La Grèce ne quittera pas la zone euro, a indiqué samedi à la presse le
président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker avant des entretiens à
Athènes avec les dirigeants grecs prévus la semaine prochaine.
"Non
je ne pense pas que cela se produise", a répondu M. Juncker a un
question du journal autrichien Tiroler Tageszeitung Austrian sur une
éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro.
"Cela n'arrivera pas" a
dit M. Juncker qui a ajouté que "si la Grèce refusait une consolidation
budgétaire et des réformes structurelles, alors nous devrions
considérer la question (d'une sortie de la Grèce)".
"Mais comme je
crois que la Grèce va redoubler d'efforts pour remplir ses obligations,
il n'y a pas de raison de penser que le scénario d'une sortie du pays
(de la zone euro) deviendra envisageable", a-t-il ajouté.
M. Juncker
doit s'entretenir mercredi à Athènes avec le Premier ministre grec
Antonis Samaras alors que des informations de presse ont fait état d'une
éventuelle demande de la Grèce d'un sursis pour la mise en oeuvre de
nouvelles mesures d'austérité réclamées au pays en échange de son
sauvetage financier.
M. Samaras doit également s'entretenir avec la
chancelière allemande Angela Merkel vendredi à Berlin et avec le
président français François Hollande le lendemain à Paris.
Mme Merkel et François Hollande se rencontreront de leur côté jeudi à Berlin.
samedi 18 août 2012
Juncker: la Grèce ne quittera pas la zone euro (presse)
Aubry va s'exprimer sur les Roms
La maire de Lille Martine Aubry s'exprimera sur le sujet des Roms "la semaine prochaine", après le démantèlement le 9 août de deux campements dans la métropole lilloise, a annoncé aujourd'hui son entourage.
Une rencontre avec la presse avait été "déjà décidée" avant la parution d'un article dans Le Parisien/Aujourd'hui en France d'aujourd'hui, qualifié par l'attachée de presse de Martine Aubry "d'ensemble de contre-vérités".
Le quotidien affirme que la première secrétaire du Parti socialiste est "en colère" contre Manuel Valls,
ministre de l'Intérieur, après avoir "appris par la presse", selon le
quotidien, le démantèlement d'un camp de Roms dans la métropole
lilloise. Le journal assure que de fait, Martine Aubry a abrégé ses
vacances. Toujours selon le journal, la maire de Lille estime que
pourtant sa ville est exemplaire sur le dossier des Roms. Elle n'est pas
opposée aux démantèlements, mais que cela se fasse dans la "dignité",
indique le journal.
Fodé Sylla, ancien président de SOS Racisme, soutient Aubry : "Je peux
comprendre le mécontentement de Martine car elle a créé chez elle un
vrai laboratoire pour accueillir les Roms dont on pourrait s’inspirer",
explique-t-il dans Le Parisien.
Deux campements de Roms établis sur des terrains appartenant à l'Etat et
à la communauté urbaine de Lille avaient été évacués le 9 août à
Hellemmes et Villeneuve d'Ascq, dans l'agglomération lilloise, au
lendemain d'un message de "fermeté" délivré par le ministère de
l'Intérieur.
Mercredi prochain, le gouvernement organise une table ronde sur les
Roms. Les ministres et associations concernés seront présents.
Faire enfin payer les riches
Pour faire face à leurs dettes, les gouvernements taxent les
classes moyennes. Pourtant, ce sont les mauvais investissements —
banques, immobilier, dette publique — réalisés par les plus aisés qui
sont à l’origine de la crise actuelle. D’où l’idée, défendue par le
libéral Tagesspiegel, de faire passer les grosses fortunes à la caisse.
Aussi, le débat prend-il des airs lassants de vieille guéguerre électorale. Mais l’impression est trompeuse. Il y a longtemps que les disparités dans la répartition des revenus et des richesses, qui s’accentuent depuis des années, ne sont plus qu’une simple question d’égalité. Car en réalité, ces disparités sont une des causes essentielles de la crise actuelle.
Des projets d’équipements aberrants
Avec une richesse de plus en plus importante qui se concentre dans les mains d’une petite minorité, une proportion de plus en plus considérable du revenu national alimente une demande en investissements financiers, et non plus en biens et en services.La population aisée d’Europe place son argent dans des obligations de banques, de sociétés immobilières et d’Etats, lesquelles sont émises en Irlande, au Portugal, en Grèce et en Espagne, et sont assorties de juteux taux d'intérêt. Ainsi a-t-elle financé de gigantesques mauvais investissements – construction de logements et d’autoroutes qui restent vides, projets d’équipements aberrants – que ces pays n’auraient jamais pu mettre sur pied tout seuls.
Fondamentalement, les prêts-relais des fonds de secours de la zone euro servent uniquement à aider ces Etats et leurs banques à rester solvables pour pouvoir s’acquitter de leur dette auprès des mauvais investisseurs. Ce ne sont pas les Allemands (ou les Hollandais, les Finlandais, etc.) qui sauvent les Grecs, les Irlandais ou les Espagnols, mais les contribuables des classes moyennes européennes qui sauvent le patrimoine des riches d’Europe.
Lutter contre ces dysfonctionnements
Au demeurant, ces derniers ne contribuent guère au financement des budgets nationaux. Les pays de la zone euro ont certes créé une union monétaire, mais jamais ils n’ont mis sur pied une politique fiscale commune. Au lieu de cela, ils se livrent à une course à la baisse d’impôts pour attirer le capital. Résultat : les impôts sur les revenus du capital sont descendus à leur niveau le plus bas, tandis qu’à l’échelle de l’Europe, les fortunes des particuliers ont progressé pour atteindre des niveaux équivalents à deux, voire trois fois ceux des dettes nationales.En conséquence, on demande aux plus riches de contribuer à payer le prix des mauvais investissements. Mais cette question est beaucoup trop importante pour être traitée dans le cadre d’une campagne électorale nationale. Il faut enfin demander à ce que la politique de “sauvetage” actuelle, qui n’est pas bonne, soit changée.
Jusqu’à présent, les agents de recouvrement de l’UE n’exigent des pays en crise qu’une réduction des prestations sociales et une hausse des impôts aux dépens des classes moyennes. Pendant ce temps, les armateurs grecs, les magnats irlandais de l’immobilier et les super-riches espagnols ne paient presque pas d’impôts et placent leur argent dans des paradis fiscaux.
La priorité de ceux qui veulent sauver l’euro devrait être de lutter contre ces dysfonctionnements. Ainsi, les représentants de l’impopulaire “troïka” européenne pourraient malgré tout devenir des héros.
La vague de chaleur qui débute est signalée par un formidable concert de conseils et de précautions. Même si les prévisions de température et de durée sont loin d'atteindre les records de 2003, la leçon de la fameuse canicule et de son cortège de décès prématurés a manifestement été bien enregistrée par les pouvoirs publics et les professionnels de la santé et de l'accueil des personnes fragiles. Il a toutefois fallu quelques années pour que l'ensemble des établissements spécialisés soit équipé pour faire face, et autant pour que les dispositifs d'alerte et d'accompagnement soient mis en branle. Cet investissement en temps et argent a porté ses fruits : pour un pic de fortes chaleurs de quelques jours dans notre région, épisode caniculaire pour le tiers centre et sud de la France, le matraquage préventif est en marche, ministre de la santé en tête, désireuse d'anticiper toute polémique. Un travail indispensable, pour réduire au maximum les incidents, même s'il est difficile de ne pas tomber dans l'excès de zèle ou le catastrophisme, ou dans l'irone face à une telle surchauffe météo. Après tout, en plein été, même au nord de la Seine, quelques jours frisant les 35º en plein soleil, cela semble presque normal et rassurant, surtout lorsqu'on a connu un dernier mois de juillet aussi grisâtre et pluvieux. Cela rétablit la moyenne. Reste que justement, nous n'y sommes guère habitués à cette chaleur. Ce qui doit nous rendre d'autant plus attentifs aux petits gestes utiles pour limiter les risques d'insolation ou de baignades, mais aussi et surtout les autres excès en tous genres dont la Picardie a plus l'habitude le week-end.
Que faisiez-vous au moment de la « grande canicule » ? À cette question d’actualité, puisque la météo nous promet plusieurs jours de très forte chaleur, chacun apporte sa propre réponse. Dans l’exercice rétrospectif, façon « Je me souviens », l’été torride d’il y a neuf ans fait partie des étapes incontournables, au même titre que le 11 septembre 2001, jour des attentats perpétrés à New York. Ou, dans un registre encore tout autre, le 12 juillet 1998, soir de la finale victorieuse de la France contre le Brésil au Mondial de foot.
La première quinzaine d’août 2003 reste gravée dans notre vie personnelle, mais aussi dans l’inconscient des responsables politiques, jusqu’à leur donner des sueurs froides.
Tous gardent en mémoire l’image du ministre de la Santé de l’époque, le Professeur Jean-François Mattei, affirmant, depuis son lieu de vacances, que la situation était sous contrôle : un désastre médiatique.
Depuis cet épisode caniculaire, durant lequel la surmortalité fut considérable en France – 15 000 décès dont la moitié parmi les plus de 85 ans – la période estivale invite le pouvoir en place à une extrême réactivité et pas seulement face à des difficultés climatiques. Savoir interrompre ses vacances dès que l’urgence pointe le bout de son nez fait partie désormais du b.a-ba, et c’est pourquoi François Hollande a trouvé normal, forcément normal, d’interrompre à plusieurs reprises sa période de villégiature pour intervenir dans des dossiers de politique intérieure ou sur le plan international.
Le traumatisme de 2003 a rappelé nos responsables à leur responsabilité, c’est-à-dire à la permanence de leur mission. Et il a eu pour conséquence la mise en place d’un plan de grande ampleur, gradué en trois phases et adaptable à la situation géographique de chaque département.
C’est pourquoi, fort heureusement, il y a peu de chances ou plutôt de malchances, que la seconde quinzaine d’août 2012 n’aboutisse au même cataclysme qu’il y a neuf ans, lors des deux premières semaines. À une condition : la vigilance individuelle doit également être au rendez-vous. Elle consiste à se préoccuper du sort de nos proches, si l’excès de température les rend vulnérables. Rafraîchissons tous nos mémoires !
Ce procès les érige en symbole de l’arbitraire du régime.
Brejnev persécutait Sakharov et Soljenitsyne, Poutine cible les Pussy Riot.
Nous, c'est-à-dire l'équipe de l'Union européenne -vingt-quatre pays de cette Union sur les vingt-sept qu'elle comporte-, avons obtenu 92 médailles d'or, 305 médailles au total, devant les États-Unis (46 médailles d'or et 104 au total) et devant la Chine (38 médailles d'or et 88 au total). On le constate, en sport comme ailleurs, l'union fait la victoire.
C'est bien cela que les Européens auraient dû fêter. Encore aurait-il fallu qu'ils en soient conscients. Mais le patriotisme, voire le chauvinisme, a masqué cet extraordinaire succès. Il est dommage que cela n'ait été souligné nulle part. L'Union européenne aurait alors marqué un peu plus les esprits par sa présence, ses talents, son efficacité globale. Cela aurait pu faire réfléchir les membres de l'Europe sur le positif de la démarche entreprise depuis soixante ans pour construire cette Union qui, on le voit, si elle s'organisait mieux, aurait plus de prestige et pourrait peser davantage sur les destinées du monde.
Exorciser les vieux démons
On imagine, par exemple, l'influence qui serait la sienne dans tous les domaines -diplomatique, économique, humanitaire, au besoin militaire-, si elle parlait toujours d'une seule voix, si elle agissait réellement de concert, si elle se montrait absolument solidaire.
Utopie, dira-t-on ! Aujourd'hui, cela peut paraître encore utopique en effet, mais cette utopie a commencé à se réaliser avec un résultat extraordinaire : la paix. Cette paix qui règne depuis soixante-sept ans, deux tiers d'un siècle, sur notre continent. Songeons tout de même que lors des soixante-quinze années précédant cette ère nouvelle de paix, l'Europe s'était déchirée elle-même par trois fois : 1870-1871, 1914-1918, 1939-1945. Ces combats fratricides lui firent perdre des millions de ses enfants et aussi sa suprématie mondiale.
Avec 500 millions d'habitants, 28 % du Produit intérieur brut mondial, la porte de l'avenir est grande ouverte aux Européens s'ils ont à la fois la sagesse, la lucidité et le courage d'avancer en dominant leurs susceptibilités nationales. Ce ne sera pas, à la clé, la perte de souveraineté que certains annoncent et redoutent, ce sera, au contraire, la sauvegarde de la souveraineté de chacun ordonnée à la solidarité, seule façon d'exorciser les vieux démons qui sommeillent toujours en chacune de nos nations.
Pussy Riot : "C'est un procès politique, honte à Poutine"
Alors que les trois jeunes "punkettes" comparaissaient au tribunal de Moscou vendredi, plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées à Beaubourg, dans le IVème arrondissement de Paris, en attendant le verdict.
Soutiens politiques
"J'ai honte du pays dans lequel je suis né"
« Nous avons besoin de trouver les moyens nous permettant d’éjecter quelqu’un de la zone euro. » Ainsi s’exprime le ministre autrichien des Affaires étrangères et vice-Chancelier, Michael Spindelegger, dans un entretien accordé vendredi au quotidien Kurier. Certes ! il s’agit de mettre en place un mécanisme légal – et non de prendre quelque mesure arbitraire – permettant aux Etats-membres qui ne respectent pas les critères de la zone euro d’en être exclus.
Mais l’idée-même de changer les traités de l’Union européenne en ce sens permet de mesurer le chemin parcouru, depuis l’époque où le seul fait de l’envisager valait à l’iconoclaste d’être considéré à l’égal d’un blasphémateur.
Cela dit, si même une majorité se dessinait en ce sens au sein de l’Union européenne (ce qui n’est pas encore le cas), Michael Spindelegger estime qu’un tel processus pourrait facilement prendre cinq ans avant d’être mis en place.
Il n’en tire pas moins des conclusions très claires, dans une allusion transparente à la situation grecque. « Si nous avions déjà un tel mécanisme, affirme-t-il, (…) nous aurions alors tiré les conséquences. »
Créer un tel mécanisme, explique-t-il enfin, renforcerait la confiance des marchés. Ce n’est pas faux ; mais c’est loin d’être envisageable, à l’heure actuelle, à dix-sept. Même si, selon lui, une telle idée est d’ores et déjà soutenue par des pays tels que l’Allemagne, le Luxembourg, la Finlande et les Pays-Bas…
On sait effectivement que ces pays, classés parmi les bons élèves (ou les moins mauvais, c’est selon…) de la zone euro, manifestent régulièrement leur souhait de laisser sur le côté du chemin les pays les moins vertueux en matière économique. Mais ce n’est pas si simple, et l’exemple d’Angela Merkel le montre bien, qui souffle, suivant les heures, le chaud et le froid.
Faire son possible…
Ainsi, à Ottawa, où elle rencontrait jeudi son homologue canadien Stephen Harper, a-t-elle déclaré : « Nous sommes engagés à faire tout notre possible pour maintenir la monnaie commune. » Déclaration logique, dira-t-on. Mais renforcée, en l’occurrence, d’une vision fédéraliste à laquelle le chancelier allemand ne nous a guère aussi nettement habitués.
Angela Merkel suggère en effet un renforcement des pouvoirs de la Commission européenne pour permettre à celle-ci d’intervenir sur le budget d’un Etat-membre : « Vis-à-vis d’un pays qui ne respecte pas les règles, la Commission pourrait intervenir directement dans la loi de finances, et c’est quelque chose dont nous devons discuter. »
Il est vrai que, alors qu’elle espérait obtenir une aide économique du Canada, elle s’est heurtée à un mur. Stephen Harper n’est pas partant. « Nous faisons pleinement confiance à nos partenaires européens. Nous croyons qu’ils ont la volonté et les moyens de répondre aux défis auxquels ils sont confrontés », a-t-il poliment – mais fermement – affirmé. Et son ministre des Finances, Jim Flaherty, a mis les points sur les i, en affirmant que l’Europe « n’avait pas fait assez » et « doit faire davantage » en matière de désendettement. « Il n’est pas nécessaire, a-t-il conclu, que le Canada consacre ses ressources à aider à résoudre le problème européen, vu que les pays européens comptent parmi les plus riches au monde. »
Ceci explique sans doute cela…
On peut considérer aussi que Berlin, face à certaines critiques, essaye de faire profil bas. C’est du moins ce qu’affirme le président de la République fédérale d’Allemagne, Joachim Gauck, qui, rencontrant jeudi, à Vienne, son homologue autrichien Heinz Fischer, l’a assuré que l’obstination affichée par l’Allemagne au sein de l’Union pour une réduction des déficits publics ne correspond pas à une « aspiration à la domination », mais plutôt à une envie de « solidité et de fiabilité » au sein de l’UE.
On verra bien ce qu’il en est jeudi prochain, à Berlin, où Angela Merkel recevra François Hollande…
Patrick Ricard : décès d'un grand patron de l'industrie
Le président de Pernod Ricard,
numéro deux mondial de spiritueux, est décédé subitement vendredi
après-midi. Patrick Ricard, 67 ans, a succombé des suites d'un malaise
cardiaque sur l'île familiale de Bendor (Var). Le fils de Paul Ricard,
l'inventeur du mythique pastis de Marseille en 1932, avait fait toute sa
carrière dans la société familiale, débutant peu avant mai 68 sous la
houlette de Charles Pasqua, alors directeur commercial de Ricard. Numéro
deux de la société dès 1971, le timide héritier avait pris en 1978 la
tête de l'ensemble formé trois ans plus tôt par la fusion surprise avec
son rival Pernod.
Si le nouveau groupe n'a pas atteint son
objectif d'exporter le pastis hors de France, Patrick Ricard en a fait
un géant des spiritueux, juste derrière le leader Diageo. Le PDG a
multiplié les acquisitions, à commencer par celle du bourbon Wild
Turkey, en 1981. Pernod Ricard a ensuite racheté ses concurrents Irish
Distillers (Jameson), Seagram (Chivas, Martell, Glenlivet), Allied
Domecq (Ballantines, Malibu, Mumm, Perrier-Jouet), avant de s'offrir en
2008 la vodka Absolut. Patrick Ricard n'a jamais dévié de sa stratégie
de recentrage sur les spiritueux, illustrée par la cession d'Orangina,
et la montée en gamme de ses marques.
Grand amateur de chasse
En novembre 2008, il avait cédé la direction générale de l'empire, dont la famille Ricard détient encore 14 % du capital, à Pierre Pringuet. Depuis, ce grand amateur de chasse, très attaché à l'entreprise et à sa famille, passait plusieurs fois par semaine dans son bureau au siège parisien du groupe, et visitait régulièrement les filiales du groupe partout dans le monde. Marié et père de trois enfants, il souhaitait qu'un Ricard lui succède un jour à la tête du groupe. Son neveu Alexandre a été nommé en 2010 à la tête des filiales de distribution de Pernod Ricard.VIDEO. Amiens, Roms... Le match est plié entre Valls à l'Intérieur et Taubira à la Justice
Parlez-vous le politique? "Les journalistes, quelle bande de nazes"
La gauche se rend-elle compte qu’en dénonçant la méthode du Karcher elle finit par adopter inconsciemment la vision sécuritaire de Sarkozy ?
Emprunter aux passagers pour faire le plein ? Légal, selon Air France
Alors que plusieurs
passagers du vol Paris-Beyrouth, dérouté sur Damas pour faire le plein
de kérozène avant de gagner Chypre, ont raconté que l'équipage avait
entamé une collecte pour payer l'essence, Air France a rappelé que cette
disposition était tout à fait légale.
La compagnie a procédé à "un recensement d'avoirs en liquide auprès des passagers à Damas, par anticipation et en cas de besoin", une disposition prévue à l'article L6522-4 du Code des Transports, a-t-elle ajouté. Le texte autorise le commandant de bord, "en cas de difficultés dans l'exécution de son mandat", à "emprunter les sommes indispensables" pour effectuer des réparations, "assurer la sécurité des personnes embarquées et la sauvegarde du fret" ou "engager du personnel supplémentaire pour la durée nécessaire à l'achèvement de la mission".
Un chef d'entreprise qui se trouvait à bord du vol dérouté mercredi a raconté que l'équipage, à l'arrivée dans la capitale syrienne, avait "demandé si les passagers pouvaient contribuer pour pouvoir mettre le kérosène", précisant qu'"après, ils ont résolu le problème". Selon une passagère interrogée sur France Info, l'équipage avait "collecté" 17.000 dollars, une somme que la compagnie n'a pas souhaité commenter.
Air France avait dérouté mercredi soir ce vol à destination de Beyrouth, en raison de troubles sur la route de l'aéroport Rafik Hariri. Après avoir fait le plein à Damas, capitale d'un pays en guerre, l'avion avait atterri à l'aéroport chypriote de Larnaca, où les 174 passagers avaient été pris en charge par la compagnie.