« Il faut se calmer un petit peu parce que les circuits qui relèvent de ce péage de transit ont été considérablement réduits. »
vendredi 10 octobre 2014
Ecotaxe et consentement à l’impôt
L’Écotaxe n’en finit pas de renaître. Il y a quelques jours, le conseil municipal de Paris s’entourait de mille et une précautions pour ne pas éveiller le moindre soupçon qu’une nouvelle dégelée de ponctions allait s’abattre sur le contribuable parisien et avouait, à mots choisis, que cette taxe, destinée à frapper (d’abord) les transports routiers de marchandises, serait de toute façon mise en place au début de l’année 2015, qu’on le veuille ou non, circulez, y’a rien à voir et tout à taxer.
Et effectivement, comme prévu, la lente progression administrative vers le flicage automatisé de toutes les routes de France continue, camouflé en droit de passage des méchants camions étrangers qui viennent jusque dans nos bras abîmer nos routes de campagne, aux armes citoyens et tout le tralala. Et quoi de mieux pour camoufler le camouflage qu’envelopper tout ça dans l’épais papier coloré d’un écologisme de bon aloi ?
C’est exactement ce à quoi s’emploie Ségolène Royal avec sa Ségotaxe. Las. Cette nouvelle ponction ne passe vraiment pas. Malgré toute la bonne volonté dont pourrait faire preuve le ministre de l’Écologie et des Punitions Environnementales pour mettre en place une ponction supplémentaire sans déclencher de cris, le contribuable ponctionné commence à émettre des grognements de plus en plus audibles : l’Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) réclame ainsi l’abandon pur et simple du projet de péage de transit poids-lourds (cette fameuse écotaxe qui ne ferait pas de mal à une mouche, n’aboutira jamais à un contrôle routier supplémentaire et ne sera promis juré craché jamais adaptée pour les véhicules particuliers). Et histoire de bien faire comprendre que les routiers, jadis sympas, en ont assez de se faire rouler dessus, ils ont déposé un ultimatum et laissé au gouvernement jusqu’au 15 octobre pour revenir sur la nouvelle taxe.
Immédiatement, notre ministre, sentant sans doute que l’affaire prenait une tournure délicate, a rapidement tenté de calmer le jeu, avec une déclaration des plus limpides, sans aucun doute apte à apaiser les plus vindicatifs :
Les circuits ont été considérablement réduits. Les klaxibules ont été renforcés. Les rotabidons seront parallélisés. Tout va bien.
Autrement dit, vous serez toujours ponctionné, mais sur une distance plus courte. Et tout ça sans renoncer ni au principe, ni au calendrier. Voilà qui doit mettre en joie, non ? Ce n’est pas clair, et c’est sans doute dû à la confusion dans laquelle s’ébroue péniblement Ségolène Royal. En effet, l’Écotaxe l’embarrasse de plus en plus, qui est contrainte à gérer un dossier qu’elle ne maîtrise pas, et dont elle a hérité tant de la précédente majorité (qui l’a initiée) que du gouvernement Ayrault qui lui trouvait suffisamment d’avantages pour la laisser en place (ou trop d’inconvénients à l’abandonner, au choix). Et paradoxalement, elle ne peut revenir en arrière sans dénoncer le principe même de pollueur-payeur dans lequel son action politique s’inscrit, sauf à devoir jongler avec un comportement schizophrénique trouvant nul l’installation de portiques dans le paysage français, mais louant tout de même l’idée d’aller tabasser de taxes les camions en transit.
Cette confusion promet, au moins pendant quelques jours, de laisser perplexe les différents acteurs de ce drame fiscal qui se met gentiment en place. Passé ce délai, on risque en revanche de voir les uns et les autres s’agiter.
Pour les taxés, il apparaît de plus en plus clair que les choses ne se passeront pas toutes seules. Il faudra attendre le 17 octobre pour voir si l’ultimatum est suivi d’effet, d’autant qu’on peut parier sans risque que le gouvernement ne va pas lâcher du lest tout de suite. Mais si, d’aventure, nos amis camionneurs se décident à bloquer les routes, la situation pourrait bien échapper rapidement à tout contrôle. En effet, à l’instar des agriculteurs, les camionneurs font partie de ces populations qui ont largement démontré ces dernières décennies leur capacité à se mobiliser et faire connaître leurs griefs de façon musclée. Or, la même Écotaxe a réussi, à la fin de l’année dernière, à mobiliser de façon durable les Bonnets Rouges bretons, excédés de voir pousser ces étranges portiques, et qui détruisirent proprement ce que l’envahisseur bobo-parisien écolo-compatible tentait de faire passer pour une mesure idoine afin de réduire la pollution.
Au passage, ce genre de mécontentement populaire et démonstratif est assez mal géré par la gauche qui, d’habitude, est plutôt du côté de ceux qui manifestent. La presse avait d’ailleurs fait un fier travail de diabolisation des révoltés fiscaux sans parvenir à convaincre qu’ils n’étaient qu’un ramassis de patrons et de bourgeois tentant une jacquerie mal à propos. Le bilan, on s’en souvient, avait été une reculade du gouvernement, montrant bien que la question était bien plus épineuse qu’il n’y paraissait au premier regard.
En réalité, Ségolène Royal traîne son Écotaxe comme un boulet encombrant et doit avoir perçu que la moindre fausse manœuvre risquait d’entamer franchement ceconsentement à l’impôt qui semble de plus en plus fragile dans le pays : depuis la rentrée de septembre, la nervosité grandit autour des bâtiments publics dédiés à la tonte fiscale, et on compte déjà quatre incendies de ces locaux pompeusement rebaptisés « Centre des impôts ».
Cette nervosité, visible chez les imposés, commence à se voir aussi chez le personnel imposant, au point que la presse s’en fasse le timide relais.
Oh, bien sûr, il serait plus que prématuré de s’imaginer voir plus, ici, qu’une petite série d’agacements locaux, et il reste encore assez peu probable que tout ceci s’aggrave, tant les ventres sont pleins et les têtes occupées avec les calembredaines télévisuelles et gouvernementales. Mais il n’y a pas besoin de faire beaucoup d’efforts pour comprendre ce que pourrait entraîner un mouvement de camionneurs excédés, bloquant de grands axes routiers, pendant plusieurs jours, et réclamant bruyamment l’abandon d’une taxe : la multiplication des revendications sectorielles, des expressions plus ou moins vives de ras-le-bol fiscal, et, pourquoi pas, la cristallisation de l’un ou l’autre mouvement de refus de payer un impôt devenu trop lourd et dont on peine franchement à voir où il passe.
Et du point de vue gouvernemental, s’il y a bien quelque chose qu’il ne faudrait surtout pas attraper maintenant, c’est une fiscalite aigüe, cette maladie grave d’un pays en faillite dont le peuple décide, du jour au lendemain, qu’il va chercher son bonheur ailleurs que dans une feuille d’impôt, aussi écoconsciente, citoyenne et festive soit-elle. Ce genre de maladies serait problématique à plus d’un titre : d’une part, cela accroîtrait les difficultés de bouclage d’un budget devenu un véritable casse-tête (bisous Sapin, hat tip Moscovici). D’autre part, cela montrerait au monde entier que la capacité de l’État français à recouvrer l’impôt, ce qui lui permet actuellement de rembourser sa dette, serait brutalement amoindrie. S’ensuivrait probablement une longue spirale de gros soucis baveux, depuis la hausse des taux jusqu’à la fuite des investisseurs, en passant par les gros yeux de la Commission Européenne et de nos partenaires de l’Union.
Autrement dit, si jamais les petites tensions observées devaient cristalliser, avec ou sans l’aide de camionneurs, vous pouvez parier que la nervosité du gouvernement tournerait rapidement à la panique, bien mauvaise conseillère. Fiscalement, les prochains mois promettent d’être … intéressants.
A table
A table
Cette tradition française est des plus sympathiques : en politique, qui se déteste se montre, qui se hait déjeune. En vertu de cette règle, Martine Aubry et Manuel Valls, qui n’ont jamais été des amoureux à la Peynet, ont tenu hier à partager leur repas. En d’autres temps, Georges Pompidou et Giscard d’Estaing, Villepin et Sarkozy avaient agi de même pour masquer leurs divergences. On ne peut que se féliciter de telles habitudes. Elles témoignent d’un haut degré de civilisation : dissimuler ses répulsions et cacher ses aversions n’est pas qu’un précepte fondamental du métier politique mais prouve une grandeur d’âme inégalée. Chacun en conviendra : de tels signes illustrent combien la France, en dépit de ses problèmes, demeure un glorieux pays dont nous pouvons être fiers.
L’argent des autres
L’argent des autres
Le ralentissement brutal de l’Allemagne doit en faire sourire plus d’un : enfin ce grand pays sûr de lui, de sa domination et de la force que lui ont conférée ses réformes, se retrouve obligé d’agir pour échapper à la récession. Enfin cet exaspérant modèle de vertu budgétaire et de résistance industrielle montre ses limites. Enfin, la crise le touche. Enfin, ce gouvernement égoïste et donneur de leçons doit entendre ce que dit la France socialiste : il doit investir, lâcher les cordons de la dépense publique. En un mot, l’Allemagne doit re-lan-cer.
La France adore l’argent des autres. Celui des pays qui se sont réformés avant nous et qu’on appelle à la rescousse de la croissance. Celui de Bruxelles qu’on exhorte à injecter des dizaines de milliards d’euros d’argent public, tirant argument des nuages qui s’amoncellent au-dessus de la zone euro. Mais aussi l’argent de la Banque centrale européenne qu’on accuse de ne pas avoir desserré le carcan de la rigueur et d’avoir trop longtemps refusé d’ouvrir le robinet qui aurait gavé de capitaux faciles l’économie du continent. La France adore tout attendre des autres. La crise menace : que les autres réagissent, qu’ils assouplissent leur politique et pensent davantage à nous, au nom de la solidarité. Ils sont en meilleure santé que nous ? Ils peuvent donc assumer plus que leur part d’efforts. Quant à nous, rien n’y fera : les résultats ne sont pas là, mais notre politique ne changera pas. Croissance zéro, réformes zéro, courage zéro, la France reste en panne mais ne veut ni ne peut faire davantage : elle continuera à prélever et à dépenser, à s’endetter et à redistribuer l’argent qu’elle n’a pas. L’argent des autres.
François Hollande, l’homme malade de l’Europe
Un tour d’horizon impertinent de l’actualité politique, économique et sociétale !
L’étau se resserre sur Moi-Président. Sa ruse initiale est éventée : rogner à peine les dépenses publiques et surtout augmenter les impôts en ciblant les ménages qui ne votent pas socialiste. Puis attendre que l’économie reparte miraculeusement ou, à défaut, effrayer nos partenaires européens pour qu’ils nous renflouent en créant de la monnaie.
Aucun de ces calculs n’a été pertinent. La croissance ne repart pas, l’économie stagne, les déficits augmentent et l’Europe se cabre. Les chiffres de l’indice Markit sur le commerce de détail publiés dernièrement sont à proprement parler catastrophiques. Le dernier enfumage en date a accompagné lundi la présentation des prévisions budgétaires pour 2015. Les économies envisagées ne tiennent en réalité qu’à deux postes : la baisse des transferts aux collectivités locales pour 3,66 milliards d’euros et celle de la charge des intérêts pour 2, 31 milliards. L’État ne fait que très peu d’effort de restructuration. Départements, régions et communes augmenteront leurs taux d’imposition et leur endettement d’autant que leur fiscalité est largement tributaire de l’immobilier aujourd’hui en crise. Quant aux intérêts versés sur la dette, le risque que les taux remontent est désormais plus grand que la poursuite de leur baisse. Bref, tout n’est que poudre aux yeux dans le budget français et, plus grave encore, il n’existe aucun facteur de rebond conjoncturel. Les prévisions de déficit présentées à Bruxelles ne respectent pas nos engagements antérieurs et continuent de minorer grandement les périls qui menacent nos finances publiques.
Du flanby dans la seringue
Le problème est que la technostructure européenne ne fait plus semblant de ne pas s’en apercevoir. En outre, l’affaiblissement politique des socialistes français en font des tigres de papier qui n’effrayent plus grand monde, comme le calvaire bruxellois de Moscovici le montre tous les jours. Bientôt, la Cour de justice de l’Union puis, de nouveau, le Tribunal constitutionnel allemand vont rappeler l’impossibilité juridique de racheter les dettes publiques. Avez-vous déjà vu du Flanby dans une seringue ?
Le gouvernement se comporte comme si son espérance de vie n’était plus que de quelques mois, réclamant patience et indulgence et cherchant désespérément un eurocrate à duper comme Richard III cherchait un cheval à échanger contre son royaume. Dans ce désastre, le dernier atout français est l’insouciance apparente des milieux financiers internationaux qui continuent de prêter au Trésor à des taux très faibles. Pourquoi cette aberration ? L’abondance mondiale de liquidités due aux rotatives à imprimer les dollars est encore grande mais, surtout, les analystes pensent que la discipline germanique finira par nous contraindre et, dans le pire des cas, ils estiment que le gouvernement français fera un hold-up sur l’épargne des ménages pour honorer ses dettes.
Ces conjectures sont empreintes d’un angélisme inquiétant face au blocage total dans lequel nous sommes. Elles oublient justement que le pouvoir en France ne peut plus imposer ce type de mesures et que les députés les repousseraient.
Mais le premier qui dira la vérité risque de faire éclater la bulle qui gonfle les marchés financiers depuis deux ans. De la même manière qu’aucun gouvernement européen ne veut prendre l’initiative d’avouer que l’euro n’est pas viable en l’état. Mutisme, mensonge et aveuglement collectifs confortent pour peu de temps encore la pratique « hollandaise » du pouvoir.
Que peut-il se passer dans les semaines qui viennent ?
D’abord, l’affaiblissement politique de Hollande va s’accélérer. Le fait de passer le mistigri budgétaire aux collectivités locales va lui aliéner davantage les élus clientélistes dont Aubry a décidé de se faire le porte-drapeau. Sachant que les députés sont pour la plupart des notables locaux, les rangs des frondeurs vont s’étoffer. C’est bien pour cela que Sapin et consorts proclament qu’en aucun cas ils n’envisagent d’autres économies ou réformes : ils savent qu’ils n’ont de toute façon plus de majorité parlementaire pour les faire adopter.
On en vient donc à ce qui va se jouer entre Bruxelles, Berlin, Karlsruhe et Francfort. Comment la Commission, la BCE, Merkel et les juges constitutionnels allemands vont-ils réagir à la fin de non-recevoir que la France va – à peine poliment – leur adresser ? Pourront-ils simuler qu’ils accordent le moindre crédit aux promesses de réformes françaises qui ne seront du reste que bredouillées ? Après ses multiples mises en garde, il est désormais quasiment impossible à la Commission européenne de ne pas mettre en branle les mesures de sanctions prévues par les traités.
En Europe, les procédures sont alambiquées à l’extrême, ce dont Sapin essaye de jouer. Il y a d’abord celle dite du déficit excessif sous le coup de laquelle se trouve la France depuis plusieurs années. La Commission a réitéré un avertissement à ce sujet en mars dernier, sans succès. Sauf à se ridiculiser, elle fera probablement une recommandation au Conseil en proposant des sanctions. Les 28 États membres doivent ensuite statuer sur cette proposition à la majorité qualifiée inversée. Cela signifie qu’une majorité renforcée d’États membres doit se prononcer contre la recommandation pour que celle-ci soit rejetée. Autant dire que, contrairement à ce que raconte Sapin, la situation est très mal engagée sur ce terrain.
Ce dernier tente donc d’entretenir la confusion en faisant référence à la procédure dite du « two Pack » qui oblige, au surplus, depuis 2013, les États à communiquer avant le 15 octobre de chaque année leur projet de budget à la commission. Dans ce cadre, c’est effectivement in fine aux parlements nationaux de décider de suivre ou non les demandes de rectification budgétaire. Mais cela ne suspend en rien la première mécanique décrite. Contrairement à ce que laisse accroire l’enfumeur sapinier, la deuxième arme bruxelloise ne se substitue pas à la première, elle la complète.
Quoi qu’il en soit, la parole gouvernementale française est chaque jour plus discréditée et les divisions entre Français et Allemands vont s’étaler sur la place publique. Dans ces conditions, les risques de sanction européenne sont l’arbre qui cache la forêt. Ce n’est pas une amende de 0,2 % du PIB qui changera grand-chose à la catastrophe annoncée. Le vrai danger est l’altération de la garantie germanique implicite donnée à notre dette. Ne restera alors, pour rassurer les marchés, que l’hypothèse d’une spoliation des comptes d’assurance-vie. Vous voyez ce qu’il vous reste à faire ?
Quoi qu’il en soit, la parole gouvernementale française est chaque jour plus discréditée et les divisions entre Français et Allemands vont s’étaler sur la place publique. Dans ces conditions, les risques de sanction européenne sont l’arbre qui cache la forêt. Ce n’est pas une amende de 0,2 % du PIB qui changera grand-chose à la catastrophe annoncée. Le vrai danger est l’altération de la garantie germanique implicite donnée à notre dette. Ne restera alors, pour rassurer les marchés, que l’hypothèse d’une spoliation des comptes d’assurance-vie. Vous voyez ce qu’il vous reste à faire ?
Ratatouille ratatiné
Le sort d’Eurodisney préfigure-t-il celui de la France ? Depuis quelques temps déjà, notre pays est saisi d’un démon passéiste qui avance sous un masque festif, grimé de bons sentiments et d’écologie. Illustrée abondamment par les opérations d’amusement collectif lancées par Delanoë à Paris, cette dérive emprunte à la logique du parc de loisirs.
Convaincu que cette identité de carton-pâte est sa dernière carte pour drainer du touriste, Eurodisney a d’ailleurs joué son va-tout, il y a quelques mois, avec une nouvelle attraction : « Ratatouille », ce cousin lointain du rongeur Mickey adepte de haute gastronomie. Anne Hidalgo s’est reconnue dans cet animal et a entrepris le voyage de Marne-la-Vallée pour lui tirer la queue. Las ! Rien n’y fait. Le visiteur européen désargenté ne mord pas au fromage, l’attrape souris reste désespérément vide de toute proie. Le résultat est atterrant, les pertes se creusent et 15 000 emplois sont en jeu.
C’est bientôt tout l’État national d’attractions qui menacera faillite. La presse mondiale n’est que récriminations contre ce peuple rouspéteur, incorrigible et endetté qui ne donne plus envie qu’on lui rende visite. C’est Ratatouille ratatiné.
Par où Thévenoud on t’a pas vu sortir
Alors qu’un député UMP se voit menacé de sanctions pour avoir utilisé un scandaleux masculin, parlant de « Madame le président », Thévenoud, secrétaire d’État météorique, continue de traiter tranquillement sa phobie administrative sur les bancs de l’Assemblée sans être dérangé plus que cela. Il est vrai que chez les Thévenoud, Madame et Monsieur étaient atteints du même mal.
Primaires supérieures
Cette affaire de primaires à droite commence à devenir inquiétante ou intéressante selon les points de vue. Si elles échouent, la pluralité des candidats de droite dite républicaine risque de conduire à un deuxième tour entre Le Pen et un représentant du PS. Au vu de la dégradation accélérée de l’image de ce dernier, il faut désormais envisager une possible victoire frontiste. La démission rapide de François Hollande devient une véritable nécessité républicaine. On devrait demander à Valérie et Aquilino de lui adresser une supplique en ce sens.
Inscription à :
Articles (Atom)