mardi 17 juillet 2012
République exemplaire ? La gauche touche le fond !
République exemplaire ? Les électeurs de Hollande en sont
pour leurs frais. Le problème est que c'est la France tout entière qui
paye. Le changement, ça n'est pas maintenant !
Et puis souvenez-vous de Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire et Moi président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d'intérêts.
Quelle plaisanterie...
On se souvient tous des catastrophiques débuts de Flamby Hollande, entre avions foudroyés, jets privés Tulle-Paris, chaise vide à l'OTAN et signature du Pacte de Stabilité [1].
Mais il y a pire que Air Sarko One devenu Air Flamby, pire que le pavillon de la Lanterne à Versailles utilisé par le président de la République, pire que le restaurant le Laurent. Le pire, c'est l'arrogance du PS.
On a des comportements de népotisme avéré, bien peu digne des idéaux moraux élevés dans lesquels les socialos gauchistes aiment se draper.
Que dire du fait qu'Audrey Pulvar (journaliste), compagne d'Arnaud Montebourg (ministre du redressement productif), trouve un (top) job au sein des Inrockuptibles, un magazine possédé par Matthieu Pigasse, un banquier d'affaires soutien financier du Parti Socialiste ? Que se passera t-il quand Lazard, l'employeur de Pigasse, voudra, de manière parfaitement légitime, conseiller PSA, Sanofi ou toute autre entreprise du CAC 40 ?
Est-il normal que les conjoints de ministres soient recrutés dans les cabinets ministériels ?
Les électeurs de Hollande en sont pour leurs frais. Le problème est que c'est la France tout entière qui paye. Le changement, ça n'est pas maintenant !
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Sur le web
Note :
- Lire Alors, finalement contents de Hollande-Ayrault ?, un billet du 7 Juillet 2012, et La déception Flamby (pour celles et ceux qui y ont cru, un billet du 3 juillet 2012. ↩
Jean-Marie Le Guen s'engage pour la faillite de l'industrie du tabac en France
Le député Jean-Marie Le Guen estime ce lundi dans les colonnes du Parisien qu’il fallait taxer les « superprofits » des fabricants de tabac au motif que ces derniers – selon ses termes – sacrifient notre santé et les finances publiques des Français. Un bien beau moyen de faire partir de France l'industrie du tabac.
D’une part, et c’est un fumeur qui vous le dit, ce ne sont pas les cigarettiers qui sacrifient notre santé mais ce sont les fumeurs qui font le choix conscient de consommer un produit dont ils savent parfaitement qu’il n’est pas bon pour leur santé. Si le simple fait de gagner de l’argent grâce à la vente de tabac suffit à se rendre coupable de vouloir sacrifier la vie des honnêtes gens, alors, avec un prix de vente des cigarettes composé à 80% de taxes, le criminel en chef c’est l’État. Il suit de la remarque précédente qu’affirmer que l’industrie du tabac ruine nos finances publiques alors que les taxes que nous payons sur chaque paquet génèrent près de 13 milliards d’euros de rentrées fiscales annuelles, c’est décidément nous prendre pour des imbéciles. Enfin, il va de soi que si l’on ponctionne leurs profits, lesdits cigarettiers n’auront d’autre choix que d’augmenter leurs prix de vente… ou de mettre la clé sous la porte.
Gageons que d’ici quelques mois nous allons assister à la fermeture des dernières usines de cigarettes encore installées en France, à la disparition de quelques milliers de bureau de tabac et à une belle série de licenciements économiques dans toute la filière de distribution. Cela donnera sans doute l’occasion à l’un ou l’autre des imbéciles qui nous gouvernent de déclarer qu’il « n’accepte pas ».
« La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent », Albert Einstein
Fin de l'exonération des heures supplémentaires, hausse des impôts pour les salariés
En discussion ces jours-ci à l’Assemblée Nationale, le
collectif budgétaire du gouvernement veut revenir sur le mécanisme
emblématique de l'exonération des heures supplémentaires instauré en
2007 par la droite dans la loi TEPA (Travail, emploi et pouvoir
d’achat).
En discussion ces jours-ci à l’Assemblée Nationale, le collectif
budgétaire du gouvernement veut revenir sur le mécanisme emblématique de
l’exonération des charges sociales sur les heures supplémentaires
instauré en 2007 par la droite dans la loi TEPA (Travail, emploi et
pouvoir d’achat).
La tentation est donc grande pour la gauche de supprimer une mesure doublement symbolique : elle attaque ainsi la « réforme TEPA » contre laquelle elle s’est battue pendant la mandature précédente et elle récupère une partie des exonérations pour limiter le déficit budgétaire.
Or, si les entreprises - a fortiori celle de moins de 20 salariés – vont peu souffrir de cette réforme, c’est bel et bien les 9,5 millions de salariés bénéficiant de l’exonération de charges sociales et d’impôts sur les revenus de ces heures supplémentaires. Ainsi, plus de 20% des ménages Français vont perdre jusqu’à 1,3 milliards € jusqu’alors exonérés et 2,4 milliards € qu’ils devront à nouveau payer en charges sociales.
La fin des heures supplémentaires c’est donc 3,7 milliards € de moins pour près de 30% des ménages (foyers fiscaux), dans toutes les catégories de la population.
Cette mesure, devrait donc concerner les revenus de l’année 2012, à partir du premier juillet. En année pleine, c’est-à-dire pour les revenus 2013, les Français concernés subiront donc une augmentation d’impôts et de charges de près de 660 € (6,5 millions de ménages et 3,7 milliards €) par an et par ménage, si l’ensemble des exonérations sont abrogées. Le parti socialiste s’attaque donc bel et bien au pouvoir d’achat des Français.
Source des calculs : rapport Gorges / Mallot de l’Assemblée Nationale