mercredi 6 février 2013
Les femmes françaises s'intéressent plus à la pornographie
Les femmes françaises connaissent un intérêt croissant pour les films pornos, selon une étude publiée vendredi par l'Institut français d'opinion publique (IFOP). Ainsi, selon les sociologues, 82% des femmes françaises avaient regardé le film porno au moins une fois dans leur vie.
Leur nombre a fortement augmenté par rapport à 2006, quand une réponse positive à cette question a été donnée par 73% des répondantes. Et en 1992, le nombre des femmes, qui étaient familiers avec les produits de l'industrie du porno, n'était que de 23%. «Au fil des ans, il est devenu normal pour les femmes de regarder des films pornos, en partie grâce à l'Internet, qui a rendu la pornographie plus accessible, et négligé le facteur de la honte » note l'IFOP.
Cependant, parmi ceux qui regardent du porno souvent - une fois par mois ou plus - les hommes prédominent encore, étant plus nombreux que les femmes - 34% contre 5%.
Dans ce cas, 15% des femmes françaises et 29% des Français regardent du porno plusieurs fois par an. Les femmes de moins de 25 ans prédominent parmi celles qui regardent des films pornographiques souvent, et la pornographie gagne en popularité auprès des jeunes filles, qui n'ont aucune expérience sexuelle.
Ouest-France s'est tiré une balle dans la tête !
Il s’agit de l’édition du mois de février retirée des kiosques à cause du titre parlant du souhait des Bretons de devenir un pays indépendant. L'affaire montre les limites de la liberté d'expression et la totale servilité des journalistes au système. Au-delà, c'est aussi une preuve que le pouvoir en place, relayé par les médias, interdit au peuple breton la reconnaissance qu'il mérite et que le rôle de Ouest-France en Bretagne serait une mission de contrôle de l’opinion, donc bien plus politique que journalistique. Quelle aurait été la réaction des élus français, des médias et des ONG si l'affaire avait eu lieu en Russie ?
Affaire vite étouffée. Le Magazine Bretons du mois de février aurait été retiré pour des raisons techniques et non pas politiques… Toutefois, il n'est pas possible de joindre par téléphone celui qui aurait donné l'ordre, François Régis Hutin, président-directeur général (PDG) de Ouest-France, et celui qui a reçu l'ordre, Didier le Corre le rédacteur en chef de Bretons. Dans un entretien du mois de novembre 2012, ce dernier a pourtant expliqué devant la caméra : « Bretons est un magazine qui est disponible partout. La « débretonisation » de Nantes et de la Loire-Atlantique, ce qui est assez scandaleux de la part de Jean Marc Ayrault... Il y a des moments comme ça qu'il ne faut pas laisser passer. Il faut dire stop. » http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=tSvDpMECYVo&noredirect=1 . Le soudain silence radio du rédacteur en chef dérange par rapport à ses dernières déclarations. Dans ce numéro retiré des kiosques, Didier Le Corre a écrit « aucune des régions européennes qui a retrouvé son indépendance en tant que pays, comme la Lituanie, la Slovénie, ou la Tchéquie ou l’Écosse, et la Catalogne bientôt, n'a sombré dans le chaos. Au contraire, elles s'en portent que mieux. Il n'y a qu'en France que chacun prend pour acquis que la nation est une et indivisible. Pire que ça, les plus hautes autorités permettent encore de fouler aux pieds tout ce qui pourrait attenter au rêve jacobin d'un pays constitué de Paris et de son désert.Tel un enfant pris la main dans le sac par son maître, il a accepté d'obéir aux ordres devenant ainsi un de ces petits soldats du journalisme et un symbole de ce qu'est le journalisme en France. Au-delà de cette affaire, ce qui émerge c'est la réelle volonté des pouvoirs publics de tenir en laisse l'information et la Bretagne.
Faut-il rire ?« Loin des clichés, Bretons s'intéresse à ce qui fait la spécificité de l'âme bretonne et ce qui rend la Bretagne si particulière. Des sujets sur la langue, l'identité ou l'histoire, le regard décalé d'artistes ou d'écrivains, nous amènent à réfléchir à la question fondamentale : quel sens y a-t-il à être Breton aujourd'hui ?», peut-on lire sur le site de Bretons http://bretons-mag.com/content/5-bretons.Ouest-France qui distribue Bretons, lui, se vante d'appartenir à une association pour le soutien des principes de la démocratie humanistehttp://www.ouest-france.fr/contact.php. On apprend que cette association a pour but, par sa charte de l'information de rappeler les valeurs humanistes auxquelles elle aime se réfère et qui mentionne les règles que ses journalistes sont appelés à respecter : « Honnêteté intellectuelle, prudence d'écriture et respect des personnes ». Cette charte est intitulée « Dire sans nuire, montrer sans choquer, témoigner sans agresser, dénoncer sans condamner ».
Fin d'un système. Le site Breizatao http://breizatao.com/?p=12495dénonce le retrait de Bretons des kiosques et parle d'un acte de censure : « L’actionnariat minoritaire d’Ouest-France ne fait que souligner encore davantage la lâcheté du directeur de publication de Bretons, Didier Le Corre, lequel s’est platement soumis aux injonctions du grand sachem Hutin. Pire, en niant la réalité de cette censure, prétextant des problèmes « techniques », il s’en est fait le complice objectif». Pour le site 7seizh.info http://7seizh.info/2013/02/01/le-ras-le-bol-de-la-bretagne-a-papa/ dans un article de Fabien Lécuyer intitulé « Pour le ras le bol de la Bretagne à papa », l'affaire de Bretons montre la fin d'une hégémonie sur la Bretagne qu'elle soit journalistique ou politique car plus de 30 % des Bretons âgés de moins de 24 ans se revendiquent indépendantistes et ne s'orientent plus vers Paris pour leur avenir. Pour le parti Breton http://www.partibreton.org/index.php?option=com_content&view=article&id=215:un-sentiment-national-reaffirme-en-bretagne-malgre-l-emprise-francaise&catid=29&Itemid=6, qui souligne que 53 % des jeunes Bretons de moins de 35 ans sont pour l'indépendance de la Bretagne, « ça montre le fort sentiment national breton malgré 500 ans d'occupation française faite par l'appareil d’État et des médias et des partis politiques qui le servent». Le parti breton en profite pour dénoncer « les petites manœuvres minables des socialistes dans le pays de Nantes pour faire disparaître l’identité bretonne». Dans cette affaire Ouest-France s'est définitivement tiré une balle dans la tête tout comme le magazineBretons. Qui, à l'avenir, pourra faire confiance à ces titres de presse qui pratiquent la censure et la désinformation ? Maintenant c'est clair ! Le plus grand journal francophone, il vient d'en faire la preuve, pratique la censure, donc la désinformation dans ses lignes ! Tous les journalistes de Ouest-France seraient, donc, à l'image de Didier Le Corre, tenus à la laisse ? A l'annonce de la nouvelle, les Bretons, qui considèrent Ouest-France comme un journal de propagande juste bon pour allumer le feu de la cheminée, du barbecue ou pour décrotter leurs bottes en revenant du jardin, se félicitent en tout cas de ce couac.
Un débat « bidon »
Un débat « bidon »
La discussion parlementaire sur sur le mariage pour tous et l'adoption a très largement changé de nature. On n'y parle guère plus que de PMA et de GPA, qui n'auraient pas dû être au programme, au gré d'échanges agressifs et confus. On est loin de l'exemplarité revendiquée par Claude Bartolone. À croire, finalement, que cette affaire est trop sérieuse pour être confiée aux représentants de la nation. L'inopportune circulaire Taubira avait déjà engendré le trouble. Hier, ce sont les cafouillages gouvernementaux concernant le calendrier sur l'examen de la PMA (procréation médicalement assistée) qui ont semé le désordre.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, la ministre de la Famille, Dominique Bertinotti, et le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, ont eu bien du mal à accorder leurs violons. Matignon a d'abord affirmé que la question de la PMA pourrait être traitée indépendamment de la future loi sur la famille, afin de prendre en compte l'avis du comité consultatif national d'éthique.
Pendant ce temps-là, Dominique Bertinotti affirmait à l'Assemblée que le futur texte sur la famille serait examiné au Parlement avant fin 2013 en incluant la PMA. Version confirmée par Alain Vidalies. On ne s'étonnera pas outre mesure de ce « couac » monumental. Il résulte clairement du « flottement » de l'exécutif sur le sujet. Après avoir déclaré que le Parlement en déciderait souverainement dans ses travaux, François Hollande a renvoyé la PMA au projet de loi sur la famille prévu fin mars.
Ce nouveau contretemps intervenu hier témoigne d'une prise de conscience, par l'exécutif, des multiples problèmes que soulève la généralisation de la PMA aux couples hétérosexuels et homosexuels. Beaucoup soulignent qu'ils relèvent plus de la loi sur la bioéthique que d'une loi sur la famille. On comprend la colère de ceux qui voulaient faire passer la PMA dans la foulée du mariage pour tous. Pardon de leur dire crûment que le sujet vaut pourtant mieux qu'un débat « bidon ».
Ces tweets qui perturbent l'Assemblée
Ces tweets qui perturbent l'Assemblée
Le débat sur le mariage gay a aussi permis d'inaugurer une nouvelle pratique chez les députés: l'usage intensif de Twitter, avec des conséquences fâcheuses.
C'est Marc Le Fur (UMP, Côtes-d'Armor) qui diffuse une photo erronée de Guillaume Bachelay (PS, Seine-Maritime) jouant au scrabble, alors que ce n'était pas lui. C'est Olivier Faure (PS, Seine-et-Marne) qui traite Hervé Mariton (UMP, Drôme) "d'homophobe". C'est tel ou tel qui échange des arguments qui échappent au débat public.
A la faveur du long débat sur le mariage gay, Twitter a envahi l'hémicycle. Pour le meilleur et pour le pire.
Traiter quelqu'un "d'homophobe", surtant sans qu'il soit en mesure de répondre, c'est mettre une injure sur la place publique. Elle est passible des poursuites judiciaires. Diffuser une photo erronée, c'est porter un préjudice gratuit et irréparable. Venant de députés supposés donner l'exemple, ce n'est pas brillant.
Seconde remarque, si passer son temps à parler de vous, ou à lire ce que l'on dit de vous, flatte votre ego, ça ne nourrit pas le débat. Absorbés par Twitter, certains députés ne sont plus très disponibles pour entendre et produire des arguments. Leur présence ne vaut guère mieux que de l'absentéisme!
Troisièmement, l'échange d'arguments sur un réseau social contourne les règles de fonctionnement de l'Assemblée que veulent que les débats sont publics, accessibles à tous et les comptes-rendus consultables dans leur intégralité. Avec Twitter, ils deviennent réservés à vos abonnés et donc soumis à une publicité discrimatoire.
Trois raisons qui poussent à agir vite, soit en neutralisant le réseau wifi de l'Assemblée nationale, soit, comme le propose Philippe Gosselin (UMP, Manche) en trouvant un code de bonne conduite.
L'Europe, ambition française
L'Europe, ambition française
En s'adressant, hier, aux députés européens, François Hollande s'est livré à un exercice qu'il affectionne. Dire ses convictions ¯ « Je crois en l'Europe » ¯ à un auditoire qui, pour l'essentiel, les partage.
Annoncer un cap, approfondir l'intégration, permettant, a priori, de surmonter les clivages. Sans entrer toutefois dans le vif d'un sujet qui divise, les moyens d'y parvenir.
À Strasbourg, François Hollande s'est clairement inscrit dans la tradition sociale-démocrate, favorable à l'aventure européenne.
Il a parlé d'intégration et de solidarité. De renforcement de l'Union sur tous les thèmes principaux, de la monnaie à la défense en passant par la culture. Il s'est déclaré favorable à l'organisation d'un vaste débat en Europe, à l'occasion des prochaines élections européennes de 2014, sur la nature de cet approfondissement.
Bref, c'est un Européen convaincu que les députés ont pu entendre.
Pour un président français, cela ne va pas nécessairement de soi. La construction européenne a beau être le principal trophée de la diplomatie française depuis la guerre, les divisions sur l'Europe sont, culturellement et idéologiquement, profondes dans l'Hexagone. Y compris au sein du propre parti du Président, le Parti socialiste.
Le référendum de 2005 l'a bien montré. Il était difficile, hier, de voir dans le chef de l'État l'ancien secrétaire d'un parti si fortement habité par le « nonisme ».
Plus généralement, ces divisions reflètent une tension qui parcourt l'histoire française depuis la grande rupture de la Révolution. À savoir, la difficile conciliation entre valeurs universalistes et ressort nationaliste.
Sur la question européenne, la France a un rôle particulier (pas nécessairement exceptionnel) à jouer et à assumer.
Car elle doit elle-même surmonter une contradiction. Elle est à la fois l'un des principaux berceaux du nationalisme moderne. Elle se veut aussi un moteur essentiel de la construction européenne dont la fonction est justement de surmonter les divisions meurtrières des siècles passés.
Cette tension, François Hollande l'a, en quelque sorte, apaisée hier.
En étant attentif aux prérogatives démocratiques du Parlement européen, seule institution élue au suffrage universel.
En demandant un compromis « raisonnable » sur le budget.
En mettant en garde contre la défiance des peuples, plus pernicieuse aujourd'hui que la défense des marchés.
En évoquant un vrai budget pour la zone euro.
En laissant entendre une disponibilité pour des réformes institutionnelles après l'échéance de 2014.
Ces choix marquent un changement incontestable par rapport au quinquennat précédent. C'est aussi une façon de manifester un respect pour le Parlement européen qui, pour la première fois, va avoir un droit de veto sur les discussions budgétaires.
Pour autant, réaffirmer l'ambition européenne de la France ne suffit pas.
Si le président français ne veut pas donner le sentiment d'avoir uniquement tenu aux députés européens des propos qu'ils voulaient entendre, il va devoir porter au Conseil européen cette même vision.
Et là, l'ambition va se mesurer sur des contenus précis.
À nos lecteurs
Le directeur général du Groupe
Figaro, Marc Feuillée, et le directeur
des rédactions du Figaro, Alexis
Brézet, réagissent au blocage de la
distribution des quotidiens par le
Syndicat SGLCE CGT du Livre.
Ce mercredi 6 février, vous êtes privé de votre quotidien.
La décision du Syndicat SGLCE CGT du Livre de bloquer totalement cette nuit la distribution de tous les quotidiens nous a contraints de prendre la décision exceptionnelle de ne pas imprimer Le Figaro ce soir.
Par ce geste, nous signifions que ne pouvons plus tolérer que le travail de toute la rédaction du Figaro et de ses personnels soit ainsi saccagé.
Depuis octobre, de nombreux mouvements sociaux ont affecté de manière partielle ou globale la distribution des différents quotidiens nationaux français. Le Figaro, comme ses confrères et peut être plus encore, en raison de ses positions politiques, a été systématiquement visé par ces actions punitives et incontrôlées du Syndicat SGLCE CGT du Livre qui dépassent largement le droit de grève.
Les principes d'égalité de traitement et de respect du pluralisme qui sont les fondements de la distribution de la presse en France depuis l'après-guerre sont bafoués par ceux- là même qui prétendent les défendre.
Nous sommes tout à fait conscients que ces perturbations que vous subissez peuvent susciter votre incompréhension et votre colère. Nous vous prions de nous en excuser.
La restructuration de Presstalis, le distributeur exclusif de la presse quotidienne nationale française et de la majeure partie de la presse magazine, est indispensable pour permettre à l'entreprise de faire face à la baisse de son chiffre d'affaires et à l'inflation de ses coûts. Les pertes d'exploitation que la société a subies ces dernières années menacent gravement sa survie. Cette restructuration est lourde et conduit certes à des réductions d'effectifs importants car elle a été trop longtemps différée. Mais il faut rappeler que la direction de Presstalis a proposé des dispositifs d'indemnisation et de reclassement. Ceux-ci méritent d'être discutés.
Faute de solution rapide, c'est l'ensemble de la filière industrielle et logistique de la presse qui est gravement menacée, et à terme l'existence même des quotidiens français.
Le Figaro en appelle à la responsabilité de tous les acteurs de ce conflit afin de trouver très rapidement les voies du dialogue. Il n'accepte pas les blocages violents dont il est victime.
Nous vous remercions par avance pour votre compréhension et votre soutien dans cette période difficile. Conscients du préjudice que vous subissez, nous vous proposons de retrouver gratuitement Le Figaro du 6 février en version PDF, tel qu'il aurait dû être imprimé.
Très cordialement,
Marc Feuillée, Directeur Général
MES BIENS CHERS VOUS DEUX, PLUTÔT QUE DE RESTER CHEZ PRESSTALIS, POURQUOI NE SIGNEZ VOUS PAS AVEC LES MLP ?
DONNEZ L'EXEMPLE, DÉMARQUEZ VOUS DE LIBÉRATION.
Un fils de... socialiste à l'Epad ?
Nicolas Sarkozy avait échoué à nommer son fils Jean. Le gouvernement a choisi Amin Khiari, fils de la vice-présidente PS du Sénat.
La gauche, qui avait tant fustigé le parachutage de Jean Sarkozy a la tête de l'Epad, serait-elle sur le point de céder à son tour au népotisme ? Pour remplacer Philippe Chaix, actuel directeur général de l'Établissement public de la Défense, le gouvernement s'apprête en effet à nommer Amin Khiari, 35 ans, limogé en 2010 de l'université Léonard-de-Vinci et fils de la vice-présidente PS du Sénat, Bariza Khiari. Cécile Duflot, ministre du Logement et de l'Égalité des territoires, a reçu, mi-septembre, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, présidente de l'Epad - devenu Epadesa -, pour lui demander de convoquer au plus vite un conseil d'administration.
Nombre d'élus UMP du département soupçonnent le sénateur EELV Jean-Vincent Placé d'être à l'origine de cette nomination. Il est un ancien membre du Club du XXIe siècle, qui s'est donné pour but de promouvoir la diversité, tout comme l'était Bariza Khiari.
la victoire à la Pyrrhus de François Hollande !
la victoire à la Pyrrhus de François Hollande !
Ma lecture préférée du mois de janvier est la Chronique de l'année précédente (Chronique éditions, 25 euros). Trois cent soixante-cinq jours de notre vie, moins nos ennuis puisque ce sont ceux des hommes politiques, des sportifs, des artistes et des assassins. Élections, compétitions, expositions et faits divers de 2012 sont racontés par Michel Marmin (dont on attend la réédition, chez Chronique, de son Hitler, l'une des meilleures biographies, doublée d'une iconographie prodigieuse du Führer) et Laurent Palet.
Un être humain, en vieillissant, a de plus en plus de choses à se rappeler et de moins en moins de cerveau. Son impression, du coup, de perdre la mémoire. Il se sent alors reconnaissant envers ceux qui la lui rendent. 2012 a commencé par un naufrage, celui du "Costa Concordia", couché depuis le 14 janvier 2012 dans le petit port de Giglio et pas près de se relever. Et s'est terminée par un rachat : celui de Bernard Tapie, devenu propriétaire, pour 50 millions d'euros, de La Provence, Nice-Matin et Corse-Matin. Et si Bernard, après ses malheurs en sports et ses déboires en politique, avait décidé de faire quelque chose de bien, de s'occuper sérieusement de ces trois titres merveilleux paraissant dans une région de rêve - la preuve, tous les voyous viennent s'y installer fortune faite légalement ou illégalement - et qui pourraient devenir, sous l'impulsion d'un patron véritable, les plus beaux fleurons de la presse quotidienne française ? On aura sans doute la réponse dans la Chronique de l'année 2013.
Marmin et Palet réussissent, en deux grandes pages, à nous éclairer sur le drame syrien, que tant de commentateurs ne font qu'obscurcir. Ils reviennent sur un événement trop peu médiatisé à mon goût : l'élection de Miss Black France à la salle Wagram samedi 28 avril. La gagnante est la Sénégalaise Mbathio Beye.
Dans un éphéméride remontant à février 2007, les auteurs racontent, mois par mois, la crise financière mondiale. Cinq ans déjà. Plus longue que l'occupation allemande. Qui n'a pas été si longue que ça. Comparée à l'occupation ottomane des Balkans : cinq siècles. Cinq siècles qui sont la véritable explication de la guerre civile yougoslave (1992-1999). Et les Balkans, alors, ça en est où ? Dans l'index concocté par Laure Tattevin, je chercheSlobodan Milosevic. Absent. Ça doit être la première fois en vingt ans qu'il ne figure pas dans la Chronique. La célébrité, quelle illusion. Karazic, idem. À la page 53, je trouve quand même le président Nikolic, qui vient de nous décorer, Ramsey Clark et moi, de l'ordre du Drapeau serbe. Il a droit à deux lignes saluant son élection du dimanche 20 mai. Pour faire mieux dans la prochaineChronique, il va falloir qu'il se décarcasse. J'ai quelques idées, drapeau serbe oblige.
La rubrique la plus longue de Chronique est celle des décès, le monde étant une machine à mourir qui ne s'arrête jamais. Je considère la disparition de certains artistes comme des deuils familiaux, vu l'amour filial que j'avais pour leur oeuvre : Theo Angelopoulos (24 janvier), Antoni Tapies (6 février), Félicien Marceau (7 mars), Claude Miller (4 avril) et Carlos Fuentes (15 mai).
Saint-Mihiel et RATP : faire taire Riposte Laïque à tout prix
Il vient de se produire, en quelques semaines, deux événements mis en avant par notre journal. Caroline Alamachère nous a appris qu’à Saint-Mihiel, dans une école catholique, on enseignait, au nom des programmes scolaires, une sourate du Coran à des enfants de 9 ans. Quant à Guy Sauvage, il a appris à la France entière, grâce à sa vidéo, qu’à la RATP, les plus radicaux des musulmans imposaient l’islamisation de leur entreprise, et terrorisaient le personnel féminin.
Dans les deux cas, nous avons eu exactement la même réaction pavlovienne : des menaces juridiques immédiates. Plutôt que de s’interroger sur le fait d’imposer une sourate du Coran à des enfants de 9 ans, dans une période où les chrétiens sont persécutés dans le monde entier, principalement par des musulmans, la bien-pensace a immédiatement qualifié de « racistes » les parents qui ont osé s’interroger sur la pertinence de ce programme et de son application. La directrice s’est présentée en victime à la presse locale, se disant ouvertement menacée. Naturellement, la collabosphère, de l’Est Républicain au Nouvel Observateur en passant par FR3 Lorraine, s’est déchaînée contre les parents, et contre notre site – sans jamais le nommer, pas question de permettre aux lecteurs de s’informer par eux-mêmes. La hiérarchie catholique locale, la bouche en cul de poule, s’est dite horrifiée qu’on puisse contester une telle leçon d’histoire, et a décidé, en accord avec le rectorat, si on en croit les images de FR3, de déposer plainte auprès du procureur de la République. Curieuse hiérarchie catholique, capable de soutenir une manifestation de 1 million de personnes contre le mariage homo, au nom du respect de nos valeurs, et de se comporter en islamo-collabo, dans les écoles qu’elle gère, en autorisant le voile islamique et le mensonge historique grossier.
A la RATP, dans les 24 heures qui ont suivi la publication de la vidéo de Guy Sauvage, Mourad Ghazli, syndicaliste en instance de licenciement, nous sommait de retirer la vidéo, et nous menaçait d’un procès, rien de moins. Les organisations syndicales (à l’exception de la CFDT) nous traitaient de diviseurs, et nous qualifiaient d’extrême droite et de racistes. Nous recevions de menaces juridiques d’une avocate prétendant représenter un machiniste nommé Nasser Adjal.
La ligne est claire : faire taire Riposte Laïque par tous les moyens, et empêcher que les véritables questions de société posées dans ces deux dossiers, sur l’islamisation de l’enseignement scolaire, et celle de la RATP, puissent être simplement évoquées, à défaut d’être approfondies. Il est d’ailleurs remarquable de constater que, sur ces deux affaires, aucun journaliste n’ait pris le téléphone pour solliciter notre témoignage, et que seul, sur la RATP, Robert Ménard, deBoulevard Voltaire, nous a appelés, dans la semaine qui a suivi, pour demander à Pierre Cassen de proposer un article à son journal. Mais il est vrai que toute la caste a été capable de passer sous silence la première marche contre le fascisme islamiste, organisée parRésistance républicaine à Paris, le 10 novembre dernier.
La seule réponse est la calomnie, le lynchage et les menaces. Pourtant, des journalistes dignes de ce nom auraient pu, à travers le dernier épisode de l’école Notre-Dame de Saint-Mihiel, poser les bonnes questions à la société française. Est-il légitime d’enseigner l’islam et des sourates du Coran, dans nos écoles, à des enfants de 9 ans ? De véritables professionnels se seraient intéressés au professeur d’histoire Louis Chagnon, qui, dans cette interview, nous rappelle qu’il avait eu le malheur, il y a dix ans, de parler à ses élèves du massacre de plusieurs centaines de juifs de la tribu de Médine par Mahomet, ce qui lui a valu calomnies, menaces, diffamations et sanctions administratives. Imagine-t-on des catholiques interdire à un professeur d’histoire d’évoquer le massacre de la Saint-Barthélémy ? Or, si on évoque volontiers cet épisode, il est interdit de parler la réalité historique et idéologique de l’islam. Alors, peut-on, dans nos écoles, procéder à un véritable enseignement de l’islam, ou sommes-nous condamnés à faire subir un endoctrinement mensonger à nos élèves ?
Cette question, incontournable, est totalement occultée, nos adversaires préfèrent les tribunaux que les débats démocratiques. Le moment choisi pour nous menacer aussi grossièrement n’est pas neutre. Malgré le matraquage médiatique de la collabosphère et de ses maîtres, les Français viennent de confirmer, dans un sondage duMonde, qu’à une très grande majorité (tout le monde sauf les bobos), ils ne gobent pas la fable de la religion d’amour, de tolérance et de paix, et ont compris que l’islam était incompatible avec nos valeurs, et représentait une menace pour la démocratie.
C’est dans ce contexte que, dans quelques semaines (nous n’avons pas encore les dates définitives, à cause de procédures juridiques complexes sur lesquelles nous reviendrons), Jacques Philarchein, membre de la rédaction de Riposte Laïque, et l’écrivain Renaud Camus, passeront devant la 17e chambre correctionnelle de Paris, suite à une plainte du Mrap, instruite par l’inévitable procureur de la République Anne de Fontette, pour des propos tenus lors des Assises Internationales sur l’islamisation de nos pays, le 18 décembre 2010. Il est à remarquer que la plainte a été déposée une année après cette réunion, alors qu’aucun journaliste présent, pourtant prêt à se jeter sur le premier dérapage, n’avait remarqué le moindre propos pouvant relever de la justice.
Quelques jours plus tard (si le calendrier est respecté), Pascal Hilout et Pierre Cassen, victimes d’un véritable procès de Moscou de la part de la LDH (n’oublions pas que cette prétendue association anti-raciste a soutenu les vrais procès staliniens des années 1937-1938). Rappelons que le 2 février dernier 2012, cette association, qui avait déjà traîné devant les tribunaux l’écrivain Michel Houellebecq, bras dessus bras dessous avec les islamistes, avait osé demander, soutenue par tous les autres vautours de l’anti-racisme, la modique somme de 150.000 euros de dommages et intérêts, et qu’une autre procureur de la République, Aurore Chauvelot, non contente d’avoir instruit une telle plainte, avait osé requérir 3 mois de prison avec sursis contre Pierre, et 2 mois avec sursis contre Pascal. Le tribunal avait alors estimé, le 23 mars 2012, que Pierre et Pascal devaient acquitter la modique somme de 12.200 euros d’amende et de dommages et intérêts, rien que cela, et publier pendant trois mois les arrêtés du procès sur la une de notre site. Ils ont bien entendu fait appel, et passeront donc devant la chambre d’appel, quelques jours après Jacques Philarchein et Renaud Camus.
Nous révélons, ce jour, les intimidations récemment subies par Christine Tasin, dans un contexte ahurissant. Un procureur de la République d’une grande ville de province a lancé une procédure à son encontre, sans la moindre plainte d’aucune association antiraciste, suite à un article qui ne lui a pas plu. Il a fait suivre le dossier là où vit Christine, qui a été entendue par le commissaire de police, lequel a transmis le dossier au procureur local… lequel a opéré un retour à l’envoyeur, donc au procureur initiateur de l’enquête. Nous n’en disons pas davantage, mais s’il s’avérait qu’elle aussi se retrouve devant les tribunaux, sur la seule démarche de ce zélé procureur de la République, bien évidemment nous ferions à cette affaire toute la promotion nécessaire.
Nous n’oublions pas que pendant ce temps là, Pierre Sautarel, considéré par les autorités comme le principal animateur du siteFdesouche, est victime d’un véritable harcèlement policier, qu’il est régulièrement convoqué à la Préfecture, alors que ce site fait œuvre d’utilité publique, en montrant notamment la réalité de ce pays que Laurent Obertone appelle « La France Orange mécanique », où justement le remarquable travail des policiers est trop souvent détruit par une justice qui défend plus souvent les voyous que les droits des vraies victimes. Dans ce contexte, l’ahurissant témoignage exclusif d’un contrôleur de la SNCF, recueilli par Lazare Zylberbreitt (qui sera suivi par d’autres révélations) nous vaudra-t-il de nouvelles intimidations judicaires ?
Nous sommes donc dans une France où, malgré 1 million de personnes dans la rue, Taubira, plutôt que de consulter les Français par référendum, va faire passer en force le mariage homo d’abord, puis la Procréation Médicale Assistée (PMA) ensuite, et pour finir la location des ventres, appelée Gestation Pour Autrui (GPA), si chère au milliardaire mécène de gôche, propriétaire entre autres du Monde,Pierre Bergé. Nous sommes dans une France où le bon sens vient de ce député de gauche martiniquais, qui, sur cette question, remet les pendules à l’heure, devant une Taubira abasourdie.
Nous sommes dans une France où, pour fayoter avec des prétendus anti-racistes, le président de la République va faire retirer le mot « race » de la constitution. Nous sommes dans une France où Sandrine Mazelier une obscure députée socialiste – qui manifestait contre les Assises de Charenton avec Corbière et Fourest – veut supprimer le mot « maternelle » accolée à l’école, après qu’on se prépare à remplacer Papa et Maman, sur les livrets de famille, par Parent 1 et Parent 2. Et c’est dans cette France que Riposte Laïque a rien de moins que six menaces juridiques qui planent au-dessus de nos têtes. Comment mieux résumer cette France dirigée par des dangereux dégénérés que ce slam d’un adhérent de Résistance républicaine, qui a atteint en quelques jours plus de 300.000 visites ?
Nous tiendrons bien évidemment nos lecteurs au courant de la suite de ces événements, dont l’accumulation n’a rien d’un hasard, dans la France de Hollande et de Taubira. Bien que nous ayons été souvent victimes de menaces juridiques sans suite (la dernière était venue de La Nouvelle République, dont la direction nous sommait de retirer un article montrant les curieuses pratiques de deux de leurs journaleux), nous ne prenons nullement à la légère les menaces qui nous viennent de Saint-Mihiel ou de la RATP.
A une époque où l’Union européenne entend encadrer la liberté de la presse, où l’OCI veut réintroduire le délit de blasphème au service de l’islam, où le CSA distribue des blâmes très sélectifs, et où ce gouvernement et ses journaleux collabos gémissent contre une presse internet qui leur taille des croupières et montre l’ampleur de leur servitude, nous ne sommes pas candides, et savons que tout sera bon pour réduire au silence Riposte Laïque.
Nos avocats, républicains et patriotes militants, sont naturellement à nos côtés, pour nous donner les meilleurs conseils. Nous savons que quand nous allons appeler nos amis « Aux sous », parce que cela venir, obligatoirement, nous pourrons vérifier et amplifier la formidable solidarité, financière et physique, que nous avons appréciée, lors du premier procès de Pascal et Pierre.
Allons enfants
Allons enfants
L’enfant est devenu en cinquante ans l’un des principaux enjeux de la société française. Tout a commencé avec la question de la pilule dans la France gaullienne. Puis est venu le grand débat sur l’avortement. Les femmes des Trente Glorieuses voulaient des enfants et non plus subir la maternité. Le slogan « un enfant quand je veux » résumait ce combat qui, déjà, divisa la France.
D’autres femmes reprenaient cette phrase, y ajoutant, « même si je ne peux pas ». Le « miracle » qu’elles attendaient prit le prénom d’une petite Anglaise. En 1978, Louise Brown poussait son premier cri. Quatre ans plus tard, naissait Amandine, premier bébé français issu d’une fécondation in vitro. Aujourd’hui, plus de 200 000 enfants sont nés en France grâce à toutes les techniques mises en œuvre par la procréation médicalement assistée.
Ce baby-boom génère bien des espoirs chez les couples ayant des difficultés à avoir un enfant. Dans nos sociétés de l’enfant-roi, l’absence de bébé est vécue pratiquement comme une incongruité : il suffit de regarder la pub pour se demander comment on peut acheter une voiture ou un sandwich sans être accompagné de sa progéniture.
Ceci explique que la procréation médicalement assistée ait pris une telle importance. Oubliant le taux d’échec, important, de ces méthodes de fécondation, tous les couples en mal d’enfants se raccrochent à la PMA pour combler leur désir parental.
Le projet de loi sur le mariage pour tous ne fait que renforcer l’importance de la fécondation assistée. L’image de l’enfant, pilier de la société, prend également davantage d’ampleur. Il devient même un symbole, une affirmation d’un statut arraché après des années de revendication.
L’ampleur de l’opposition au droit des couples homosexuels à la procréation médicalement assistée témoigne du trouble d’une grande partie des Français. De la pilule des sixties jusqu’à l’éprouvette ou aux mères porteuses, ils ont appris que l’art de faire des enfants est autant affaire d’amour que de médecine ou de politique. Mais tous se disent que le fameux « Allons enfants » de notre Marseillaise est vraiment un hymne national.
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