TOUT EST DIT

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dimanche 7 juillet 2013

Royal critique durement Batho

Interviewée sur BFMTV ce dimanche soir, l'ex candidate à la présidentielle Ségolène Royal est revenue sur le limogeage de Delphine Batho
Royl a jugé très sévèrement les propos de l'ex-ministre de l'Ecologie qui a critiqué le tournant "de la rigueur" pris selon elle par le gouvernement. "C'est tout à fait choquant et scandaleux. Si un ministre pense ça en étant au gouvernement, il ne fallait pas y entrer ou il fallait le quitter beaucoup plus rapidement", a dit Royal.



"On doit se montrer digne"
Ségolène Royal juge plutôt que Delphine Batho n'a pas été à la hauteur de la tâche.  "Il faut être à la hauteur de ceux qui vous on fait confiance. Il y a longtemps que j'ai déserté l'armée des naïfs. Il ne faut pas aller en politique si on attend de la reconnaissance. Le sujet, c'est le mauvais coup qui a été porté au gouvernement, et je pense que quand on est dépositaire d'une confiance, on doit se montrer digne, on doit respecter ceux qui vous confient des tâches éminentes." 

Relations détériorées

Fut un temps où Ségolène Royal et elle étaient proches. La candidate à l'élection présidentielle de 2007 l'avait pris sous son aile et parachuté dans sa circonscription des Deux-Sèvres. Delphine Batho avait été élue avec 57% des voix. Après la primaire socialiste de 2011, lors de laquelle elle est restée fidèle à Royal, elle est nommée porte-parole de campagne par François Hollande.

Aujourd'hui, les relations entre Batho et Royal se sont nettement détériorées, et les critiques par médias interposés se multiplient.


IL EST VRAI QUE ROYAL EST EXEMPLAIRE !!!!!

Les trois chantiers que François Hollande n’osera pas lancer


Passé le tumulte politique créé par le départ de Delphine Batho, François Hollande va devoir enclencher trois gros chantiers pour réellement relancer la France. Mais le refus – la peur même – du changement que manifestent les Français risque d’empêcher les nécessaires évolutions. Programme chargé. Le clash avec Delphine Batho, cette semaine pouvait laisser penser que le président de la République avait enfin décidé de reformer sa politique économique vers plus de pragmatisme. Officiellement en effet, Delphine Batho, ministre de l’Écologie a été licenciée pour avoir contredit publiquement la ligne budgétaire du gouvernement. Le président de la République et son premier ministre ne pouvaient pas accepter de nouveaux couacs.
Un ministre en désaccord, ça démissionne ou ça ferme sa gueule disait Chevènement. Delphine Batho pensait pouvoir tenir une ligne différente de la ligne officielle et se maintenir à son poste. Arrogance ou naïveté, le président de la République ne pouvait pas accepter que son autorité soit ainsi bafouée. Mais ce qui est important dans cette affaire, c’est que Delphine Batho, outre le fait qu’ elle ne digérait pas les coupes budgétaires, était porteuse d’une politique écologiste très radicale prônant une transition écologique rapide comme remède à la crise, avec à la clef un recul de l’industrie nucléaire et un développement des énergies renouvelables. Ce que personne dans le monde des affaires pouvait imaginer, pour des strictes raisons de compétitivité. Les entreprises occidentales ont besoin de baisser leurs coûts de production.
L’énergie représentant jusqu’à 30% des prix de revient, il est évident que tout le monde fait la course à l’énergie la moins chère. L’Amérique du Nord a découvert dans les gaz de schistes le moyen de relancer sa compétitivité. Du coup, ce que le monde des affaires français revendiquait depuis deux ans c’était l’autorisation d’expérimenter l’exploitation des gaz de schistes. Pour les écologistes, impossible, et Delphine Batho menait ce combat sans aucune réserve. Quand elle a été limogée, on s’est donc dit que François Hollande allait enfin donner un coup de canif au principe de précaution. En fait il n’en sera sans doute rien. Delphine Batho est partie pour non-respect de la solidarité gouvernementale dans le domaine budgétaire. La politique de l’énergie c’est autre chose. Pas question de se mettre à dos l’ensemble des écologistes et l’extrême gauche. et tant que la majorité présidentielle aura besoin de ses différents courants, tout ce qui est à la base du contrat présidentiel sera sanctuarisé…
François Hollande pourra se résoudre a tailler un peu dans les dépenses publiques, il saura le gérer politiquement avec les fonctionnaires.
Il pourra amorcer une réforme des retraites, il pourra nouer un compromis en expliquant que c’est le prix a payer pour continuer a s inscrire dans l’Europe solidaire. Il pourra même modifier le contrat de travail en négociant avec les syndicats. Il sait faire. Ça grognera, mais ça passera. Mais pour ce qui est des grands chantiers de reformes structurelles qui touchent aux fondement même du système, il sait trop les résistances idéologiques qu’ ils ne pourra pas vaincre sans casser sa majorité. Il n’ouvrira donc pas ces chantiers qui sont pourtant au cœur du blocage de la société française.
Le premier de ces chantiers porte sur le progrès technique. L’opinion publique française a peur du progrès technique. De l’innovation. C’est spectaculaire dans l’agro-alimentaires avec l’aversion pour les OGM. Spectaculaire dans l’énergie sur le nucléaire et les gaz de schistes. Cette inquiétude est complètement irrationnelle. Elle marque un manque de confiance totale dans l‘intelligence et la capacité de nos chercheurs à trouver des solutions sécurisés. Cette inquiétude, liée à la frilosité des politiques a engendre un écosystème décourageant pour l’entrepreneur, et dissuasif d innovations. Or l’innovation sous toutes ses formes, c’est le nerf de la guerre.
La solution à beaucoup de nos maux. L’interdiction d’innover avait d’ailleurs été légalisée par l’inscription du principe de précaution dans la Constitution. Ce que Jacques Chirac avait initié par démagogie et populisme, François Hollande ne le défera jamais, tant que ses alliés politiques l’utiliseront à des fins idéologiques L’innovation c’est le carburant d une croissance capitaliste. La gauche de la gauche cherche le secret d’une croissance non capitaliste et si elle ne la trouve pas, elle défendra la non-croissance. Le premier chantier qu’’il faudrait ouvrir est donc celui de la destruction du principe de précaution. C’est le mur contre la modernité.
Le deuxième chantier porte sur la mondialisation et la globalisation de l’économie. L’opinion publique française a peur de la mondialisation parce qu’elle pense que la mondialisation est porteuse de délocalisations industrielles, de destruction des productions et de chômage. C’est évidemment faux. La mondialisation détruit certes mais elle ne détruit que les secteurs qui ne sont pas compétitifs. La solution n’est donc pas de se protéger, de s’enfermer, mais d’affronter les contraintes de la productivité. François Hollande fera sans doute le minimum pour aider la compétitivité des entreprises, mais il n’engagera pas une grande politique pour envoyer les entreprises à l’exportation. Il laissera Arnaud Montebourg abimer l’image des industriels et l’attractivité de la France se dégrader.
Le troisième grand dossier est celui de la concurrence. La concurrence est porteuse de progrès or l’opinion publique française en a peur. Les Français ne veulent pas de cette compétition-là. Ils préfèrent des garanties d’emplois ou des parcours professionnels sécurisés. Des diplômes qui ouvrent les portes plutôt que des formations qui permettent de s’adapter aux changements. Le monde moderne entrainera de plus en plus la mobilité. Mobilité professionnelle. Mobilité géographique. La France est un pays qui a sacralisé la rente, l’indemnisation sociale, la protection, la perfusion.
François Hollande ne pourra pas changer ce qui est figé depuis tant de temps. Les quatre présidents de la République précédents ont pensé déréguler des professions entières. Ils ont envisagé de le faire. Les rapports se sont multipliés. Du premier rapport Nora, il y a trente ans et plus, au dernier rapport Attali demandé par Nicolas Sarkozy. Rien n’a changé ou presque. En Italie , Mario Monti a mis trois mois à appliquer 70% du rapport Attali. La France n’avait pas réussi en cinq ans à en assumer 10%. François Hollande n’a aucune raison de faire, ce que Nicolas Sarkozy n’avait pas réussi à lancer

Déficit public et prix du tabac : Suivons l’exemple canadien !


Il y a plus d’une leçon à tirer de l’expérience canadienne. Car si le Canada a su mettre de l’ordre dans ses finances publiques, c’est en réformant profondément son Etat et en redonnant de l’espace au marché privé et légal. La France qui va enregistrer cette année son 39ème déficit consécutif ferait bien de s’en inspirer. 
Car face à un déficit public difficile à comprimer, les pouvoirs publics français ont fait le choix d’obtenir de nouvelles recettes fiscales, notamment par des hausses de prix du tabac et de la bière. Or, si ces hausses font sans doute plaisir aux détracteurs du tabac et de l’alcool, l’expérience canadienne – tout comme le raisonnement économique – indique que le gouvernement français fait fausse route.
Le Canada est l’un des rares pays développés à avoir su maîtriser son déficit et sa dette au milieu des années 90.
La situation y était très préoccupante puisque la dette publique dépassait 100% du PIB. La charge de cette dette accaparait ainsi plus d’un tiers des recettes. Ce n’est qu’en choisissant la voie de la baisse des dépenses publiques que le pays a pu se débarrasser de déficits chroniques et renouer avec des surplus budgétaires.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les dépenses publiques fédérales ont baissé de 13% entre 1993-94 et 1996-97 (hors inflation). Le budget de certains ministères a parfois été divisé par deux et le nombre total de fonctionnaires a été considérablement réduit (-17%).
Mais ce n’est pas tout. Car cette baisse des dépenses publiques illustre aussi un autre phénomène économique à l’œuvre, à savoir que pour relancer la croissance, il est nécessaire de donner de l’air au marché légal. Il faut le « libérer » pour ne pas laisser le marché noir s’étendre, même si cela signifie baisser les taxes sur des produits tels que le tabac, l’alcool ou les aliments.
En effet, dans la droite ligne de la lutte anti-tabac actuelle en France, les pouvoirs publics canadiens, dans les années 90, avaient aussi le tabac en ligne de mire. Les prix des cigarettes – soumis à de fortes taxes – y ont alors fortement augmenté. Les ventes officielles ont alors fini par s’effondrer au point d’éroder fortement les recettes fiscales.
Or, cet effondrement n’a pas pour autant mis fin à la consommation de tabac. Du coup, le trafic illicite a pris le « relais ». Début 1994, celui-ci  représentait ainsi deux cigarettes achetées sur trois au Québec. Face à cette situation, les pouvoirs publics ont finalement décidé de réduire les taxes de 80%, permettant au marché légal de reprendre « la main ».
Cet exemple illustre une leçon simple en économie : quand il existe une demande forte pour un produit,  il existe aussi une offre. La question est de savoir si elle sera légale ou non. Elle ne le sera pas si les pouvoirs publics décident d’augmenter trop fortement le niveau des taxes et des réglementations.
Au nom de la lutte anti-tabac et dans le but d’engranger des recettes fiscales supplémentaires, le gouvernement français actuel vient ainsi d’annoncer une nouvelle hausse du prix du tabac de 30 à 40 centimes pour juillet prochain. Depuis le début de la crise, le prix d’un paquet de cigarettes aura ainsi augmenté d’environ un tiers. Faut-il dès lors s’étonner si de plus en plus de fumeurs « désertent » le marché légal et se tournent vers le trafic illicite ?
Car plusieurs éléments suggèrent que le phénomène prend de l’ampleur.
Contrairement à ce qu’on croit, il n’y a pas de lien automatique entre hausses artificielles des prix et baisse de la consommation de tabac. Le tabagisme est ainsi en hausse depuis 2005, en dépit d’une augmentation des prix de 20% entre 2005 et 2010.
Plus important, ces hausses répétées ont aussi fini par impacter les ventes de cigarettes sur le marché légal. Au 1er trimestre 2013, elles ont baissé, en valeur, pour la première fois en 10 ans de 2,50% par rapport à la même période en 2012 (avec une baisse des volumes de -9%). La nouvelle hausse est donc particulièrement risquée dans un tel contexte et pourrait servir de catalyseur à une contrebande de plus en plus profitable.
Les pouvoirs publics auraient donc sans doute intérêt à s’inspirer de l’exemple canadien. Il indique clairement que le seul moyen, pour renouer avec une croissance durable et mettre fin aux déficits, est de réduire les dépenses publiques. Dans le même temps, en cessant de matraquer des biens de consommation courante, on empêche un marché noir de se développer avec tous ses effets pervers pour les consommateurs et les finances publiques.
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L’Institut économique Molinari (IEM) est un organisme de recherche et d’éducation basé à Paris et Bruxelles. Il s’est fixé comme mission de proposer des solutions alternatives et innovantes favorables à la prospérité de l’ensemble des individus composant la société. Valentin Petkantchin est chercheur associé à l’IEM. Il détient un doctorat ès sciences économiques et il est diplômé du Magistère média et formation économique de l’Université d’Aix-Marseille III.

"Respecter les institutions?"

"Respecter les institutions?"


Depuis la "retrait" de Nicolas Sarkozy du Conseil Constitutionnel annoncé hier à la suite de l’invalidation des comptes de campagne du président-candidat, la classe dirigeante socialiste, le chef de l’Etat, le garde des sceaux, le secrétaire général du PS, martèle un unique message: "Il faut respecter les institutions A". Qu’est-ce que les institutions? L’Etat, les juridictions, dont le Conseil Constitutionnel, les corps constitués, les organisations européennes, les collectivités territoriales. Que veut dire "respecter"?  N’aurait-on plus le droit de critiquer leurs décisions? Mais dans ce cas, cela signifie la fin de la liberté d’expression, donc l’entrée en dictature. Ou alors, cela veut dire qu’il ne faut pas insulter. Mais qui à vu la moindre insulte, le moindre dérapage, dans la remise en cause de la décision du Conseil constitutionnel? En l’espèce, au-delà des arguties juridiques vaseuses – le Conseil Constitutionnel, juge des lois, fait toujours ce qu’il veut –  tout donne à penser que cette décision est partiale, injuste, politisée et dangereuse pour la démocratie. Elle correspond à un prolongement de l’anti-sarkozisme viscéral et au rêve de toute une classe politico-médiatique d’annihiler le camp des républicains modérés pour voir se retrouver face à face, dans le combat électoral, la droite radicale et les socialistes, de manière à assurer à coup sûr le maintien au pouvoir de ces derniers pour des décennies. Il suffit de voir les mines jubilantes de joie à la télévision, des leaders du PS et du FN pour comprendre ce qui se passe en ce moment. Quand à l’argument qui fait l’unanimité de tous les commentateurs, selon lequel un ancien président de la République n’aurait pas le droit de démissionner de sa fonction de membre du Conseil Constitutionnel, je le trouve d’une bêtise sans nom. La liberté individuelle est tout de même le cœur de la  civilisation. Comment pourrait-on contraindre un homme à rester membre d’une institution, d’un corps constitué, si son choix personnel le pousse à vouloir le quitter? Même un Pape a récemment démissionné. L’interprétation des textes, qui est faite par à peu près tout le monde, souligne à quel point le sens de  liberté décline dans notre pays à une allure vertigineuse. Quant aux institutions, notamment le Conseil Constitutionnel,  la prochaine majorité, si elle veut exister et appliquer une politique, devra en priorité absolue prévoir leur réforme profonde. 
La démocratie c’est avant tout le pouvoir du peuple et de ses représentants élus au suffrage universel.

Une diplomatie française incompréhensible

Ni atlantiste, ni pro droits de l'homme, ni bolivarienne, ni fédéraliste européenne... mais quelle est donc la position de François Hollande sur la scène internationale ?

Le président Hollande enchaîne un nombre si élevé de bourdes que cela en devient un running gag.
Mais au delà des gags, il y a l'orientation générale de la diplomatie française, sujet sur lequel le candidat Hollande avait d'ailleurs peu fait campagne, alors que les options sarkozystes (Atlantisme, OTAN, Qatar, BRICS) avaient été largement débattues et critiquées par le public.
On a déjà constaté un certain immobilisme vis-à-vis de l'OTAN ou de la Francafrique. Mais : ni atlantiste, ni pro droits de l'homme, ni bolivarienne, ni fédéraliste européenne, je suis, je suis ? Oui, c'est bien de la diplomatie française version 2013 dont on peut parler ainsi. Il ne se passe pas une journée à l'issue de laquelle la perplexité du peuple français et de ses partenaires ne peut que grandir.
Lisez par exemple Le Point : "Avion de Morales : un faux pas diplomatique qui risque de coûter cher". Ainsi, Edward Snowden met tellement la France dans l'embarras que notre pays s'est permis une action non réfléchie, simplement pour masquer le fait que, nous aussi, nous écoutons la terre entière, nous aussi, nous ne sommes pas exemplaires ?
En empêchant le président Morales de survoler la France, non seulement le Président Hollande a envoyé, sur le plan intérieur, un signal fort à son électorat d’extrême gauche, mélenchoniste, mais il a aussi montré que la France ne craignait pas de faire apparaître au grand jour ses contradictions.
Le gouvernement a protesté contre l'espionnage de la NSA dans des bâtiments officiels français et européens (mais pas contre l'espionnage des citoyens) ? Mais malgré cette protestation, la France refuse d'accorder l’asile politique à Edward Snowden ? Est-ce parce que la France, comme la plupart des États occidentaux, est en pleine dérive ? (Lire Affaire Snowden : les secrets de Zuckerberg).
Real politik first, soit. Mais dans ce cas, comment et pourquoi aller donner des leçons de démocratie à la terre entière, au Mali, par exemple, y compris en utilisant des faux prétextes ?
Récapitulons :
  • La France socialiste, de gauche, se complaît dans l'Europe bashing et la germanophobie (voir le blog "Coulisses de Bruxelles", de Jean Quattremer).
  • La France de Hollande ne manifeste aucune volonté de promouvoir un vrai fédéralisme européen.
  • La France ne s'aligne pas, officiellement en tout cas, sur les États-Unis, puisqu'au lieu de considérer que la surveillance du monde par la NSA se fait pour le bien commun de tous, elle s'indigne de ses pratiques.
  • La France se permet d'user de moyens illégaux tels que le recel de données volées pour aller faire la leçon à la Suisse et au Luxembourg, des "petits pays" libres et démocratiques (notons toutefois que cette dérive anti petits pays a commencé sous Fillon et Woerth).
  • La France de Hollande se met à dos l'Amérique du Sud.
  • La France de Hollande poursuit la Françafrique, en tordant un peu le bras à la légalité (voir la vidéo ci-dessous).
  • La France se tire une balle dans le pied en méprisant la francophonie (lire le billet du 28 Juin 2013, Francophonie : la France qui se tire une balle dans le pied).
Cette stratégie diplomatique a franchement de quoi laisser perplexe, si on ne garde pas en tête le fait que le socialisme fonctionne mieux dans un seul pays, dans un cadre nationaliste.
Continuons à accepter le fait que la France puisse s'absoudre des responsabilités qui incombent aux démocraties occidentales, et un jour nous réaliserons que pour certaines personnes au pouvoir, 1984 était bien un manuel d'instructions.

François Fillon : « La France a peur de tout ! »


François Fillon, ancien Premier ministre, était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV. Il a notamment évoqué l’état d’esprit de la France et des Français face au progrès, qui est à l’origine de tant de blocages. Selon le candidat à la primaire UMP pour les présidentielles de 2017, il faut s’efforcer de changer cet état d’esprit. Il faut que l’on arrête d’avoir peur du progrès, de la prise de risques, etc. « Aujourd’hui on a peur du gaz de schiste, des OGM, du nucléaire, on a peur de tout » déplore-t-il. Par conséquent, « on ne produit plus rien ». 

François Fillon: "Le Premier ministre n'est pas... par BFMTV
L’effort de rigueur et de redressement des comptes publics est bien entendu nécessaire, mais il faut aussi mettre en œuvre une politique de « soutien à l’innovation », selon l’ancien Premier ministre. Ce soutien doit viser tout particulièrement « les universités, les centres de recherche, les laboratoires ». Deuxième levier pour favoriser la prise de risques : sortir du « principe de précaution ». Selon François Fillon, « il y a trop de réglementations dans notre pays ». Il faut donc simplifier les règles, prendre des risques et aller de l’avant.