l'année prochaine. Celui-ci était tombé à 41,6% de produit intérieur brut (PIB) en 2009 (après un pic à 43,9% en 2006), en raison de l'effondrement des rentrées d'impôts pendant la récession.
Contrecoup logique de la reprise, et du rebond des recettes fiscales et sociales que Bercy constate actuellement, il devrait remonter à 41,9% de PIB cette année et à 42,9% de PIB en 2011. Les 10 milliards d'euros de recettes supplémentaires attendus avec le plan de réduction des niches fiscales et sociales vont aussi contribuer à ce mouvement l'année prochaine. En 2012, le taux de « PO » atteindrait 43,2% de PIB, selon le gouvernement, soit exactement le niveau de 2007.
Ce n'est pas un hasard : les mesures décidées sur les recettes ce mois-ci visaient tout à la fois à conforter le respect des engagements sur le déficit public sans que ne soit dépassé, en fin de législature, le niveau de pression fiscale constaté au moment de l'élection de Nicolas Sarkozy. Celui-ci s'était alors engagé à réduire le taux de prélèvements obligatoires de 4 points en dix ans. C'était avant le déclenchement de la crise et l'envolée du déficit public.
Jean-Marc Ayrault - Député socialiste, Maire de Nantes, président de la communauté urbaine de Nantes Métropole, condamné le 19 décembre 1997 à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende, pour "délit de favoritisme dans l'attribution d'un marché public".
Arnaud Montebourg - Ministre du Redressement Productif, président du Conseil Général de Saône-et-Loire, condamné le 23 mai 2012 par le tribunal de grande instance de Paris à 1 euro de dommages et intérêts à verser à chacun des cinq demandeurs et 3000 euros au titre des frais de justice pour "injure publique". Il a fait appel de ce jugement.
Il n'y a pas lieu de désespérer parce que comme l'a dit Margaret Thatcher : "Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres"
INAPTOCRATIE : un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs en diminution continuelle.
A l'école primaire des socialistes, on apprend les 4 opérations :
- L'addition des impôts Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba. |
« Le gouvernement a un bras long et un bras court ; le long sert à prendre et arrive partout, le bras court sert à donner, mais il arrive seulement à ceux qui sont tout près. » Ignazio Silone |
Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent
C’est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j’ai besoin de les dire.
— Ségolène Royal
J’étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui
— Manuel Valls
«Le “canard boiteux” n'est pas à Florange, mais à Matignon! Il n'y a ni cap, ni vision.» RACHIDA DATI
La droite et la gauche, ce n’est pas la même chose
— Pierre Mauroy
Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le syndicalisme, c’est le contraire
— Henri Jeanson
Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit
— Ségolène Royal
Stéphane Hessel à propos de Hollande:
"On n'en fera pas un Roosevelt !"
Le plus souvent, la liberté d’expression est mal comprise : chacun la revendique pour soi et pour ses amis, c’est-à-dire pour ceux dont on partage les opinions. Il s’agit de la liberté d’expression facile, qui donne lieu à un rituel de célébration inlassablement renouvelé. Mais la défense de la liberté d’expression au sens fort est plus rare. Elle devient en effet plus difficile à pratiquer dès qu’il s’agit d’exiger cette liberté pour ceux qui sont attachés à des idées très différentes, voire totalement opposées à celles que l’on chérit soi-même. C’est alors que la liberté d’expression prend toute sa signification politique : elle devient un combat pour autrui. Pour que « l’autre » puisse professer des opinions auxquelles je suis hostile.
Robert Redeker
Etre homme politique, c’est être capable de dire à l’avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l’année prochaine. Et d’être capable, après, d’expliquer pourquoi rien de tout cela ne s’est produit.— Winston Churchill
Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l’oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c’est quand il remue les lèvres qu’il ment.— Baptiste Foisy
LA VÉRITABLE "EXCEPTION FRANÇAISE": CE SONT LES MÊMES CITOYENS QUI DÉPLORENT QU'UN GOUVERNEMENT N'AIT PAS CONCRÉTISÉ DAVANTAGE DE PROJETS ET QUI, À LA PREMIÈRE VELLÉITÉ DE RÉFORME, DESCENDENT DANS LA RUE