TOUT EST DIT

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jeudi 15 août 2013

FOLIE OU PAS ? NOUS AVONS BIEN LA GRANDE MOTTE...BEURK


La France de 2025 vue par le gouvernement HA !!!

Le président a laissé un devoir de vacances à ses ministres : "Décrivez votre vision de la France en 2025". "Le Point" a relevé les copies de 5 ministères.


La question était à peu près la suivante : "Exposez votre vision de la France en 2025. Vous avez un mois." Le 19 août, donc, à l'occasion du séminaire gouvernemental de rentrée, le maître François Hollande ramassera les copies. Tous les élèves-ministres devront avoir pondu quelques feuillets pour dire, dans leur domaine, ce que sera devenu notre pays. Évidemment, chacun s'est donné le beau rôle dans cet exercice, que Le Point a pu consulter en exclusivité. Mais chacun l'a fait à sa manière. Pierre Moscovici (ou, plus vraisemblablement, quelques surdiplômés qui peuplent Bercy) a rendu une copie à son image - sérieuse, étayée, scolaire. Pas mal de chiffres, quelques notes très optimistes - le plein emploi sera sans doute atteint, le pays aura "recouvré sa souveraineté
budgétaire"... - et des idées intéressantes. Moscovici met ainsi en garde contre une chimère, celle de copier le modèle allemand et de "chercher, à grand renfort d'argent public, à reconstruire une industrie perdue". Bercy prévient en effet que le modèle industriel allemand, "sans doute idéal à court terme (...), ne correspondra plus à l'état de l'économie mondiale dans dix ans". Les grands pays émergents, dit le devoir de Bercy, seront beaucoup moins consommateurs de biens d'équipement, ce qu'ils sont aujourd'hui. La France doit donc "privilégier des segments plus hauts".
Valls, lui, fait du Valls. La République est plusieurs fois convoquée, l'ordre aussi, tout comme la laïcité. Très sérieux, comme toujours, Valls se lâche un poil lorsqu'il évoque en 2025 les "forces de l'ordre 3.0", grandes utilisatrices de nouvelles technologies, et "proches de la population" - on l'espère. Quelques suggestions intéressantes, comme la création de "maisons de l'État" (on comprend qu'elles remplaceront, dans des zones dépeuplées, les sous-préfectures). Valls entrevoit aussi "l'élection au suffrage universel" dans les principales intercommunalités et, même s'il ne le dit pas vraiment, la suppression des départements dans les grandes agglomérations (Paris, Lyon...).
Manuel Valls n'a sans doute pas encore vu la copie de sa voisine Christiane Taubira, mais il y a fort à parier qu'encore une fois, elle va l'énerver à la récré. La garde des Sceaux annonce noir sur blanc la fin des prisons bondées, non pas grâce à la construction de nouveaux établissements pénitentiaires, mais par "le développement des peines alternatives à l'incarcération". Voilà qui va faire bouillir Valls, partisan d'une politique plus répressive. Taubira, fidèle à ses convictions, prépare pour 2025 des peines "qui ont du sens, réparatrices pour les victimes, sanctionnant à sa juste mesure l'auteur de l'infraction et permettant l'insertion ou la réinsertion de ce dernier". Elle compte pour cela sur "la réforme pénale intervenue il y a onze ans" (en 2014, donc), alors que cette réforme est en 2013 bien mal engagée (Valls vient de s'y opposer avec force).

Et Montebourg redressa la France...

L'élève Duflot, de son côté, est limite hors-sujet. Ministre de l'Égalité des territoires, la patronne des écolos en profite pour brosser un tableau inquiétant de la biodiversité en 2025, des changements climatiques, de l'emploi industriel... Ministre du Logement, elle se laisse aller à l'autocongratulation - "Une politique publique du logement volontariste pour garantir l'intérêt général", titre-t-elle sa copie. Boutant les lois incontrôlées du marché hors de France, elle a instauré, en 2025, "un nouvel âge du logement". Voilà quelques promesses : "Dans le cadre des lois adoptées entre 2012 et 2014, les logements vacants seront devenus très rares" et "6 millions de logements auront été édifiés". Conclusion : "Chacun dispose d'un toit et d'un environnement de qualité" (oui, vous avez bien lu, "chacun"). D'ailleurs, poursuit-elle, "l'accès à ces logements pour chacun ne sera plus un facteur de stress et d'incertitude, mais une étape plaisante de la vie". Vivement 2025.
À cette date, nul doute qu'Arnaud Montebourg se voit à la place de François Hollande. À lire sa copie, on n'a plus de doute : le sauvetage de la France, sa réintégration dans le "concert des grandes nations industrielles", c'est lui. En voici une preuve, contenue dans sa copie pleine de verve : "En choisissant, il y a plus d'une décennie, de concentrer ses efforts sur les segments de croissance future, sous la forme de 35 initiatives, la France a pris rang sur les marchés les plus dynamiques aujourd'hui et y occupe désormais une place de leader". Montebourg nous annonce que nos chercheurs et industriels ont mis au point un "véhicule 2 l/100 km", qui est l'un des "plus commercialisés en Europe" à partir de 2017. Il affirme aussi qu'un programme "Usine du futur" a "permis d'amener nos industries aux meilleurs standards et plus encore de définir un modèle français de production qui après Ford et Toyota fait figure de modèle mondial en concurrence avec les modèles développés en Allemagne (Siemens) et en Chine (Foxconn)". Aidés notamment par "l'allégement du coût du travail" (tiens, tiens...), "de nombreuses PME" ont crû "pour devenir des grands groupes". La révolution Montebourg a même transformé "ce qu'il est encore convenu d'appeler le CAC 40 !".
On attend maintenant les notes du (centi)maître Hollande.
Nous avons affaire à quelqu'un qui a perdu la raison ! Jamais, dans aucun pays, un président n'a eu idée de demander à son gouvernement de plancher afin d'imaginer ce que sera la vie 12 ans après ! Pour obéir à leur président de moins en moins normal, ils ont répondu les uns (unes) et les autres dans le plus grand délire. J'étais déjà très inquiète quant à notre avenir, mais là je crois que je vais cesser de lire ou d'écouter les informations qui concernent le gouvernement français car avec ce type d'info, nous risquons à notre tour de devenir fou !
trets
La France est un pays désindustrialisé, transformé en territoire musée, sa ruine financière ne lui permet plus l'entretien de son patrimoine ni de ses infrastructures touristiques, les ruines industrielles morcellent ses cités défigurées par des ensembles laissés à l’abandon. La sission inter-générationelle, le clivage inter communautaire, la coupure entre le peuple et ses élites rompt le contrat social d'une démocratie désorganisée, confisquée et technocratique. La France livrée aux appétits de Bruxelles n'a plus aucune souveraineté. L'État privé de son autorité souveraine ne peut contenir une immigration incontrôlée et liberticide, ni un libéralisme exacerbé qui ruine l'initiative et le sens du collectif. Pays sans défense ni ressort, livré aux appétits confiscatoires et hégémoniques des puissances qui monopolisent les ressources naturelles ou de pouvoir. La France n’est plus que l’ombre d’elle-même, ballottée par les communautarismes et les privilèges du dernier carré d’irréductibles de la méthode Coué. Les « Ministrions » ayant présidé à ce désastre se sont tous enfuis à l’étranger, sans doute à Coblence à Washington ou à Dubaï, sûrs que leur destin n’est pas inscris dans celui du commun, et qu’être irresponsable reste le meilleur remède à l’incompétence.
Erod


Ça y est! La pire récession qu'ait connue la zone euro depuis la Grande Dépression est terminée

L’Europe manifeste enfin de clairs signaux de reprise économique, estiment plusieurs analystes économiques, dont Mads Koefoed, responsable de la stratégie macro chez Saxo Bank. Les chiffres publiés cette semaine montrent que la zone euro est en train de s’extraire de la récession qui a commencé au second semestre 2011. La confiance se développe dans le monde des affaires en Europe et on a relevé une augmentation du nombre d'embauches de salariés en intérim.
Toutefois, Koefoed tempère ces bonnes nouvelles en indiquant que la reprise économique n’est pas encore pour demain, et qu’elle pourrait même prendre plusieurs années, au cours desquelles l'Europe aura encore des décisions difficiles à prendre. Il affirme notamment que non seulement la Grèce nécessitera une nouvelle aide dans quelques mois, mais que l'Irlande, l’Italie ainsi que l'Espagne pourraient elles aussi solliciter de l’argent à l’UE au cours des prochains mois.
Brian Hilliard, un économiste de la Société Générale, partage cette analyse. Dans une note qu’il a récemment publiée, il indique qu’il s’attend à des chiffres encourageants concernant la croissance du 2ond trimestre en France, en Allemagne, mais aussi dans le reste de la zone euro, suggérant une légère reprise économique pour la première fois depuis presque 2 ans.
Mais lui aussi tempère ses propos en indiquant qu’il est encore trop tôt pour conclure que la crise de l'euro est terminée. En particulier, il suspecte que ce sont des facteurs temporaires (les mauvaises conditions météo du 1er trimestre, par exemple), qui pourraient être à l’origine de la croissance du second trimestre en Allemagne et en France.
«Chaque fois que quelqu'un affirme que la reprise est en vue, beaucoup ressentent le besoin (compréhensible) de pointer les vulnérabilités de l'euro, y compris la poursuite de la politique d’austérité, l'incertitude politique, et les difficultés posées par la mise au point de l’union bancaire. (…) Cependant, il faut bien un commencement, et si vous attendez que tout aille vraiment bien pour en parler, vous risquez de rater le coche», écrit Joe Weisenthal de Business Insider.
Même les analystes de Bloomberg, consultés par le Financial Times, confirment la sortie de la récession de la zone euro. Ils indiquent que la croissance a été de 0,2% au cours du second trimestre par rapport au premier trimestre. « Il s’agit de l’indication la plus claire que la pire récession en temps de paix qu’ait connu la région depuis la Grande Dépression est terminée », écrit le journal. Cependant, ce taux de croissance classe la zone euro loin derrière ses grands concurrents. Ainsi, la croissance de 0,6% qu’ont connue le Royaume-Uni et le Japon marque un contraste qui ne fait que souligner la nature fragile de la reprise économique européenne.