C’est devenu le grand jeu dans les conversations de ceux qui en rêvent comme de ceux qui le redoutent : va-t-il revenir ? Réponse : en dépit d’un discours très politique, il est prématuré de spéculer sur une candidature de Nicolas Sarkozy.
Premièrement, l’amertume n’est pas un tremplin. Nicolas Sarkozy a d’abord voulu mettre en scène une mobilisation pour effacer les effets financiers d’une sanction dont il porte la responsabilité. Quand on est le parti de l’ordre et que l’on a présidé la France, on assume et on ne se refait pas une santé sur le dos des institutions.
Alain Juppé le suggère à travers son respect de la chose jugée: ce serait un bien mauvais message que d’affaiblir la plus noble des juridictions. On a le droit de considérer que la loi, qui a aussi servi à invalider des députés de gauche, parfois pour des broutilles, est trop sévère. Mais il ne faut pas reprocher aux Sages, issus majoritairement de pouvoirs de droite (!), de l’appliquer.
Deuxièmement, si les sondages font de Nicolas Sarkozy le candidat plébiscité des militants UMP, ils signalent aussi qu'une majorité de Français souhaitent qu’il ne revienne pas. Ceux qui ont voté contre lui - plus que pour François Hollande - ne semblent pas tous prêts à se renier.
Les élections partielles l’ont montré : les malheurs de François Hollande, en nombre de voix, font davantage le bonheur des extrêmes et de l’abstention que de l’UMP.
Troisièmement, pour répondre aux préoccupations - chômage, impôts, sécurité - il faut un homme, un projet et une stratégie. L’homme sera choisi lors de la primaire de 2016, en ont décidé les militants. Le projet reste d’autant plus flou que le bilan du quinquennat n’a pas été dressé. La stratégie est source de désaccords majeurs, s’agissant notamment de la conduite à tenir vis-à-vis du Front national.
Enfin, cette affaire des 11 millions, qui s’ajoute à un passif de 44 millions, perturbe le calendrier de l’opposition. Mais alors que les Français souffrent, que le parti n’a pas le premier euro, et que les enquêtes judiciaires se multiplient, il y aurait quelque irresponsabilité à lancer la campagne quatre ans avant l’échéance.
Personne ne sait ce que sera la situation au moment de choisir les candidats. Ni ce que sera la situation financière et politique à l’UMP. L’idée d’un retour de l’ex-président ne fait pas que des heureux parmi les prétendants potentiels ou déclarés - Fillon, Copé, Bertrand, Le Maire, Juppé, NKM… - à la fonction suprême.
Les conditions d’un retour ne sont donc pas réunies et ce calendrier ne correspond pas aux plans des conseillers de Nicolas Sarkozy. Pour autant, l’invalidation des comptes de campagne lui fournit une occasion, imprévue mais intéressante, de tester la situation.
En se posant en patron d’un parti qu’il ne préside pas, il crée une occasion à la fois de s’ouvrir et de se serrer les coudes. Les meilleurs ennemis du monde UMP sont contraints d’afficher leur solidarité. Le « sarkothon », inventé par Jean-François Copé, médiatisé à l’extrême et facilité par un Parti socialiste aux abonnés absents, offre l’occasion aux militants de vibrer après tant de mois de déchirements.
Enfin, elle permet à l’ex-président d’occuper les exégètes et d’inoculer du désir, dont il évaluera plus tard l’ampleur. Même s’il bout d’envie d’en découdre, l’épisode d’hier est juste annonciateur de la possibilité d’un retour.
mardi 9 juillet 2013
Sarkozy, la possibilité d’un retour
AUGMENTATIONS D’IMPÔTS : FRANÇOIS HOLLANDE A MENTI !
Et en plus il ment ! François Hollande avait promis aux français que les impôts n’augmenteraient plus après 2013, que c’était la dernière fois cette année, etc. Promesse de politicien ! Pierre Moscovici, le ministre de l’économie, pose déjà les jalons du mensonge érigé en politique publique : on vous avait dit que les impôts, les taxes, les prélèvements n’augmenteraient pas, oui mais…
MOBILISEZ-VOUS!
«Ce n'est pas ma rentrée politique»
Nicolas Sarkozy a assuré lundi que l'heure n'était pas venue pour lui d'une rentrée politique. Il a affirmé devoir prendre ses «responsabilités» après l'invalidation de ses comptes de campagne.
A QUOI ÇA SERT D'AVOIR UN MILLION D'AMIS SUR FACEBOOK ?
'L'orage politique qui arrive de tous côtés en Europe conduira à la marche arrière du projet européen'
Mardi dernier, Nigel Farage, président du parti britannique eurosceptique UKIP et coprésident du groupe Europe libertés démocratie (ELD) au parlement européen, est récemment intervenu au parlement européen :
Bilan social 2012: une radiographie des personnels, salaires, dépenses, conditions de travail
Le Bilan social 2012 qui présente les grandes orientations du ministère de la Défense en matière RH est désormais disponible en cliquant ici. Pour résumer, et en attendant d'avoir épluché le lourd document, voici les têtes de chapitre:
L’évolution des effectifs liée à la réduction pluriannuelle des emplois, amorcée en 2008, se poursuit en 2012, conformément aux objectifs fixés au ministère de la Défense par la loi de programmation militaire 2009-2014. En 2012, l’effectif du ministère sous plafond ministériel des emplois autorisés (PMEA), exprimé en équivalent temps plein travaillé (ETPT), est de 288 066 personnes, soit une réduction de 2,8 % par rapport à 2011. Il se compose de 77,1 % de militaires (222 215 ETPT) et de 22,9 % de civils (65 851 ETPT). Le taux de féminisation du personnel militaire s’élève à 15 % et celui du personnel civil à 38 %.
En 2012, malgré la baisse des effectifs militaires et civils, le ministère de la Défense conserve un fort niveau de recrutement. Pour le personnel militaire, 15 364 recrutements sont effectués principalement dans l’armée de terre (65 %). Les recrutements concernant les militaires du rang représentent 63,7 % de l’ensemble des catégories. A l’inverse, 19 660 militaires ont quitté définitivement les armées. S’agissant du personnel civil, 2 319 recrutements sont réalisés, dont 53,6 % de personnels de catégorie C ou de niveau III. Parallèlement, 3 538 civils ont quitté définitivement le ministère.
Les dépenses de personnel, imputées sur le titre 2, s’élèvent en 2012 à 20,1 Md€, soit une augmentation de 2,3 % par rapport à 2011, du fait de l’accroissement des contributions au compte d’affectation spécial (CAS) pensions (6 127 M€ pour le personnel militaire et 562,3 M€ pour le personnel civil) et au fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l’Etat (FSPOEIE), soit 1 045,6 M€ (en hausse de 42,5 M€ par rapport à 2011). Outre les dépenses salariales, 374,6 M€ sont consacrés à l’accompagnement de la politique des ressources humaines (action sociale, reconversion, etc.).
La formation du personnel au ministère de la Défense est en constante évolution afin de garantir la capacité opérationnelle des unités, tout en s’adaptant aux réformes ministérielles en cours au sein du ministère et aux évolutions des métiers et des matériels. En 2012, 4 326 742 journées de formation ont été conduites pour le personnel militaire, correspondant à 83 259 actions de formation, réparties entre les actions de formation d’adaptation à l’emploi (48 923), les actions de formation initiale (21 296) et les actions de formation donnant accès au grade supérieur (13 040). S’agissant du personnel civil, 48 468 actions de formation ont été réalisées au cours de l’année 2012, au profit de 30 410 agents. En outre, 276 personnes handicapées au sein du ministère de la Défense ont pu bénéficier d’une action de formation.
En 2012, 22 310 militaires (hors gendarmerie et hors décès) quittent l’état militaire. Dans le même temps, le nombre de candidats inscrits auprès de l’agence de reconversion "Défense mobilité" atteint 16 512 personnes, en diminution de 3,1 % par rapport à 2011. Le nombre global des prestations de reconversion dispensées (orientation, accompagnement direct vers l’emploi et formation professionnelle) diminue de 11,1 %, alors que celui des congés de reconversion acceptés augment de 2,2 %. Par ailleurs, 9 784 militaires ont été reclassés dans le secteur privé et 2 174 ont accédé à la fonction publique.
Le nombre d’accidents de service et de trajet du personnel militaire a augmenté de 33,5 % en 2012 par rapport à 2011. Il en est de même pour celui des maladies professionnelles (+ 2,5 %). S’agissant du personnel civil, la diminution du nombre d’accidents du travail avec arrêt amorcée depuis 2009 se poursuit de manière accrue en 2011 (- 19 % par rapport à 2010), ainsi que le nombre des accidents de trajet (- 23,5 %), et plus particulièrement ceux ayant entraîné un arrêt de travail (- 31,7 %). Le nombre de maladies professionnelles reconnues enregistre également une forte baisse en 2011 par rapport à 2010 (- 31,2 %).
Un groupe de liaison permanent entre le Ministre de la Défense et le conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM) a été créé en décembre 2012. Il est destiné à entretenir un lien continu avec le Ministre de la Défense sur des sujets concernant directement les militaires. Le CSFM est composé de 85 membres titulaires dont 16 femmes (18,8 % des effectifs). S’agissant du personnel civil, 2012 est la première année de mise en œuvre de la réforme relative à la rénovation du dialogue social dans la fonction publique. Au cours de l’année, plusieurs projets de textes visant à valoriser la carrière des agents de l’Etat et à améliorer leurs conditions d’emploi ont été examinés par le comité technique ministériel (CTM). Le CTM est composé de 15 membres titulaires dont 4 femmes (26,7 % des effectifs).
Le budget de l’action sociale s’élève en 2012 à 203,3 M€, dont 104,2 M€ consacrés aux prestations sociales. La petite enfance a de nouveau constitué une priorité de la politique sociale avec l’ouverture de trois nouvelles structures d’accueil de jeunes enfants pour un total de 112 places supplémentaires en 2012. Par ailleurs, le soutien des militaires en opérations extérieures (OPEX) a été renforcé par la mise en place du dispositif "dossier unique blessé en OPEX", visant à assurer un meilleur suivi des blessés en OPEX et à coordonner l’action des différents intervenants institutionnels, afin de permettre le paiement plus rapide des indemnités et réparations financières.
Au 31 décembre 2012, la réserve opérationnelle compte 56 328 volontaires (y compris gendarmerie) ayant souscrit un engagement de service dans la réserve (ESR). Pendant cette période, les volontaires servant sous ESR ont accompli en moyenne 20,6 jours d’activité de réserve (contre 22,9 en 2011), pour un total de 1 158 271 jours d’activité. La part des jours d’ESR effectués dans le cadre des opérations extérieures (OPEX), soit 18 778, représente 1,6 % des jours d’ESR réalisés, soit une baisse 0,8 point par rapport à 2011. Fin 2012, le nombre de réservistes citoyens s’élevait à 3 001 contre 2 660 en 2011 marquant ainsi une progression de 12,8 %.