TOUT EST DIT

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lundi 20 août 2012

L'EDITO 

Pas d’Asiatique sur les dollars canadiens

La Banque du Canada, qui avait initialement prévu de faire figurer sur son billet de 100 dollars l'image d'une chercheuse asiatique, a finalement dû renoncer à cette initiative après qu'un panel de citoyens ont vivement critiqué ce choix, a-t-on appris vendredi.
Sur le billet mis en circulation en novembre, la chercheuse paraît finalement d'origine européenne. Le Conseil national des Canadiens chinois a déploré vendredi que la Banque ait "cédé face à une réaction raciste".
Le projet original présentait à l'endos du billet en polymère une Asiatique penchée sur un microscope et un flacon d'insuline, illustration de la recherche médicale au Canada. Mais lors de l'examen du projet de billet par des groupes de discussion, certains participants ont jugé que la jeune femme "semblait représenter un groupe ethnique particulier", alors que, par principe, la banque centrale "évite de représenter un groupe ethnique spécifique", a indiqué l'institution.
Selon un rapport résumant la recherche préalable, un panel de Toronto avait vu dans le projet initial un reflet du "multiculturalisme", une valeur jugée positive. Mais un groupe de Montréal avait observé que "la seule personne sur le billet canadien était asiatique".

"Pourquoi une femme ? Pourquoi une Asiatique ? (...) Les Asiatiques sont forts en sciences et en maths. Je n'aime pas l'implication. (...) Je trouve ça arrogant et prétentieux. Ce n'est pas notre style en tant que Canadiens", avait encore indiqué ce groupe. Pays d'immigration, le Canada compte près d'un million et demi de citoyens d'origine asiatique.

La droite cogne sur les cent jours de Hollande

François Hollande vient de passer, mardi, le cap symbolique des cent jours au pouvoir. L'opposition en profite pour dresser un bilan des actions du chef de l’État depuis son élection. Entre "immobilisme" selon Laurent Wauquiez et "conservatisme" pour Jean-François Copé, florilège des réactions.
Cent jours, mardi, que François Hollande a accédé au pouvoir. L'opposition - UMP en tête - en profite pour dresser le bilan de cette période symbolique.
Mardi matin, l'ancien ministre de l’Éducation du gouvernement Fillon, Luc Chatel, a évoqué un "sentiment de capitulation" de la part du président de la République. "Capitulation face aux promesses de campagne qui ne sont pas tenues, capitulation face à la situation économique (...) et puis capitulation face à la situation internationale où l'absence de la France, alors qu'elle préside le Conseil de sécurité des Nations unies, se fait cruellement sentir", a-t-il poursuivi sur i-Télé. Et de détailler les promesses qui à ses yeux sont "non tenues" : le big bang fiscal (qui) n'a pas eu lieu", "la question des carburants" puis "le doublement du plafonnement du livret A" et la "caution solidaire sur le logement".

"Une haine antisarkozyste"

Jean-François Copé, sur l'antenne d'Europe 1 au même moment, a fait écho aux propos de l'ancien ministre estimant que les cent jours avaient été dominés par une "haine antisarkozyste". "Sur le plan de l'état d'esprit, c'est vraiment le conservatisme : on refuse toute réforme importante, on en annonce aucune, et on reporte celles qui sont nécessaires dans tous les domaines", a expliqué le patron de l'UMP.
Et Jean-François Copé d'insister sur le plan économique où aucune "stratégie" n'est mise en place, ni "aucune mesure pour renforcer la compétitivité des entreprises, relocaliser les activités en France". "Même inquiétude" sur le plan de la sécurité pour le député de Seine-et-Marne qui dénonce "un laxisme à tous les étages" évoquant notamment certaines annonces de Christiane Taubira, la ministre de la Justice.

"Maintenant signifie plus tard"

Le week-end dernier, François Fillon, en convalescence dans le Sarthe en raison d'une fracture de la la malléole, avait ouvert les hostilités à l'encontre de François Hollande dans les colonnes du quotidien régional Ouest France. Selon lui, le chef de l'état donne " le sentiment de ne pas prendre la mesure de la gravité de la crise, d’être en 1981 ou 1990 à une époque où on avait de la marge". Pour l'ancien Premier ministre, les mesures prises depuis trois mois vont "à l'encontre du bon sens économique". " On décourage les heures supplémentaires, on augmente le coût du travail, on accable d’impôts les entreprises. L’Allemagne "nous fera payer dans les prochaines semaines l’humiliation qu’on lui a fait subir", prévient-il.
François Fillon reproche également au président de la République de ne supprimer que les décisions antérieures, comme si son rêve était "un retour à la normale"."Mais il n’y aura pas de retour à la normale. On est assis sur le bord d’un volcan, l’Europe est au bord de la dislocation", explique-t-il avant d'ajouter : "je suis sévère tout en sachant que la tâche est difficile".
Les réseaux sociaux ont également été un moyen de dresser un bilan des cent premiers jours du président Hollande. Lundi, Laurent Wauquiez pointait du doigt un phénomène "d'immobilisme…en marche!". Tandis que Christian Estrosi considère que ces cent jours ont permis d'apprendre une chose : "maintenant signifie plus tard", écrit mardi le maire de Nice sur son compte. Pour Valérie Pécresse, ex-porte parole du gouvernement, il s'agit tout simplement de "cent jours perdus pour la croissance et l'emploi".
ILS FERAIENT MIEUX DE CHERCHER L'HARMONIE AU SEIN DE L'UMP, 
C'EST PLUS CONSTRUCTIF.

Hollande a pris trop de vacances

François Hollande est rentré hier à Paris après trois semaines passées à Brégançon. Apparemment, il vous a manqué. Votre parti pris : Hollande a pris trop de vacances.
Ce n'est pas tant à moi qu'il a manqué, mais à ses devoirs - peut-être à ses engagements. Qu'on le veuille ou non, le présidentialisme français est ainsi fait que l'absence du président laisse forcément un grand vide. Dans l'apparence du pouvoir, mais aussi dans la réalité. S'il y avait eu des décisions importantes prises cet été, on en aurait entendu parler ! De ce point de vue, les longues, trop longues vacances de François Hollande ont prolongé une impression qui était déjà fâcheuse : celle d'un président peu pressé de régler des questions de plus en plus pressantes.

Les bidochons se bidonnent
Jean-Luc Mélenchon disait dans Le Journal du dimanche hier : "Cent jours pour presque rien." Vous êtes d'accord avec ce jugement ?
Mélenchon exagère, mais il est sûr qu'il traduit une inquiétude qui s'exprime un peu partout - y compris à gauche, y compris au PS. Qu'Arnaud Montebourg, qui est censé incarner au gouvernement le volontarisme face à la crise, en soit à plaider, pour lui répondre, qu'on ne change pas le pays en cent jours, mais en cinq ans, c'est révélateur. Le slogan de François Hollande disait : "Le changement, c'est maintenant." Maintenant, c'est déjà hier. Et pour demain, on n'y voit toujours pas très clair.
Vous croyez vraiment que la présence de François Hollande à l'Élysée pendant l'été aurait changé quelque chose ? Après tout, le chef de l'État a le droit aussi de se reposer, non ?
Moins que les autres. Au passage, dans aucune entreprise un salarié "normal" qui arrive en mai n'a droit à trois semaines de congé en août. Surtout, la crise, les tensions autour de l'euro, les massacres en Syrie, les violences dans les cités..., ce sont des réalités qui ne prennent pas de vacances. Le problème de François Hollande, c'est ce faux rythme qu'il impose en permanence. Jusqu'ici, le gouvernement a surtout déconstruit la politique de Nicolas Sarkozy. Mais la mise en oeuvre de sa propre politique est sans cesse différée. Ça finit par donner une impression d'irréalisme et/ou d'immodestie : comme si François Hollande considérait que les événements allaient s'aligner sur son tempo. On voit bien que ce n'est pas le cas.
Est-ce que François Hollande ne cherche pas, encore et toujours, à souligner le contraste entre son style et celui de Nicolas Sarkozy, qui était en effet beaucoup plus trépidant ?
Évidemment, mais ce n'est qu'en littérature qu'on peut dire : "Le style, c'est l'homme." En politique, ce qui compte, c'est la capacité d'action et de réaction. Dans ce registre, Nicolas Sarkozy en faisait souvent trop. François Hollande n'en fait probablement pas assez. Son été paresseux aura pu donner le sentiment que, pendant que le président grossissait à vue d'oeil, ses ambitions réformistes, elles, avaient tendance à mincir... Les Français sont certainement ravis que François Hollande n'ait pas eu - comme d'autres avant lui - un été pourri. Ils ont besoin d'être vite assurés que ce n'était pas un été... pour rien.

Mouiller sa chemise 
Le président en plastic, c'est Hollande

Après moins de trois semaines de villégiature, François Hollande revient à l’Élysée. Sa rentrée promet d’être aussi chaude que l’actuel épisode caniculaire. Sociales, économiques, politiques, les difficultés seront multiples. La parenthèse des vacances a pu les faire oublier provisoirement. Mais rien n’est parfois plus trompeur que l’oubli.
La déferlante des plans sociaux, amorcée dès le lendemain de la présidentielle, n’en est sans doute qu’à ses débuts. Entre des réductions d’effectifs spectaculaires dans de grands groupes et, bien que moins visibles, les licenciements dans d’innombrables petites et moyennes entreprises, ces deux flux convergents viendront grossir les rangs des chômeurs. Les experts prédisent de surcroît une conjoncture atone, voire récessive, ce qui aggravera encore la situation de l’emploi.
S’ajoutent, par ailleurs, des sujets hautement embarrassants pour les socialistes, parmi lesquels celui du démantèlement des camps de Roms. Manuel Valls traite ces opérations d’une manière avant tout policière, guère différente de celle employée sous la droite, suscitant ainsi des réserves y compris au PS. Une réunion interministérielle est prévue dès cette semaine autour du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, rencontre qui ressemble fort à un recadrage. Sur un tel dossier, comme sur celui de la règle d’or budgétaire – qui sera débattue en septembre au Parlement – la gauche de la gauche ne demande qu’à se réveiller et Jean-Luc Mélenchon, ce week-end, a été le premier à le faire.
Aucun péril immédiat dans la demeure : François Hollande n’a pas besoin des voix du Front de Gauche pour gouverner. Et l’opposition est trop occupée à se choisir un nouveau patron pour être véritablement audible. Il n’empêche que le chef de l’État devra s’adapter au contexte anxiogène qui se profile, en étant à la fois plus présent sur la scène intérieure et plus clair dans des orientations restées beaucoup trop floues.
Bref, comme le dit l’expression populaire que les Français appliquent en ce moment dans leur vie quotidienne, il va falloir « mouiller la chemise ». 
Sinon, à un très bref état de grâce déjà dissipé, succédera, dès l’automne, un premier état de disgrâce.

Tontons flingueurs 

Au secours, ils reviennent ! L’heure de la rentrée des classes n’a pas encore sonné que nos élus, eux, sont déjà sous le préau, prêts à passer la blouse. Requinqués, le teint hâlé et le cartable bourré de petites phrases assassines… Dans le genre tonton flingueur, Mélenchon a encore dégainé le premier, dessoudant les cent jours de Hollande mieux qu’une armée de porte flingues de l’UMP. « Non mais t’as déjà vu ça ? En pleine paix ? Il chante et puis crac, un bourre-pif ! Il est complètement fou ce mec » (1). Pris de court, l’UMP va pouvoir « défourailler » pendant la semaine. Car cette fois ça y est. Le gouvernement a décidé de s’y mettre et d’attaquer le dur. Budget 2013, emploi, carburant, Roms, livret A, délocalisations… Le menu de la rentrée préparé par le boss Hollande est si indigeste que même à La Rochelle cela risque de tourner vinaigre.
Et nous dans tout ça ? Une fois les barillets vides, on passera à la caisse.
(1) > Raoul Volfoni, « Les tontons flingeurs », Michel Audiard

Ouf, Mélenchon est resté aigri !

La campagne des législatives lui avait sans doute donné un coup de nuage sur la tête, à Hénin-Beaumont. Il est allé chercher le soleil au Venezuela. Et revient plus en forme que jamais. Ouf ! Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas soumis au parti socialiste. Ses « fans » vont être contents de voir revenir l'agitateur public numéro un, l'opposant systématique, le donneur de leçons qu'on aime détester et qu'on regretterait s'il se rangeait des voitures. Avec sa gouaille et son vocabulaire fleuri, son air d'être toujours en colère, il manquerait à cette rentrée politique. Dans l'interview qu'il livre au Journal du dimanche, il reproche au gouvernement de n'être pas assez à gauche. Et le prévient : s'il a été marginalisé sur le plan électoral, il entend bien exister bruyamment sur le plan médiatique - la force des minorités. En même temps, son retour remue le couteau dans la plaie la plus difficile à cicatriser de la gauche française : son incapacité à rester unie. Alors que l'union de la droite (l'UMP) vole en éclat après le retrait de Nicolas Sarkozy et à la faveur du combat des chefs Copé-Fillon, c'est finalement le trublion de la gauche qui critique le plus sévèrement François Hollande, en pleine rentrée sous tension pour le Président. Hollande avait réussi à canaliser l'électorat du Front de gauche en s'aliénant le camarade Montebourg. Du coup, c'est le ministre du « redressement productif » qui se retrouve en première ligne du réquisitoire à la Chávez de « Méluche ». Quand on l'entend, on se dit que c'est mieux pour lui qu'il n'ait pas été élu, Jean-Luc Mélenchon. Il se serait ennuyé à devoir gouverner sans pouvoir tout critiquer !

Fin de la récré

Finies les vacances pour Francois Hollande et sa bande avec de nombreux chantiers en cours. Un premier conseil des ministres se tiendra mercredi. Puis, Francois II dinera dès jeudi avec Angela, pour évoquer la crise de la zone euro. Enfin, il recevra Samedi à Paris le premier ministre grec. 
 PLUS QU'UN MOIS POUR TROUVER 15 MILLIARDS
Le gouvernement doit boucler le Budget 2013. Rappelons que ce budget doit ramener le déficit public à 3% en fin d'année prochaine. Et il faut donc trouver 15 milliards en plus des quelque 10 milliards déjà votés. Il sera examiné avec précision par Bruxelles, et par les marchés ...
Attention, c'est moi que je suis le nouveau Président normal, 
vous allez voir ce que vous allez voir, euh c'est à dire rien.
LES ALLEMANDS VEULENT DE MOINS EN MOINS DE LA GRECE
Les besoins financiers d'Athènes atteindraient 14 milliards d'euros contre 11,5 Milliards prévus. Cela donne un argument de plus à ceux qui souhaitent voir la Grèce sortir de la zone euro. Le Ministre Allemand des Finances a déclaré « Nous ne pouvons pas encore une fois faire un nouveau plan d'aide à la Grèce ».
PLUS DE DÉFLATION AU JAPON ??
Après 20 ans à voir ses prix stagner ou reculer, le gouvernement nippon assure un retour de la hausse des prix et promet un rééquilibrage des finances publiques.
PATRICK RICARD EST DECEDE VENDREDI
Fils de l'inventeur du Pastis, il avait hissé l'entreprise familiale au rang de numéro deux des vins et spiritueux.
ASSUREZ VOUS CONTRE TOUT
Les assureurs inventent tout et n'importe quoi en matière d'assurance. Assurer son chien, ses vacances ou encore son mariage. Ces marchés sont très profitables pour les assureurs, avec un taux de commissionnement qui peut aller jusqu'à 80% de la prime. Mais trop d'assurance tue l'assurance et deux offres sur trois connaissent un échec.
LA CANICULE CONTINUE

Fête de la rose : Montebourg et Touraine défendent Hollande après les critiques de Mélenchon

La défense du changement sous la chaleur champêtre : tel était l'exercice du jour pour Arnaud Montebourg et Marisol Touraine,  lors de la traditionnelle "Fête de la Rose", dimanche 19 août à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire), qui a lancé la rentrée du PS avant la grand messe de La Rochelle. 
Pour la quarantième édition de cette fête, qui s'est déroulée dans un village bourguignon de 600 âmes, le ministre du redressement productif avait invité sa collègue des affaires sociales : "parce qu'elle n'est pas assez connue, alors qu'elle a un ministère important", selon Arnaud Montebourg.

"IL NE FAUT PAS ÊTRE INJUSTE"
Arrivés l'un après l'autre aux alentours de midi sous un soleil de plomb, les deux ministres ont d'emblée placé ce rendez-vous sous le signe de la "victoire", après le succès des socialistes aux élections présidentielles et législatives.
Ainsi font, font, font, les menteurs de socialistes ainsi font, font, font, un p'tit tour et puis s'en vont !
Le département, fief d'Arnaud Montebourg, a d'ailleurs réussi le "grand chelem", comme en 1981, avec 5 députés PS sur 5.
Mais les deux membres du gouvernement ont également largement défendu l'action du gouvernement, après les critiques de Jean-Luc Mélenchon parues le même jour dans le JDD :
"Il y a beaucoup de choses qui ont été faites, il ne faut pas être injuste", a répondu Arnaud Montebourg à l'ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle. "Les socialistes peuvent être fiers du changement accompli", a renchéri Marisol Touraine, ajoutant qu'il restait "1800 jours d'un gouvernement de gauche".
"TROISIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE"
Le ministre Montebourg s'est également attardé à souligner que "le Parlement va être très sollicité à la rentrée. (...) Ce n'est pas en 100 jours qu'on change le pays, c'est en au moins 5 ans", ajoutant que lui-même, il réclamait "5 années pleines (...) pour redresser l'économie, l'industrie de notre pays".
Il a enfin invité "toutes les gauches" à "s'unir. (...) D'ailleurs tous les Français doivent se donner la main pour réussir le redressement de notre pays".
 Les deux ministres ont par ailleurs longuement détaillés leurs missions et axes de travail, devant plusieurs centaines de militants réunis en plein air. Le ministre du redressement productif, ou, comme il le dit, ministre du "patriotisme économique", qui défendait son programme de "démondialisation", a expliqué vouloir emmener la France vers la "troisième révolution industrielle" et "mettre fin aux laissez-faire".
Pour sa part, Marisol Touraine a assuré que "la justice sociale" est "l'ADN de la gauche". Elle a rappellé les principaux engagements du gouvernement en matière de sécurité sociale, de santé, et pour les hôpitaux.
 ILS Y A SURTOUT BEAUCOUP DE CHOSES QUI ONT ÉTÉ DÉFAITES, ET J'EN SUIS
MORT DE RIRE, ILS SONT INCROYABLES CES SOCIALOS !!!

L'entente entre les croyants

  Cette semaine, deux événements religieux se sont donné rendez-vous. Mercredi 15 août, les catholiques fêtaient l'Assomption et, aujourd'hui, les musulmans fêtent la fin du Ramadan. Cette coïncidence invite à méditer sur le fait que, en dépit de tout ce qui les sépare, ces religions délivrent un message commun : l'être et la vie ne se réduisent ni à l'instant présent ni aux conditions matérielles qui permettent leur émergence ; mais ils s'enracinent dans un amour créateur et miséricordieux qui, pour ces religions, a un nom et, pour les chrétiens, un visage.
En France, des millions de personnes sont concernées, de près ou de loin, par ces deux fêtes. À tous, elles ont donné l'occasion de réfléchir en profondeur à ce qui compte vraiment dans la vie, à la manière d'être fidèle à ce que l'être porte de plus précieux dans un monde qui n'en finit pas d'être meurtri par la violence. Et l'on peut dire que, pour la plupart des croyants, quelle que soit leur religion, ils aspirent à vivre ce message de paix et de miséricorde, d'amour et de liberté, inscrit au plus profond des consciences.
Pourtant, beaucoup s'inquiètent. Les uns constatent chez les musulmans le développement de signes provocants et la montée de doctrines intransigeantes. Tandis que les musulmans perçoivent douloureusement, dans la société où ils vivent, le désert de l'incroyance et l'absence du sacré. La représentation de ces phénomènes ne reflète pourtant pas la réalité de ce que vivent la plupart des croyants. Mais la peur suscitée par ces évolutions est très dangereuse. Car, non seulement, elle conduit chacun à se replier dans son camp et à faire de la surenchère, mais elle ouvre aussi un boulevard aux intégrismes, toujours habiles à souffler la violence sur les braises de l'incompréhension et de la peur.
Face à ces dangers, « il est absolument vital pour tous de jeter des passerelles, de construire des ponts, de faire vivre l'amitié et la fraternité dans leurs dimensions les plus simplement humaines comme dans une dimension spirituelle », écrit Christian Delorme (1), prêtre dans la banlieue lyonnaise. Le concile Vatican II avait déjà frayé ce chemin en demandant aux catholiques de « s'efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu'à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté ».
L'entente entre les croyants est plus nécessaire que jamais. Elle peut combattre efficacement les fractures de notre société sur lesquelles prospèrent les fondamentalismes et leurs messages d'intransigeance et de haine. Développer cette amitié et ce « dialogue de vie » rendra à tous la fierté de tisser une société fraternelle, dans l'étoffe précieuse de la liberté et du respect.


Jeanne Emmanuelle Hutin


VOILÀ LE TYPE D'ÉDITORIAL LÉNIFIANT QUI M'INSUPPORTE.
CETTE FEMME PRÔNE L'AMOUR DE SON PROCHAIN, BASE DU CATHOLISSISME
L'ISLAM PRÔNE LA GUERRE SAINTE, L'AMOUR PAR LA DESTRUCTION, LA DESTRUCTION DES SOCIÉTÉS INFIDÈLES AU PROPHÈTE. 
LÀ JE DIS NON !