TOUT EST DIT

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dimanche 27 septembre 2009

Angela Merkel à qui-perd-gagne

Elle devrait rester à la tête du pays après les législatives de dimanche. Mais avec quelle majorité?
Angela Merkel se prépare à une victoire au goût de défaite, à la veille des élections législatives allemandes. La chancelière pourrait rester à la tête du pays, mais apparaître dimanche soir comme la grande perdante du scrutin. Avec 35 % des intentions de vote, son parti, la CDU-CSU, conserve la pole position dans la course à la chancellerie, mais son avance diminue sondage après sondage. De quoi plomber les rêves d’Angela Merkel, qui souhaite depuis des années former un gouvernement avec les libéraux du FDP. A deux jours du scrutin, le bloc conservateurs-libéraux n’était plus crédité que de 46 à 48 % des voix. L’hypothèse d’une poursuite de la grande coalition se profile.

Toujours sûr de lui, Guido Westerwelle, le président du FDP, persiste pourtant à croire à la victoire. Son parti sortirait alors de onze années d’opposition. C’est l’un des paradoxes d’une campagne électorale assez morne où les deux principaux protagonistes ont eu du mal à se différencier : un parti prônant la déréglementation tous azimuts tire son épingle du jeu en ces temps de crise internationale. "Traditionnellement, le FDP est le parti de l’économie. C’est un parti d’experts avec une image sérieuse, qui rassure", décrypte le politologue Christian Callies, de la Freie Universität de Berlin. Le FDP est la formation politique qui gagnerait le plus de voix par rapport à 2005.

A l’opposé, avec une chute de 8 à 12 points, le SPD se prépare à son plus mauvais score de l’après-guerre. Les sociaux-démocrates paient les pots cassés de la grande coalition. "Le grand public attribue les succès du gouvernement au chancelier, en l’occurrence à Angela Merkel", explique Oskar Niedermayer, chercheur en sciences politiques à Berlin. Pourtant, Frank-Walter Steinmeier, le leader des sociaux-démocrates, s’est révélé bien meilleur cheval que prévu. Le vice-chancelier est sorti vainqueur du débat télévisé qui l’a opposé à Angela Merkel, et a réduit l’écart. En deux semaines, il a gagné quatre points, passant de 22 à 26 % des intentions de vote. A l’aise dans cette nouvelle posture de challenger provocateur, ce bureaucrate, pour sa première élection, a hier encore montré son assurance : "Me présenter une seconde fois ? Pourquoi pas… comme chancelier sortant !"

Comme il le dit lui-même, il est porté par une opinion publique foncièrement à gauche. Le SPD, les Verts (12 %) et l’extrême gauche Die Linke (11 %) rallient ensemble plus de voix que le bloc de droite. Mais les sociaux-démocrates ne veulent pas d’une alliance avec Die Linke, car elle regroupe des anciens communistes du régime est-allemand. Ce nouveau parti, mené par le charismatique Oskar Lafontaine, a le vent en poupe. Et il entend demain capitaliser les succès engrangés localement.

QUAND DSK IGNORE OBAMA

LA GROSSESSE DES HOMMES.

D’un côté, EllaOne, superpilule du lendemain, très bientôt sur le marché européen, efficace jusqu’à cinq jours après un rapport sexuel non protégé. De l’autre, une campagne épatante de l’Inpes, qui incite les hommes à s’intéresser à la grossesse. À la veille de la Journée mondiale de la contraception, ces deux dispositifs affichent le même objectif : réduire le nombre d’avortements.


Un jeune homme entre, fébrile, dans des toilettes. Dans ses mains, un test de grossesse. Tremblant, il parcourt la notice, puis lit le résultat. Il sort, ébahi, puis inspecte sa silhouette de profil dans le miroir. Le spot, muet, se termine par un slogan tonitruant : « Faut-il que les hommes tombent enceintes pour que la contraception nous concerne tous ? » Un message fort et un concept original à l’attention des 18-30 ans. Cette campagne de communication de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) est actuellement déclinée à la télévision, à la radio et sur Internet. « Il est important de considérer le couple, et non pas la femme seule, dans la démarche du choix de la contraception et de son suivi », nous explique-t-on à l’Inpes.
Marie-Pierre Martinet, secrétaire générale du Mouvement français pour le Planning familial, salue cette campagne : « Une étude de la mutuelle LMDE a montré qu’une majorité de jeunes hommes ignore si leur copine est sous contraception et que ceux qui le savent n’ont en revanche aucune idée de la méthode choisie.
Ce n’est pas qu’une histoire de nanas, il faut sensibiliser les garçons. »

De la sensibilisation, mais aussi des actes. L’Agence européenne pour l’évaluation des médicaments (EMEA) s’apprête à donner son aval pour la commercialisation d’EllaOne, la pilule dite « du surlendemain », produite par le laboratoire français HRA Pharma. Elle serait efficace à 97 % et jusqu’à cinq jours après un rapport sexuel non protégé, contre quarante-huit heures pour la pilule
« classique » du lendemain, la Norlevo.
Le hic ? Son prix et son accessibilité. EllaOne n’est pas remboursée par la Sécurité sociale et son coût se chiffrerait aux alentours de 50 euros. Norlevo coûte 7,60 euros, a été disponible en vente libre dès sa mise sur le marché, alors qu’il faudra une ordonnance pour obtenir EllaOne. Une situation qui révolte le Planning familial.
« Cette pilule d’urgence doit pouvoir être délivrée sans ordonnance : pharmacies, infirmeries scolaires, centres de planification… et être remboursée, donc accessible financièrement au plus grand nombre et gratuite pour les mineures », déplore Marie-Pierre Martinet.
EllaOne est plébiscitée par les gynécologues autant que par les associations. « Quand l’accident arrive un samedi soir et que l’on ne trouve une pharmacie que le lundi ou le mardi, il est trop tard. Or les jeunes filles reportent souvent l’achat de la pilule du lendemain, n’osent pas et traînent dans la démarche », explique le docteur Marc-Alain Rozan, président du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof). « Aujourd’hui, il y a 200 000 I. V. G. par an pour 800 000 naissances. Si l’on veut lutter contre l’avortement, cette pilule est une très bonne solution. Je vois tous les jours des jeunes filles qui préfèrent l’I. V. G. à une pilule payante parce que c’est gratuit et anonyme. »

Mais n’y a-t-il pas un risque de relâchement dans la planification de la contraception si les femmes savent que ce dispositif si efficace existe en vente libre ? « Aucune inquiétude, poursuit Marie-Pierre Martinet. On présente souvent les contraceptifs d’urgence comme des solutions anti-tête de linotte, mais les femmes sont conscientes des enjeux. Les deux tiers des I. V. G. ont lieu alors que la femme est sous contraception, cela veut bien dire qu’il y a un problème dans le choix de la méthode. »
Autrement dit, il faut sortir du tout-pilule, qui est bien loin de convenir à toutes les femmes. Et informer, encore et encore. C’est dans cette optique que l’Inpes, en plus de sa campagne miroir, propose depuis le 15 septembre une version relookée du site choisirsacontraception.fr, où l’ensemble des moyens existants sont expliqués. Les objectifs des pouvoirs publics, des médecins et des associations convergent : faire baisser le nombre d’avortements, dans un contexte où l’accès à l’I. V. G. chirurgicale est toujours compliqué, délais d’attente et clause de conscience obligent… Et s’il faut pour cela que les hommes, le temps d’un spot télé (1), angoissent pour un retard de règles et se demandent qui peut être la mère de leur enfant, on redemande de telles campagnes de sensibilisation.

Multizappeurs mais bons à rien

Selon une étude américaine, ceux qui passent toute la journée à jongler de leur portable à leur ordinateur n'arrivent plus à se concentrer.

Ordinateur, téléphone portable, télévision, iPod… il est tout à fait possible et très tentant d'utiliser ces appareils en même temps. On peut lire ses courriels et en envoyer tout en répondant au téléphone pendant qu'on écoute un CD et qu'on cherche sur Google le nom du prochain film qu'on aimerait bien aller voir, et tout cela sans pouvoir s'empêcher de lire son dernier SMS et de regarder à la télé Usain Bolt battre le record du monde du 100 mètres à Berlin. Certains ne supportent pas cet éclatement, ils peuvent parfois même en souffrir. D'autres, au contraire, s'y complaisent. En anglais, on les appelle les multitaskers («multitâcheurs»), un terme dérivé de l'informatique où un ordinateur est dit «multitâche» quand il est capable d'effectuer plusieurs programmes en parallèle.

Ce nouveau type de comportement se rencontre de plus en plus souvent et pas seulement chez les jeunes. Faut-il s'en inquiéter ? Peut-être, car faire plusieurs choses à la fois pourrait avoir à la longue des effets négatifs sur les performances cognitives de ceux qui s'y adonnent. C'est ce que montre une étude conduite par une équipe de chercheurs pilotée par Eyal Ophir, psychologue de l'Université de Stanford, en Californie, publiée dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences américaine (Pnas, 24 août 2009). Selon ses auteurs, il s'agit de la première étude consacrée aux «multitâcheurs chroniques».

«Des détails insignifiants»

Les chercheurs de Stanford ont d'abord défini un seuil à partir duquel une personne peut être considérée comme un authentique multitâcheur. À partir de là, ils ont recruté une centaine d'étudiants, comprenant pour moitié des multizappeurs invétérés et de l'autre des jeunes beaucoup moins accros de l'écran et du téléphone portable.

Les deux groupes ont subi ensuite trois tests différents. Dans le premier exercice, destiné à mesurer l'attention et la faculté à bien repérer les changements significatifs (des figures géométriques de couleur présentées dans des dispositions différentes), les résultats des multizappeurs n'ont pas été bons du tout par rapport à ceux de l'autre groupe.

Même chose dans le deuxième test destiné à comparer les capacités de mémorisation (des suites de lettres de l'alphabet dont quelques-unes répétées à plusieurs reprises). «Plus on a introduit un grand nombre de lettres, plus les multitâcheurs ont été mauvais», souligne Eyal Ophir.

Plus surprenant encore, les multizappeurs ont eu de mauvais résultats au troisième test, destiné à évaluer les capacités à passer d'une activité à l'autre (des chiffres et des lettres différentes présentées à plusieurs reprises avec une attention portée tantôt sur les unes ou sur les autres). «Nous cherchions en quoi les multitâcheurs étaient meilleurs, mais nous n'avons pas trouvé», résume Eyal Ophir. «Ils courent toujours après des détails insignifiants», renchérit Clifford Nass, l'un des professeurs qui a participé à l'étude.

Les chercheurs ne vont pas en rester là. Ils se demandent maintenant pourquoi il existe un tel écart entre les deux groupes. Les multitâcheurs ont-ils des difficultés à se concentrer parce qu'ils zappent trop ou sont-ils nés comme ça ?

Le grec en banlieue, c'est possible

Un professeur raconte son expérience. Comment, dans un lycée à la dérive, il a su donner à ses élèves le goût du grec. La culture classique, instrument de promotion sociale.

C'est une histoire vraie, qui commence mal et finit bien, comme les contes de fées. Pour certains de ses protagonistes, elle tient d'ailleurs du conte de fées. L'histoire, c'est Augustin d'Humières qui la raconte. Issu d'un milieu bourgeois, ce jeune agrégé de lettres classiques, diplômé d'un institut d'études politiques et d'une école d'art dramatique, est nommé dans un lycée des confins de l'Ile-de-France. L'établissement, coincé entre deux axes routiers, une usine et deux cités, accueille une population cosmopolite et défavorisée : les meilleurs élèves fuient ce lycée.

Les premiers chapitres sont tout simplement désespérants. L'auteur décrit un univers scolaire transformé en machine à perdre. Les enseignants, purs produits des IUFM et de la pensée unique, «inventifs et solidaires», semblent s'être donné le mot pour «bâtir le plus mauvais lycée de France». Dans cet établissement expérimental, l'objectif est que l'élève «se sente bien ». A cette fin, il importe de «dialoguer avec lui», de lui faire connaître «ses droits», de «le rendre acteur de son propre savoir». De recul en recul, le corps professoral se donne pour but, non de faire travailler les élèves, mais d'«éviter le conflit» avec eux.

A la suite d'on ne sait quel déclic, le professeur de lettres finit par se rebeller : il décide de prendre le contrepied du discours pédagogique dominant, bien qu'il reconnaisse, en souriant de lui-même, que rien ne le prédisposait à «une carrière de résistant». Augustin d'Humières ne tolère plus les retards en cours (pourtant permis par le règlement), fait apprendre des textes par cœur, et recopier vingt-cinq fois les fautes relevées dans les copies. Résultat : sa classe de première obtient la meilleure moyenne au bac de français, moyenne qui a doublé par rapport à l'année précédente. Les élèves, dès lors, lui marquent de la sympathie. «Finalement, souligne-t-il, pour qu'ils se "sentent bien" au lycée, le mieux était peut-être qu'ils y travaillent.»

L'année suivante, l'enseignant persiste, ce qui lui vaut des ennuis avec l'Inspection académique et ses collègues, qui incriminent des «méthodes pédagogiques d'un autre âge». Au nom de l'intérêt des élèves, d'Humières s'accroche. Et passe à une deuxième phase : l'opération « Mêtis ». Rien à voir avec le métissage, mais avec la mythologie : Mêtis, première épouse de Zeus et mère d'Athéna, est la déesse de la ruse...

Au bac, le grec est une matière à option. Tous les parents savent que les options permettent aux élèves les moins brillants de grignoter quelques points qui leur permettront d'obtenir l'examen. Alors, Augustin d'Humières, lors des journées d'inscription, joue les rabatteurs : il part à la chasse de volontaires pour le grec. «Le jour où je me suis retrouvé devant une classe de quatre-vingts élèves, s'amuse-t-il, j'ai commencé à considérer mon métier d'enseignant d'une façon un peu différente.»

L'expérience est vite concluante. Des élèves qui n'avaient jamais fait de grec, enfants de parents n'en ayant pas même entendu parler, y prennent goût. La langue ancienne, devenue nouvelle, prouve sa capacité à passionner. Pour les plus accrochés, elle constitue une gymnastique de l'esprit, qui les contraint à reprendre les bases du français pour comprendre la grammaire hellénique.

Inès, dont la mère vient du Zaïre et le père du Congo, confie à la journaliste Marion Van Renterghem ce que lui a apporté le grec et le latin appris dans les classes d'Augustin d'Humières : «Quand j'utilise ces mots-là, je vois bien que j'ai un truc en plus. Même moi, je m'en étonne. Je me sens intelligente. Le latin et le grec ont enrichi mon vocabulaire. Pour la culture générale, pour le français, c'est vraiment bien.»

Car le projet Mêtis repose sur l'appui donné au professeur par ses anciens élèves. Certains acceptent d'aller témoigner dans les collèges et les lycées de l'utilité d'apprendre les langues dites mortes, redevenues source de vie.

«Dans l'étrange mélange de familles, de pays, poursuit d'Humières, qui faisait se côtoyer chaque jour la famille polygame, la famille tamoule, la famille salafiste, la famille éclatée, la famille fatiguée, de toute cette diversité qui produisait un mélange absolument détonant, je me disais qu'il y avait peut-être autre chose à tirer qu'une équipe de foot.» Et pourquoi pas une compagnie théâtrale ? Ce sera le dernier axe de Mêtis.

Avec une vingtaine de lycéens, le professeur monte Le Songe d'une nuit d'été. Après Homère, c'est Shakespeare en banlieue. Les débuts sont difficiles, mais les élèves se prennent au jeu. La représentation, donnée devant 450 personnes, au théâtre municipal, sidère professeurs, élèves, parents et proviseurs qui ne reconnaissent pas, sur scène, les jeunes qu'ils côtoient tous les jours. «Le théâtre a changé tous ceux qui y ont participé, certains se sont métamorphosés», observe un comédien qui a aidé Augustin d'Humières.

Depuis longtemps, Jacqueline de Romilly mène croisade pour la sauvegarde des langues anciennes dans l'Education nationale. Elle a félicité les instigateurs de l'opération Mêtis : «J'ai toujours pensé qu'il fallait faire ce que vous faites: donner accès, par les racines mêmes, à notre culture.»

Grâce à Homère et à Shakespeare, Kévin, Salimata, Youssef, Fatima et quelques dizaines d'autres ne sont plus des déracinés : ils sont des héritiers. Gagner un tel pari est donc possible, en banlieue, dans les années 2000. Il n'y faut que la volonté. Et le courage.

Homère et Shakespeare en banlieue, d’Augustin d’Humières et Marion Van Renterghem, Grasset, 198 p., 18 €.

Le grand retour de Steve Jobs

Le PDG et cofondateur de la firme de Cupertino a fait son grand retour, mercredi, après avoir subi une greffe du foie.
Surprise générale. Sous un tonnerre d'applaudissements, mercredi soir, à San Francisco, Steve Jobs a fait son grand retour chez Apple à l'occasion de la traditionnelle conférence de rentrée. Le cofondateur n'était pas apparu en public depuis près d'un an. «Je suis très heureux d'être parmi vous. Comme certains d'entre eux vous le savent, il y a environ cinq mois, j'ai subi une greffe du foie. Ainsi, maintenant, j'ai le foie d'une personne d'environ 25 ans qui est mort dans un accident de voiture. Je ne serais pas là sans une telle générosité. Nous devrions tous être des donneurs d'organes», a expliqué Steve Jobs, toujours très maigre. Il a repris le travail fin juin, après six mois d'absence.

Pour son retour, le patron emblématique de l'entreprise a pu égrener des chiffres magiques : 30 millions d'iPhone ont été vendus, plus de 225 millions d'iPod dont 20 millions d'iPod touch ont été écoulés. Steve Jobs a ensuite présenté une nouvelle version du site de vente de musique en ligne et du logiciel iTunes 9. Désormais, les particuliers pourront télécharger des morceaux de musique accompagnés de vidéos et de bonus.

Si l'invitation à cette réunion était explicite : «it's only rock and roll but we like it» (c'est seulement du Rock'n Roll, mais nous apprécions cela), Apple ne s'est pas contenté de présenter des nouveautés dans la musique. Il a également raflé la mise dans les jeux vidéo. Le groupe propose désormais 21 178 jeux en ligne (dont le dernier Assassins Creed II édité par Ubisoft), contre 3 680 jeux pour la DS de Nintendo et seulement 607 pour la PSP de Sony.

Baisse des prix

Comme chaque année à l'approche des fêtes de Thanksgiving et de Noël, Apple a modernisé sa gamme d'iPod et baissé ses prix. La grande nouveauté c'est que les iPod nano (déjà 100 millions d'exemplaires ont été écoulés) seront équipés d'une caméra vidéo, d'une radio FM, d'un enregistreur vocal et d'un podomètre. Le tout, sans augmenter le prix. En revanche, les prix des iPod touch baissent. Celui de base (8 Giga) coûtera désormais 199 dollars et le plus performant (64 Giga) sera vendu 399 dollars. Apple souligne qu'à chaque baisse de prix, les ventes sont relancées. Côté iPod classiques, Apple a complété sa gamme avec un appareil à très grande capacité (160 Giga) à 249 dollars.

Apple renforce toujours son emprise sur le marché de la vente de musique, grâce à son site iTunes Music Store ouvert en 2003. Ce site distribue à lui seul 25 % de la musique aux États-Unis, loin devant Wal-Mart et Amazon. Sur le marché des applications, Apple est également très loin devant tous ses concurrents avec son site AppStore qui propose 75 000 logiciels et qui a déjà généré 1,8 milliard de téléchargements.

Toujours pas de Beatles

En revanche, les aficionados d'Apple peuvent être déçus. Ils ne pourront toujours pas télécharger les Beatles. Les ayants-droits de la maison de disque du groupe de Liverpool ont toujours refusé d'être présents sur iTunes, en raison d'une guerre qui a opposé les deux pommes : le label Apple Corps face à Apple Inc..