TOUT EST DIT

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mercredi 1 juillet 2009

A l'Elysée, les syndicats proposent, Sarkozy dispose

Réunis mercredi autour du chef de l'Etat pour tirer un bilan des mesures gouvernementales anti-crise, les partenaires sociaux ont réclamé de nouvelles mesures d'urgence sociale. Nicolas Sarkozy leur a annoncé pour sa part la constitution d'une commission chargée de réfléchir aux priorités nationales à financer par le futur emprunt national.

Les partenaires sociaux - syndicats et patronat - étaient réunis à l'Elysée, mercredi 1er juillet, autour du chef de l'Etat et de plusieurs ministres, à la fois pour tirer un bilan d'étape des mesures gouvernementales prises depuis le début de la crise et mener une première concertation sur l'emprunt national.

Sur ce point, Nicolas Sarkozy a annoncé la création d'une commission, qui sera présidée par "deux hautes personnalité" qu'il désignera prochainement, qui sera chargée de réfléchir à ce que doivent être les priorités nationales pour l'avenir. Selon lui, la concertation avec les partenaires sociaux pour définir ces "priorités d'avenir" doivent se poursuivre jusqu'en octobre prochain. "Nous en tirerons les conclusions dans la première quinzaine de novembre", a-t-il ajouté, confirmant ainsi le calendrier annoncé par son Premier ministre François Fillon, le 28 juin, à l'issue d'un séminaire gouvernemental.
Sarkozy promet d'examiner les demandes des syndicats

Le chef de l'Etat a également souhaité que la ministre de l'Emploi, Christine Lagarde, et son secrétaire d'Etat Laurent Wauquiez, examinent avec les partenaires sociaux les moyens d'étendre le contrat de transition professionnelle (CTP) à de nouveaux bassins d'emploi, voire de le rapprocher encore plus de la convention de reclassement personnalisée (CRP). Ces deux dispositifs sont réservés aux licenciés économiques. M. Sarkozy a qualifié le CTP, déployé actuellement sur 21 des 25 bassins d'emploi autorisés par la loi, de "vrai succès" et noté que la CRP "bénéficie chaque mois à plus de 11.000 nouveaux salariés" depuis début 2009.

Dans son intervention liminaire, le chef de l'Etat a indiqué à ses interlocuteurs syndicaux et patronaux qu'il "examinerait" avec le gouvernement leur demandes, mais sans se prononcer dans l'immédiat. Il a rejeté implicitement de nouvelles mesures immédiates pour les jeunes, invoquant le plan d'urgence d'avril dernier en leur faveur. "Je vous propose en parallèle que Xavier Darcos (ministre du Travail), avec ses collègues concernés du gouvernement, vous reçoive dans les prochaines semaines et à la rentrée à l'occasion de réunions bilatérales", a-t-il ajouté.
FO propose de créer une allocation de solidarité intergénérationnelle

Pour leur part, les dirigeants syndicaux, en arrivant à l'Elysée, ont réclamé de nouvelles "mesures d'urgence" pour faire face à "la crise sociale". "La crise sociale n'a pas vu son apogée. les problèmes sociaux sont encore devant nous", a affirmé François Chérèque (CFDT) devant la presse. La CFDT "va dire que malgré des mesures qui ont été mises en place depuis maintenant six mois, qui vont dans le sens de ce que la CFDT avait demandé - soutien au pouvoir d'achat, accompagnement des salariés les plus en difficulté (...) -, nous sommes encore à un petit braquet".

Pour sa part, Jean-Claude Mailly (FO) a jugé qu'"aujourd'hui, l'essentiel ce sont les mesures d'urgence à court terme". Il a évoqué la question du pouvoir d'achat, "toujours pendante", les préretraites, "la création d'une allocation de solidarité intergénérations favorisant le tutorat (des jeunes en insertion) avec une réduction du temps de travail" pour les séniors assurant ce tutorat.
Silence médiatique du Medef

Jacques Voisin (CFTC) a réclamé des "mesures très concrètes" notamment "200 euros de prime" pour les familles, versés au moment de la prime de rentrée scolaire". Bernard Thibault (CGT) a contesté l'analyse gouvernementale selon laquelle "on s'en sort mieux que les autres". "Cela ne saute pas aux yeux" a-t-il lancé, selon le texte de son intervention rendu public par son syndicat.

Côté patronal, le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), Jean-François Roubaud, a demandé "des mesures pour l'emploi des jeunes, qui est un vrai problème pour la rentrée". Pour l'emprunt national, il a souhaité des "investissements réellement industriels, intéressants" comme le numérique et l'électricité. La présidente du Medef, Laurence Parisot, n'a fait aucune déclaration.

PAS DE CE GENRE DE DÉGUISEMENT EN FRANCE !!!!



Né dans un pays musulman, je me souviens que ma mère devait se plier aux règles musulmanes, et donc sortir avec un foulard sur la tête.

LES ROIS DU RIRE 2009

Pourquoi la conquête de l'espace profite à tous

La conquête spatiale a déjà fait rêver de nombreuses générations d'hommes et de femmes. Et petit à petit, les humains colonisent l'espace. Il y a quarante ans, des hommes marchaient sur la Lune. Aujourd'hui, ils habitent en permanence une station spatiale et font des allers-retours sur la Terre. Des centaines de satellites tournent autour de notre planète et des dizaines de sondes sophistiquées explorent notre Système solaire. Certains petits robots roulent sur Mars et analysent son sol. Des télescopes scrutent les profondeurs du cosmos pour débusquer les secrets de l'Univers et, pourquoi pas, pour repérer des traces de vie lointaine. Il y a là une volonté de découverte et de compréhension. Et les acquis sont en la ­matière déjà considérables. Mais l'apport de cet élan vers l'espace a des côtés moins connus alors qu'ils sont omniprésents dans notre vie quotidienne.

Ainsi, les avancées technologiques réalisées pour conquérir l'espace ont envahi notre quotidien. Le domaine médical a bénéficié de ces «innovations tombées du ciel», comme dit le titre du numéro de juin du magazine Industries et technologies. Une minuscule ­pompe d'assistance ventriculaire, utilisée dans les cœurs artificiels, est dérivée des pompes à carburant de la navette spatiale. Les pompes à insuline sont, elles, issues du programme Viking. Les machines de dialyse sont, elles, des retombées techniques du programme Apollo. Certaines prothèses sont réalisées avec des matériaux conçus pour les fusées. Rien que pour la Nasa, on estime que les technologies spatiales ont donné lieu à 1 600 innovations dans d'autres domaines, du détecteur de fumée à l'airbag en passant par les perceuses sans fil ou les panneaux solaires.

Et ce n'est pas fini. Ainsi des matériaux à mémoire de forme en alliage de nickel et de titane. Ce type de matériau est capable de revenir à un état initial sous l'action de la température après avoir été déformé. On peut donc fabriquer des «stents», ces petits tubes que l'on glisse dans les artères pour les «déboucher». On réduit leur diamètre avant la pose et ils se «déploient» dans l'artère sous l'action de la chaleur du corps. De même avec certains types d'agrafes chirurgicales. Bien d'autres applications sont en préparation dans différents domaines, comme les vêtements.

Il y a un mois et demi, la fusée Ariane mettait en orbite les ­télescopes européens Herschel et Planck. Les astrophysiciens ne devraient pas être les seuls à bénéficier de leur sophistication. Car si leurs instruments sont dix fois plus sensibles dans le domaine infrarouge et dans celui des rayons gamma que ceux lancés avant eux, il est envisagé de les faire travailler aussi sur la terre ferme. En particulier, ils pourraient être utilisés pour la surveillance des forêts et la détection précoce des incendies. Ou encore dans les aéroports pour repérer les gens fiévreux.

Une démarche devenue une référence mondiale

Un autre grand domaine ayant bénéficié des retombées du spatial est celui des matériaux. La chasse au poids a fait que les ingénieurs ont développé l'utilisation de métaux assez rares, magnésium, titane ou tantale par exemple. Et qu'ils ont fortement «boosté» le monde des matériaux composites, plus légers et plus résistants aux chocs et à la chaleur, à base de fibre de verre ou de carbone. Ces matériaux sont aujourd'hui courants dans l'aéronautique, mais aussi dans l'automobile, dans la construction navale ou ferroviaire.

Mais l'une des retombées les plus spectaculaires de la conquête de l'espace, et la moins connue, est celle de l'alimentation. On cite bien sûr souvent, à tort, la lyophilisation, qui est une déshydratation des aliments par le froid. Découvert par deux Français en 1906, le procédé fut appliqué aux aliments au milieu du XXe siècle. Et les voyages dans l'espace lui firent une bonne publicité.

Mais c'est ailleurs que l'influence des programmes spatiaux a joué. Pour les premiers vols habités, les experts de la Nasa voulaient être sûrs que la nourriture des astronautes soit totalement saine et sans danger. Avec l'aide d'une grande société du secteur, ils ont établi un système de règles appelé HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point, soit analyse des risques et des points critiques pour leur maîtrise) pour garantir l'hygiène de fabrication et la qualité des produits. De fil en aiguille, cette démarche HACCP est devenue une référence mondiale. Elle a même été adoptée par les organismes internationaux (la FAO et l'OMS) pour le Codex alimentarius, la «bible», créée en 1963, des normes, codes d'usages, directives, etc. pour les industries agroalimentaires. La 32e session de la commission du Codex ­alimentarius s'est d'ailleurs ouverte mardi à Rome et se tiendra jusqu'au 4 juillet. Nul doute qu'elle aura à traiter des sujets bien plus terre à terre que la conquête de l'espace. Pourtant, on peut avoir les pieds sur terre, mais la tête dans les étoiles…

La gauche veut censurer le gouvernement

Orientations budgétaires, grand emprunt et surtout travail du dimanche : pour toutes ces raisons,les socialistes veulent obtenir le débat qu'ils n'ont pas eu à Versailles.
Légiférer moins pour légiférer mieux, disaient-ils ! Traduction : trente-trois textes vont être débattus durant la session extraordinaire du Parlement qui débute aujourd'hui et pourrait ne s'achever que le 24 juillet... Et certains sont si sensibles qu'il faudra se garder, à l'UMP, de partir en vacances, de peur que des socialistes ne soient en embuscade derrière une tenture...

Motion de censure. Après Versailles et le remaniement, le PS réclamait une déclaration de politique générale et un vote. Devant le refus de la droite, il dépose une motion de censure. L'occasion de contester les 3 milliards d'exonération de TVA dans la restauration, le paquet fiscal, l'exonération des heures sup. Et le « grand emprunt politique, dixit Jean-Marc Ayrault, qui permettra à ceux qui sont à l'aise de prêter et à tous les autres de rembourser ».

Travail du dimanche. Les socialistes ont décidé de faire durer le plaisir toute la semaine prochaine. Soit cinquante heures. Recalé pour cause d'opposition, y compris de soixante-trois députés de droite, arbitré à l'Élysée, le texte revient, sans calmer les esprits.

Xavier Darcos, le nouveau ministre du Travail, exclut toute généralisation du travail dominical, rappelle la règle du volontariat et assure que les exceptions se limitent aux 490 « villes touristiques » existantes. Faux, réplique Jean-Marc Ayrault : 6 000 communes, dont Paris tout entier (Sarkozy confirme), Lille, Marseille, Lyon, Nantes, Toulouse, Rennes, Bordeaux, Strasbourg, « et même Vitré », seraient concernées.

Question : qu'est-ce qu'une ville touristique ? Il existe une différence entre une « commune touristique » au sens du droit des communes et une « zone touristique » au sens du code du travail. Dans certains cas, le refus du travail du dimanche entraînerait un licenciement pour non-respect du contrat de travail. À droite, certains se demandent si l'entêtement élyséen en vaut le coût politique.



Et tout le reste. Les orientations budgétaires vont être examinées... de nuit. Pour éclairer, à l'horizon de dix-huit mois, des comptes imprévisibles d'un mois à l'autre ? La loi Internet : épreuve du feu, mercredi, au Sénat, pour Frédéric Mitterrand. Gros enjeu, encore, autour de la formation professionnelle tout au long de la vie, l'allocation pour accompagnement de fin de vie, la ratification de la convention des armes à sous-munitions... Il y en a trente-trois comme ça !

Michel URVOY.

BANDE DE PIEDS NICKLÉS, LES SOCIALISTES CENSURENT MAIS NE PROPOSENT RIEN.
LAMENTABLE DE CONNERIE.

Carla Bruni-Sarkozy : elle remonte sur scène !

La Première Dame de France redevient chanteuse pour un concert ! Carla Bruni-Sarkozy , qui avait promis de ne plus refaire de scène pendant le mandat de son mari, fera une petite entorse le 18 juillet prochain ! Invitée par son ami Dave Stewart, elle n'a pas pu refuser de faire partie des artistes qui se produiront à l'occasion d'un concert en hommage à Nelson Mandela, à New York.

Elle fera un duo avec Dave Stewart, ancien membre de Eurythmics, et qui avait organisé le premier concert pour Nelson Mandela en Afrique du Sud. Le concert aura lieu au Madison Square Garden. Aretha Franklin , Queen Latifah , Cindy Lauper et Wyclef Jean seront de la partie !

LE ZAP TELE








Le plan d'aide aux banques finira par creuser le déficit public

A la demande du chef de l'Etat la Cour des comptes a présenté mardi les premiers éléments d'évaluation du plan de soutien aux banques. Philippe Seguin rappelle la nécessité de ce plan et espère dissiper certains malentendus.
Le plan d'aide aux banques était souhaitable et nécessaire a assuré Philippe Seguinqui a dévoilé ce mardi matin les premiers éléments d'évaluation du dispositif. Annoncé après la faillite de Lehmann Brother en septembre dernier, ce dernier prévoyait un effort massif de 360 milliards d'euros, dont la légitimité fut fortement remise en cause par l'opinion publique. Pour répondre à cette incompréhension Nicolas Sarkozy mandatait en février dernier le président de la Cour des comptes pour évaluer la pertinence du dispositif. Selon ce rapport, le plan d'aides aux banques mis en place suffisamment rapidement a permis d' « éviter une crise systémique » catastrophique pour l'économie française, et en cela « il a atteint son objectif ».
Les points à améliorer

Mais dans le détail, certains aspects de ce plan méritent d'être améliorés.

* La participation de l'Etat - Au menu des recommandation de la Cour des comptes, la réflexion autour d'une éventuelle participation de l'Etat aux conseils d'administration. Car aujourd'hui, grâce aux récentes injections de fonds propres, l'Etat est devenu l'un des actionnaires les plus importants des banques françaises avec 15,9% de BNP Paribas, 7 ,2% de la Société Générale, 5,7% de Dexia et potentiellement 20% du futur groupe Caisse d'épargnes - Banques Populaires. « Il ne s'agit pas d'associer l'Etat à la gestion des établissements bancaires, mais bien de rendre effectif son droit à l'information » explique la Cour des comptes.
* La sortie du dispositif - Sans s'inscrire dans la pérennité, le plan ne doit pas bénéficier d'une sortie précipitée. Pour ce faire, l'Etat devra fixer « dès que possible » un calendrier progressif des aides, coordonner ces sorties de dispositif au niveau européen pour éviter les distorsions de concurrence, poursuivre l'assainissement des banques... et chose étonnante publier des « tests de résistance pour les banques, selon une méthodologie et des obligations de publications qui soient le plus harmonisées au niveau international ».
* Impact sur les finances publiques- Grâce au prêt accordé par la Société de financement de l'économie française (la SFEF), la rémunération de l'Etat aurait du avoisiner 1 280 millions d'euros pour 2008, 2009. Il n'en sera rien, selon les conclusions de la Cour des comptes. Selon elle, cette rémunération pourrait être abaissée si la Commission européenne accédait à la demande de certains Etats membres que soit réduite la marge qu'ils perçoivent en contrepartie de leur garantie. La rémunération ne sera donc pas si avantageuse, tandis que le dispositif pourrait même creuser un peu plus le déficit public. Directement, si les prêts aux PME auxquels l'Etat a apporté sa garantie ne sont pas remboursés, indirectement dès lors que les fonds levés pour les banques alourdissent le montant de la dette publique et les intérêts que l'Etat devra payer pour emprunter.

L'analyse des dossiers les plus délicats repoussée

Le rapport de ce mardi n'est qu'un rapport d'étape, il n'a pas pour vocation de répondre à toutes les questions gravitant autour du dispositif d'aides aux banques. De nombreux dossiers n'ont donc pas été traités. Malheureusement, c'est le cas pour les dossiers les plus sensibles.

* Les banques les plus touchées- L'examen des dossiers Dexia, Natixis, ou encore de la fusion Caisse d'épargne Banque populaire a été explicitement repoussé dans les mois à venir.
* La rémunération des dirigeants - Selon les magistrats financiers, si les mesures adoptées en la matière l'ont « été à la hâte et manquent de cohérence », aucune conclusion précise n'est fournie dans le rapport. Ainsi, la Cour suggère au gouvernement la mise en place d'un statut juridique de l'ensemble des éléments de rémunération. Mais elle remet à plus tard l'étude de leur « conformité aux normes récemment émises ». A l'époque le gouvernement avait conditionné l'octroi des aides à l'observation de certaines pratiques en matière de rémunérations, comme l'interdiction de verser des parachutes dorés aux dirigeants en cas de mauvaise gestion de leur part. Et plus récemment l'encadrement des retraites-chapeau.

* Encours de crédits- Selon la Cour des comptes, les établissement bancaires ne pourraient pas tenir cette année leurs engagements en matière d'encours de crédit, sujet sur lequel les banques aidées s'étaient engagées à progresser de 3 à 4%. Mais ces objectfs avaient été fixés alors que le gouvernement tablait sur une croissance de l'ordre de 1 ou 1,5%. Or une fois les prévisions de croissance revues à la baisse, la Cour des comptes a bien du admettre que cet objectif ne pourrait être tenu. Conséquence, elle suggère seulement d'améliorer les indicateurs de croissance des encours afin d'avoir une connaissance plus précise de l'évolution