mardi 28 février 2012
Sortez
du caniveau !
La « baston verbale », est une marque de la politique « made in France » à laquelle il serait dommage de renoncer au nom d’une quelconque modernité. Les petites phrases inamicales et les tweets vengeurs de cette campagne ne sont d’ailleurs qu’aimables chicaillas de cours de récré en comparaison à la violence (et au talent) des invectives d’un Clemenceau, aussi bien à l’égard du nationaliste Déroulède, convoqué épée à la main sur le pré, que du socialiste Jaurès traité de « couard ». Ces charges oratoires lui valurent le glorieux surnom de Tigre. Dans les années 1970, le ministre du Plan Alain Peyrefitte accusait Georges Marchais de préparer l’arrivée des chars soviétiques sur les Champs-Elysées. Le leader communiste répliquait en brandissant une photo du dit Peyrefitte aux côtés de Liliane Bettencourt (déjà) « portant un collier de diamants équivalent à 150 Smic ».
La différence avec la génération 2012, c’est que la méchanceté du propos servait une cause, un programme, un contenu. Clemenceau voulait la république contre Déroulède et la revanche sur l’Allemagne contre Jaurès. Marchais promettait la nationalisation de l’industrie et Peyrefite réclamait la libéralisation du rail et de l’électricité.
Le spectacle des mots, les petites phrases assassines mettent du piment dans une campagne quand elles servent la comparaison sur un fond solide, quand elles valorisent un programme crédible ou au contraire démontent non pas la personnalité d’un adversaire mais les projets et les propositions qu’il porte. Pour le moment, cette campagne n’existe que par cette mousse médiatique, amplifiée par le fameux buzz. L’invective, l’insulte, la parabole deviennent des finalités et non des outils au service d’idées. Il devient urgent de relever le niveau pour sortir du caniveau.
du caniveau !
La « baston verbale », est une marque de la politique « made in France » à laquelle il serait dommage de renoncer au nom d’une quelconque modernité. Les petites phrases inamicales et les tweets vengeurs de cette campagne ne sont d’ailleurs qu’aimables chicaillas de cours de récré en comparaison à la violence (et au talent) des invectives d’un Clemenceau, aussi bien à l’égard du nationaliste Déroulède, convoqué épée à la main sur le pré, que du socialiste Jaurès traité de « couard ». Ces charges oratoires lui valurent le glorieux surnom de Tigre. Dans les années 1970, le ministre du Plan Alain Peyrefitte accusait Georges Marchais de préparer l’arrivée des chars soviétiques sur les Champs-Elysées. Le leader communiste répliquait en brandissant une photo du dit Peyrefitte aux côtés de Liliane Bettencourt (déjà) « portant un collier de diamants équivalent à 150 Smic ».
La différence avec la génération 2012, c’est que la méchanceté du propos servait une cause, un programme, un contenu. Clemenceau voulait la république contre Déroulède et la revanche sur l’Allemagne contre Jaurès. Marchais promettait la nationalisation de l’industrie et Peyrefite réclamait la libéralisation du rail et de l’électricité.
Le spectacle des mots, les petites phrases assassines mettent du piment dans une campagne quand elles servent la comparaison sur un fond solide, quand elles valorisent un programme crédible ou au contraire démontent non pas la personnalité d’un adversaire mais les projets et les propositions qu’il porte. Pour le moment, cette campagne n’existe que par cette mousse médiatique, amplifiée par le fameux buzz. L’invective, l’insulte, la parabole deviennent des finalités et non des outils au service d’idées. Il devient urgent de relever le niveau pour sortir du caniveau.
Cafouillage au PS autour de l'impôt pour les très riches
Invité sur France 2 juste après l'annonce par François Hollande d'une nouvelle tranche d'impôt à 75%, Jérôme Cahuzac, chargé du budget dans l'équipe de campagne socialiste, a semblé découvrir cette mesure.
Au moment de l'annoncer lundi soir sur TF1, François Hollande a eu l'air le premier surpris par sa proposition. «Au-dessus de 1 million d'euros par mois, eh bien le taux d'imposition devra être de 75 %», assène le candidat socialiste à la présidentielle.
Mais l'instant d'après, son regard se perd un peu et l'on perçoit un flottement dans sa voix. C'est que François Hollande s'est empêtré dans ses chiffres. Profitant de la question d'un journaliste pour y réfléchir, il se reprend dans la foulée: «Juste une rectification: c'est un million d'euros par an, par rapport à cette imposition de 75%, donc à peu près 100.000 euros par mois».
Au premier abord, l'épisode peut paraître insignifiant: tout le monde peut se tromper. Mais quelques minutes plus tard sur la chaîne d'en face, France 2, la curieuse réaction d'un proche du candidat achève de mettre la puce à l'oreille du téléspectateur: François Hollande aurait-il tout simplement improvisé son annonce? Interrogé lors de l'émission «Mots croisés» sur cette mesure, le député PS Jérôme Cahuzac se montre en effet très prudent, même «circonspect» selon ses propres mots: «Je ne sais trop que vous dire (...). Vous me permettrez d'être plus circonspect que vous ne semblez ne l'être (...). J'attends de voir un peu ce qu'il en est vraiment». Problème: dans l'équipe de campagne de François Hollande, Jérôme Cahuzac est justement chargé du budget.
Mais l'instant d'après, son regard se perd un peu et l'on perçoit un flottement dans sa voix. C'est que François Hollande s'est empêtré dans ses chiffres. Profitant de la question d'un journaliste pour y réfléchir, il se reprend dans la foulée: «Juste une rectification: c'est un million d'euros par an, par rapport à cette imposition de 75%, donc à peu près 100.000 euros par mois».
Au premier abord, l'épisode peut paraître insignifiant: tout le monde peut se tromper. Mais quelques minutes plus tard sur la chaîne d'en face, France 2, la curieuse réaction d'un proche du candidat achève de mettre la puce à l'oreille du téléspectateur: François Hollande aurait-il tout simplement improvisé son annonce? Interrogé lors de l'émission «Mots croisés» sur cette mesure, le député PS Jérôme Cahuzac se montre en effet très prudent, même «circonspect» selon ses propres mots: «Je ne sais trop que vous dire (...). Vous me permettrez d'être plus circonspect que vous ne semblez ne l'être (...). J'attends de voir un peu ce qu'il en est vraiment». Problème: dans l'équipe de campagne de François Hollande, Jérôme Cahuzac est justement chargé du budget.
Désolé, cette vidéo n'est pas disponible sur votre appareil.
Un impôt de 75% sur les millionnaires
Lors de son passage dans l'émission Parole de candidat sur TF1, François Hollande a annoncé une nouvelle mesure dans son projet : une taxation de l'ordre de 75% des revenus annuels supérieurs à un million d'euros. Une annonce spectaculaire que son conseiller en fiscalité, le député Jérôme Cahuzac, a semblé découvrir le soir même.
"C'est une déclaration que je n'ai pas vue." Lundi soir, sur le plateau de Mots croisés sur France 2, Jérôme Cahuzac, le conseiller budget, finances et fiscalité de François Hollande, a semblé à la peine, face à ses contradicteurs de droite comme de gauche, pour commenter une nouvelle mesure de son candidat faite une heure plus tôt. "Je comprends la gêne de Jérôme Cahuzac. Et qui ne le serait pas à sa place...!", s'est même amusée la porte-parole de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, lors du débat. Le député socialiste, président de la commission des finances de l'Assemblée, n'était pas au courant que François Hollande venait d'annoncer lors de l'émission Parole de candidat, sur TF1, qu'il créerait, s'il était élu président de la République, un taux d'imposition "à 75%" pour les revenus "au-dessus d'un million d'euros" par an.
Deuxième candidat à la présidentielle à participer à l'émission, après François Bayrou et Eva Joly la semaine dernière, François Hollande a répondu à un panel de téléspectateurs ainsi qu'à des journalistes. Il a détaillé son programme, connu depuis le meeting du Bourget en janvier. Et il a annoncé de nouvelles mesures. "J'ai considéré, j'en fais ici l'annonce, qu'au-dessus d'un million d'euros par mois, le taux d'imposition devrait être de 75%. Ce n'est pas possible d'avoir ces niveaux de rémunération", a-t-il dit face aux Français invités par TF1 à lui poser des questions pendant 1h45, avant de rectifier : "Un million d'euros par an, donc à peu près 100.000 euros par mois". "J'ai appris les progressions considérables des rémunérations des patrons du CAC 40, deux millions d'euros par (an) en moyenne. Comment l'accepter?", a-t-il dit après avoir rappelé son projet d'une tranche à 45% pour les revenus supérieurs à 150.000 euros annuels. François Hollande a défendu "une règle simple : les revenus du capital doivent être taxés comme les revenus du travail".
Seulement 6.060 personnes concernées?
Une mesure pour le moins spectaculaire. Jusqu'en juillet dernier, avec le bouclier fiscal, supprimé par le gouvernement, les taux d'imposition des revenus étaient plafonnés à 50%. Là, le candidat socialiste veut crever le plafond. Toutefois, le nombre de millionnaires en revenus annuels reste très faible. Selon l'outil développé par l'économiste Thomas Piketty, proche du PS, seulement 6.060 personnes, sur les 20,2 millions de Français âgés de 18 ans et plus et travaillant à temps complet, gagne plus d'un million par an. Selon le député UMP Gilles Carrez, rapporteur de la commission des finances, 30.000 contribuables gagnent cette somme là chaque année. Il l'avait expliqué dans une proposition de loi visant à taxer les millionnaires, mais à hauteur de 1 à 2% supplémentaires (soit 41 ou 42%).
Cette annonce est peut-être aussi une main tendue aux autres candidats de gauche. Dans son programme, Europe Ecologie-Les Verts propose un taux d'imposition d'au moins 70% pour les très hauts revenus de l'ordre de trente fois le Smic, soit 500.000 euros annuels. Et le Front de gauche souhaite lui l'instauration d'un revenu maximum fixé à 360.000 euros. Au dessus, les personnes concernées seraient taxées à 100%, pour les revenus perçus au delà de cette limite.
Autre annonce, moins spectaculaire, du candidat socialiste : la création d'une "cotisation" pour financer la dépendance. "Il s'agira d'un pacte...c'est une contribution, oui, mais que toutes les personnes auront à payer", a-t-il répondu comme on lui demandait s'il s'agissait d'un impôt supplémentaire. "Si l'on commence très tôt, c'est un coût très faible", a-t-il affirmé. François Hollande a donc encore quelques mesures des impôts - en réserve.
POUR CE TRISTE SIRE LA SOLUTION EST DANS LES TAXES DIVERSES ET VARIÉES, ALORS QU"IL FAUT RÉDUIRE DRASTIQUEMENT LES DÉPENSES DE L' ÉTAT DLOUTON EN FONCTIONNAIRES ET AUTRES SÉNATEURS GRASSEMENT PAYÉS, ET LIBÉRER UN CAPITAL
PROPICE AUX INVESTISSEMENTS.
CE MONSIEUR EST UN SOT, SINON UN INCAPABLE OU UN IMPOSTEUR !!!
Inscription à :
Articles (Atom)