vendredi 4 mai 2012
Angela Merkel boutée par les urnes ?
France, Grèce, Pays-Bas, Allemagne : les cinq scrutins qui vont avoir lieu en Europe sont très différents. Mais tous pourraient livrer un verdict sur la politique d’Angela Merkel face à la crise qui affaiblirait la chancelière.
Les cinq élections à venir vont transformer le pays en profondeur.
Tout d’abord, les deux élections régionales qui vont avoir lieu dans le
Nord et l’Ouest de la République fédérale [dans le Schleswig-Holstein
le 6, et en Rhénanie-du-Nord-Westphalie le 13 mai] diront si celle qui
est aujourd’hui le dirigeant allemand le plus apprécié, et le dirigeant
européen le plus puissant, a encore une chance de conserver les rênes
du pouvoir.
Critique de la politique de rigueur
Mais la politique européenne d’Angela Merkel ne sera pas uniquement soumise à la loi des urnes en Grèce. Elle le sera également en France. Au fil de sa campagne électorale, Nicolas Sarkozy s’est largement éloigné de ce qui avait été convenu avec la chancelière au temps béni de l’osmose franco-allemande, il y a quelques mois. A moins qu’il ne s’agisse de simples effets de manches. Il faut l’espérer.Du côté de François Hollande, son adversaire dans la présidentielle et favori du scrutin, l’effet de manches est moins probable, notamment parce qu’il est allé beaucoup plus loin dans sa critique de la politique de rigueur allemande. Quand bien même il ne réaliserait que la moitié de ce qu’il a consenti en promesses dispendieuses, cela suffirait à déclencher quelques vagues qui viendront malmener la fragile carcasse européenne. Or les vagues, certains acteurs de la Bourse n’attendent que cela.
Le cinquième scrutin qui aura une grande incidence sur la politique allemande et européenne se déroule également à "l'étranger" – aux Pays-Bas. La coalition chrétienne-libérale y avait été tolérée par le populiste Geert Wilders et vient d’échouer sous la pression des impératifs de réduction de la dette. Les prochaines élections, qui se tiendront au sortir de la trêve estivale, décideront également du sort politique du chef du gouvernement, Mark Rutte, l’homme qui s’est avéré l’un des partenaires les plus fiables et les plus efficaces de la chancelière allemande sur les sujets de politique européenne.
Sur place, l’enjeu est plus vaste encore. S’il avait jusque-là surtout orienté sa politique de haine contre les musulmans, Geert Wilders la redirige désormais peu à peu vers une ligne antieuropéenne. S’il devait payer, un tel revirement risquerait de favoriser l’essor des populistes europhobes sur l’ensemble du continent. D’autant que, pour faire le lien avec la France, Marine Le Pen semble avoir un objectif précis en cas de défaite de Nicolas Sarkozy : diviser l’UMP et annexer son aile droite. Ce qui risquerait d’étendre la dynamique antieuropéenne au centre de l’échiquier politique.
Répercussions au-delà des frontières
Difficile de savoir si les élections en France et aux Pays-Bas finiront également par déboucher sur la fondation d’un nouveau parti de droite en Allemagne. Jusqu’à présent, le pays est parvenu avec un certain succès à étouffer dans l’œuf toute velléité de cet ordre. Reste à savoir ce qui se passera en cas de victoires de la droite chez nos voisins occidentaux.Une chose est sûre à la veille de ces cinq élections : les scrutins qui ont lieu en Europe, et plus particulièrement chez nos voisins immédiats, sont aujourd’hui au moins aussi importants qu’une élection dans un Land allemand – même le plus vaste. Compte tenu de l’ampleur des répercussions de ces scrutins par-delà les frontières, on pourrait théoriquement se poser la question de savoir pourquoi les électeurs allemands ne seraient pas autorisés à participer – ne serait-ce qu’un peu, à hauteur d’une voix sur cinq, par exemple – aux scrutins néerlandais et français. Et vice-versa, bien entendu.
Une autre bizarrerie saute aux yeux : même si elle fait figure de femme forte de l’Europe, Angela Merkel ne serait sans doute pas élue présidente de l’UE par les Européens. Si elle était élue directement par le peuple allemand, elle recueillerait la majorité des suffrages. Du fait des impératifs particuliers qui prévalent en Allemagne du fait de la coalition en place, elle pourrait, en dépit de sa popularité et des aléas de la vie politique, se voir bientôt dépossédée de son pouvoir. En d’autres termes : Angela Merkel cornaque une Europe qui ne peut pas la blackbouler, et sera peut-être involontairement évincée du pouvoir par des Allemands qui n’ont au fond aucune envie de la voir partir.
Tout cela est du point de vue de la légitimité démocratique pour le moins tordu, pour ne pas dire complètement absurde. Mais cela n’en reste pas moins passionnant.
Bref, circulez, le monde peut attendre. C'est sur l'économie qu'on gagne une élection, pas sur la diplomatie. Et peu importe, diront les pragmatiques de la machine électorale, si c'est là l'un des deux grands domaines réservés de l'homme que tout un pays, justement, doit choisir ce dimanche.
Concernant plus strictement les questions européennes, le climat, mercredi soir, était toutefois différent, plus étrange. Bien sûr, on a beaucoup entendu parler de l'Allemagne, « le » bon élève, l'un vantant sa compétitivité, l'autre sa concertation sociale. On a entendu l'Espagne citée en exemple à ne pas suivre. Mais, au bout du compte, peu de choses sur les grandes questions du moment, sur la stratégie pour sortir de la crise de l'euro. Comme si l'Europe, sujet tabou pour tout candidat soucieux de ne pas froisser les extrêmes (ni ses propres troupes eurosceptiques), était à la fois omniprésente (et pour cause : notre économie en dépend) et curieusement absente en tant que telle.
Dès lundi matin, pourtant, ce sera le sujet de préoccupation numéro 1 du nouvel élu, quel qu'il soit. La crise n'est pas derrière nous et, depuis trois ans, on ne cesse de revenir au défi essentiel auquel est confrontée l'Europe : se relancer ou s'exposer à son éclatement. Les déclinaisons sociales, économiques et politiques de cette crise sont de plus en plus évidentes à travers le continent. La perte de crédibilité des partis traditionnels et la montée des extrémismes sont des signaux désormais récurrents. Le chômage des jeunes est une plaie qui s'étend.
En outre, si la fracture Est-Ouest a pu accompagner la construction européenne dès sa naissance après-guerre, la vraie frontière, très insidieuse, qui est en train de se dresser, est une frontière Nord-Sud, forgée par l'austérité et la récession. Plus on tarde à y répondre et plus l'écart de compétitivité, déjà important, se creuse entre la Méditerranée et la mer du Nord.
C'est la raison pour laquelle de nombreuses voix, même chez les spéculateurs les plus pragmatiques, évoquent la nécessité de faire faire à l'Union européenne un saut fédéral afin que l'euro cesse d'être une proie facile pour les marchés et devienne un instrument monétaire au service d'une vision politique. Cela implique un renouveau du couple franco-allemand, un débat sur le rôle de la BCE, sur la gouvernance économique, sur la façon de réintroduire le principe de solidarité, sur la validation démocratique de l'édifice européen. Ces débats peuvent paraître abstraits, ils ne le sont pas. En tous les cas, pas plus que l'avalanche de chiffres de l'autre soir. Car sans une action collective et concertée des Européens, il sera difficile à quiconque de trouver la recette miracle dont rêvent les deux candidats : allier la rigueur et la croissance.
La gauche : un peuple sans idéologie
Bayrou votera pour Hollande au second tour
Le président du MoDem justifie sa position par «la course à
l'extrême-droite» à laquelle s'est livrée Nicolas Sarkozy entre les deux
tours, mais il refuse toutefois de donner «une consigne de vote
générale».
Cyril Chadé, membre du conseil national et militant dans le Rhône, a salué «un instant historique». «C'est la logique de l'indépendance du centre. Jamais nous ne serons inféodés à la droite», a-t-il poursuivi. Florence Bistagne, élue MoDem de Marseille, a évoqué «une vraie rupture historique avec vingt ans de centrisme».
«On a gagné», a écrit sur son compte Twitter Sophie Goy, responsable du MoDem à Marseille, favorable, comme Jean-Luc Bennahmias ou Christophe Madrolle, au soutien à François Hollande.
Vote blanc en 2007
Lors d'une réunion du comité stratégique, jeudi matin à huis clos, les quelque vingt-cinq membres sur quarante avaient demandé à François Bayrou, à la «quasi-unanimité» selon l'un d'eux, de «prendre une position nette». En 2007, l'ancien troisième homme de la présidentielle avait refusé de rendre un avis tranché. Et avait juste indiqué qu'il ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy. Bien plus tard, il confiera avoir alors voté blanc.Mercredi soir, pourtant, François Bayrou semblait se diriger vers une «non-consigne de vote», accompagnée d'un «jugement personnel» sur «les forces et faiblesses» des deux finalistes de la présidentielle. Mais voilà! Après le discours de Toulouse de Nicolas Sarkozy sur les frontières, ou encore après l'appel du pied de son ministre de la Défense Gérard Longuet en direction du Front national, de très nombreux militants centristes ont fait remonter leur «trouble» auprès du siège.
Jeudi matin, dans une tribune au quotidien Le Monde, l'ex-ministre Philippe Douste-Blazy, cofondateur de l'UMP qui soutenait François Bayrou au premier tour, expliquait pourquoi il ne voterait pas pour le président sortant: «Ce que je reproche à Nicolas Sarkozy, c'est d'abîmer l'idée de frontière et de proposer aux générations futures comme idéal une porte blindée car, à l'opposé de lui, je pense que le propre d'un homme politique est d'aider son peuple à embrasser de nouvelles frontières.»
Tout au long de la journée, selon des témoins, François Bayrou a écouté les intervenants, «sans préciser son opinion». Une piste évoquée, racontait un élu, était qu'il «appelle finalement à voter pour François Hollande tout en se déclarant premier opposant du même». Un «titre» dont le président du MoDem s'était déjà honoré en 2009 sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Jeudi, il a assuré n'avoir mené aucune négociation avec personne et affirmé que le MoDem ne siégerait pas dans le prochain gouvernement.
Débat : le New York Times souligne le « mépris » de Hollande
Dans un article consacré au débat présidentiel français, le journal américain New
York Times s’étonne des mauvaises manières de François Hollande, qui
n’a cessé de couper la parole à Nicolas Sarkozy et qui a fait preuve de
« mépris ». On est loin de l’analyse des journalistes socialistes de Libé, de Mediapart et du Nouvel Obs…
Contrairement aux journalistes français, aveuglés par leur
militantisme, les observateurs américains ont vu un enfant mal élevé
agresser un président de la république et lui manquer de respect.
De l’agressivité mal placée, un refus de débattre des vraies questions, des attaques à répétition pour éviter d’aborder son propre bilan catastrophique et le mépris socialiste de ceux qui se pensent meilleurs et qui ont déjà gagné. Voilà les ingrédients du débat retenus par les observateurs extérieurs.
Le New York Times revient ensuite sur le fond du débat et explique comment Sarkozy a mouché François Hollande sur la dette. L’article reprend la phrase du président « c’est une erreur de 100 millions que vous faites. Cela montre votre incompétence ». Pour les journalistes du New York Times, « le débat a continué, mais monsieur Sarkozy avait raison ». On ne peut être plus clair ! Pour rappelle, le New York Times est un journal plutôt démocrate (de gauche), dont le sérieux et la rigueur journalistique (contrairement à la presse française) sont salués sur l’ensemble de la planète !
On voit donc bien que François Hollande s’est couvert de ridicule à l’international et a prouvé qu’il n’avait pas les compétences requises pour un débat sous tension. On voit surtout l’écart incommensurable, que l’on constate depuis le début de la campagne, entre le traitement engagé, presque militant, des journalistes français en faveur de François Hollande, et la vérité décrite par les analystes extérieurs qui ont un peu de recul !
Français, soyez prêts à vivre 5 longues années de propagande officielle sur l’ensemble des médias de notre pays.
« J’ose » : les vidéos compromettantes pour Hollande
Deux
nouvelles vidéos viennent illustrer un peu mieux ce qu’est le
« J’ose », la boite sensuelle où François Hollande emmène sa petite
fille de 20 ans pour qu’elle lui attire les faveurs des éléphants
socialistes, dont DSK. Quand un homme est prêt à tout pour accéder à la
présidence…
Ces deux vidéos se passent de commentaire. On comprend bien
l’ambiance malsaine et perverse qu’apprécient tant la gauche caviar et
François Hollande. Répugnant !
Cet homme, qui veut redresser la France, est un papa qui emmène sa
petite fille dans ce genre d’endroit. Quel père irait dans des boites de
ce style avec sa fille de 20 ans ? Un socialiste, certainement. Un
président, espérons pas pour la France !
Ce sont ça les endroits où va le « président normal » ? Il se fait passer pour proche du peuple mais il compte passer ses soirées avec DSK et Dray dans des boites coquines de luxe. On est loin de la fausse paparazzade organisée dans une supérette par Flamby et Voici…
Une honte qui prouve que les socialistes et Hollande se croient tout permis.
Sur le plateau de C dans l’air, l’analyste politique prononce cette
phrase à laquelle il n’y a rien à ajouter : « Cette gauche qui vit
bourgeoisement, qui n’a pas de valeur moral, ça dégage une mauvaise
odeur ! »
Petite visite guidée de la boite où devait se rendre François
Hollande pour rejoindre sa fillette, son ex femme et son fils (oui, oui,
c’est très sain !) :
J’Ose - Restaurant Tendance et Bar Club à Paris... par Citiscreen