samedi 9 novembre 2013
Cher Père Noël,
Cher Père Noël,
Même si j’ai passé l’âge de croire en tes escapades nocturnes chaque 25 décembre, j’ai encore malgré tout, un petit doute
En 2009 tu m’as pris mes deux chanteurs préférés Baschung et Michel Jackson…
En 2010 c’était mon réalisateur préféré Claude Chabrol et mon sportif préféré Laurent Fignon
En 2011 tu as pris les deux actrices que je chérissais ! Annie Girardot et Elizabeth Taylor…
L’année dernière tu m’as pris mes deux chanteuses préférées : Whitney Houston et Donna Summer
Je voulais juste te dire que mes politiciens préférés sont FRANCOIS HOLLANDE ET JEAN-MARC AYRAULT et que
j’ai vraiment été très très très gentil avec tout le monde cette année
Merci Papa Noël
Accoyer (UMP) dénonce une "récupération" de De Gaulle par le FN et le PS
L'ex-président (UMP) de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a dénoncé samedi une "récupération politique" de De Gaulle par ses anciens adversaires, au moment où le frontiste Florian Philippot et la socialiste Anne Hidalgo s'apprêtent à lui rendre hommage à Colombey-les-deux-Eglises (Haute-Marne).
"Il faut se rappeler que l'extrême droite haïssait le général De Gaulle. L'extrême droite a toujours soutenu l'OAS qui a voulu tuer le général De Gaulle", a déclaré le député de Haute-Savoie sur France Info.
"Quant aux socialistes ils ont combattu le général De Gaulle avec une constance remarquable de 1958 à 1969. Ils le traitaient de dictateur", a-t-il encore souligné.
Comme chaque année, plusieurs poids lourds politiques ont prévu de se rendre à Colombey en hommage au général de Gaulle, pour le 43e anniversaire de sa mort, notamment François Fillon (UMP), Nicolas Dupont-Aignan (Debout La République), mais aussi la prétendante PS à la mairie de Paris Anne Hidalgo et le vice-président du FN Florian Philippot.
"Finalement ce défilé ça ressemble beaucoup à de la récupération politique de la part de ceux-là même qui ont été des adversaires constants et acharnés du général", a conclu Bernard Accoyer.
La destruction de l’Etat
La destruction de l’Etat
Les grandes polémiques ne font que recouvrir les phénomènes sournois, de long terme, qui ruinent l’autorité de l’Etat. Nous assistons à un processus d’auto combustion dont l’actualité de second rang, non médiatisée, fourmille d’exemples quotidiens. Ainsi deux arrêts récents de la cour de cassation, s’appuyant sur la jurisprudence de la cour européenne des droits de l’homme, interdisent désormais aux forces de l’ordre d’utiliser la « géolocalisation » pour combattre la criminalité, les privant de leur principal outil d’action contre les trafics, les enlèvements, les violences. Il faut certes « respecter la décision de justice ». Pourtant, dans la réalité, derrière l’interprétation du droit, il y a bien des hommes qui effectuent des choix, avec leurs idéologies, leurs passions, leurs vanités. Sont-ils conscients des désordres qu’ils infligent à la société ? Ont-ils une idée de l’impact dévastateur de leurs décisions, prises au nom de l’Etat de droit, sur l’avenir de ce même Etat de droit, privé des moyens de se défendre contre ceux qui le combattent? Sincèrement, je n’en sais rien. Par ailleurs, nous apprenons que l’aide médicale d’Etat, ouverte aux migrants en situation irrégulière, a bondi en 4 ans de 200 000 bénéficiaires à près de 300 000, pour un coût de presque un milliard, reflétant l’impuissance des pouvoirs publics à faire respecter le droit de l’entrée et du séjour. De même, sur le flanc économique et financier, les nouvelles sont exécrables montrant que les budgets échappent à tout contrôle. Malgré une politique de matraquage fiscal sans précédent historique – les prélèvements sont passés de 42,1% du PIB en 2009 à 46, 3% en 2013 – la Commission annonce un déficit des comptes public de 3,7% en 2015, contre 3% prévus par le gouvernement, obérant toute chance sérieuse de reprise de la croissance et relance de l’emploi. L’effondrement de l’autorité de l’Etat, sous ses facettes diverses, connaît ainsi une spectaculaire accélération et semble entraîner la France dans une chute sans fin. « Détruisant la patrie, ils se détruisent eux-mêmes » écrit Charles Péguy (L’Argent, Cahiers 27/4/1913). Mais le plus désespérant pour nous qui souffrons dans notre chair de cette décrépitude, c’est l’absence de solution politique apparente. La démagogie des extrêmes, dont le réflexe est de nier les réalités et de cultiver la haine, nous révulse : avec eux ce serait encore pire et nous le savons. La confusion et la bêtise de l’opposition démocratique nous désespèrent. Nous en sommes à compter sur un grave accident de l’histoire, un événement supérieur, une profonde cassure comme toutes celles que nul ne prévoit jamais - 1789, 1830, 1870, 1918, 1944, 1958, 1989 - pour rabattre les cartes, renouveler de fond en comble les élites dirigeantes et remettre la France dans le chemin de l’espoir et du progrès. « Restaurer l’autorité de l’Etat, dans un pays comme la France, est la condition première d’un redressement » écrit Jean Sévillia[1]. Bien sûr, mais avant, cela, de profondes secousses, dont nul ne peut présager la forme sont sans doute inévitables.
[1] Histoire passionnée de la France, éditions Perrin, interview dans la revue Politique.
«Barrez-vous»: un an après le manifeste, un guide fait l’éloge de l’expatriation
Il y a un an, Felix Marquardt co-signeait une tribune intitulée «Barrez-vous» dans Libération pour inciter les jeunes Français a émigrer e tpromettait un «coup de pouce» aux jeunes avec un projet pour partir. Un soutien plus symbolique que matériel.
Une invitation au voyage qui se transforme un éloge de la débrouille. Felix Marquardt, avait co-signé en septembre 2012 une tribune dansLibération intitulée «Jeunes de France, votre salut est ailleurs: barrez-vous!» Un peu communiquant, un peu entrepreneur et surtout très mondain, l’homme y dénonçait «une gérontocratie ultracentralisée et sclérosée», où «une élite de quelques milliers de personnes, dont la moyenne d’âge oscille autour de 60 ans, décide d’à peu près tout» et où près du quart de la jeunesse est au chômage .
La tribune était accompagnée d’un appel à projets .Les lauréats devaient se voir offrir un «coup de pouce» financier et logistique afin de pouvoir financer leur aventure. Si la tribune a fait beaucoup de bruit, cette promesse initiale de soutenir les projets les plus prometteurs a fait un flop. «Nous voulions réunir des sponsors, demander un soutien financier aux pouvoir publics. On n’a pas réussi», reconnaît Felix Marquardt. Avec le rappeur Mokless et le chroniqueur au «Grand Journal» Mouloud Achour, ils sélectionnent une poignée de lauréats. Felix Marquardt initie l’une d’entre eux, Estelle Rinaudo, à sa spécialité: le réseautage. «Il m’a invitée à Davos, tout frais payés, depuis le Brésil, m’a présentée toutes sortes de décideurs, j’ai pu parler de mon projet d’application, Nanopope. Une superbe opportunité», se réjouit-elle. La jeune femme était toutefois déjà installée au Brésil et connaissait déjà Félix Marquardt avant la parution de la tribune. Quant aux autres lauréats, Felix Marquardt le reconnaît, il ne les «connaît pas».
99 bons plans pour aller voir ailleurs si t’y es
Lui, pourtant, s’est bien fait connaître à travers sa campagne. «On m’a déjà accusé de chercher à me faire mousser à travers cette campagne Barrez-vous», reconnaît Felix Marquardt. «Alors que si mon message porte, ce n’est pas à cause de moi, c’est que je touche du doigt un vrai malaise! Je redoute un clash générationel, entre les jeunes qui refuseront de payer pour les dettes laissées par les baby-bommers.» Et depuis un an, il martèle son message et parvient à créer le débat. Le maire adjoint de Versailles lui a répondu par un contre-pamphlet intitulé «Battez-vous! ». L’été dernier, le pro de la com’ enfonce le clou en publiant à nouveau une tribune, directement dans le New York Times intitulée «The Best Hope for France’s Young? Get Out» («Le meilleur espoir des jeunes Français? Partir»).
Et après? «Il a fallu faire quelque chose de concret. Faute de financer des départs, j’ai publié un guide réunissant toutes les infos pour préparer son départ. Certains jeunes n’ont vraiment accès à aucune information.» Il publie le 6 novembre dernier un guide pour wannabe-expatriés: Barrez-vous! 99 bons plans pour aller voir ailleurs si t’y es.Publié chez Librio, le guide est vendu 3 euros. Si ce dernier est présenté comme «une baguette magique qui te fera sortir de ta léthargie et t’aidera enfin à sortir de te con canapé pour partir à l’aventure», il ne révolutionne pas le genre. Mais on y sent la petite patte de Marquardt. Ainsi, pour aiguiller des jeunes désireux de se lancer dans l’humanitaire, ce dernier leur conseille de «fréquenter les bars, les restaurants préférés des envoyés humanitaires.»
Un mauvais scénario
Un mauvais scénario
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, était, hier, en visite à Marseille, le jour même où la ville de Nantes, dont il fut maire, célèbre le cinquantième anniversaire du film « Les tontons flingueurs ». Fallait oser !
Surtout, Jean-Marc Ayrault est venu à Marseille, où les armes « parlent » plus souvent qu’ailleurs, avec la même sollicitude que celle dont fait preuve Fernand Naudin avec sa turbulente nièce Patricia dans le film de Georges Lautner. Pensez donc : tandis que Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve, dans les costumes de Maître Folage, le notaire, et Jean, le majordome, veillent sur les caisses – vides – de l’État et répètent à qui mieux mieux que l’heure est aux économies, voilà que le patron du gouvernement promet à la turbulente cité phocéenne 80 postes de policiers supplémentaires, plus de 3 milliards d’euros d’investissements dans les transports, 1,5 milliard d’euros du Plan d’investissements d’avenir… Dans le rôle des frères Volfoni, Jean-Claude Gaudin et Patrick Menucci ont beau continuer à s’invectiver, c’est Noël avant l’heure pour Marseille.
La Bretagne a aussi un temps d’avance sur les fêtes de fin d’année puisque dans la hotte des ministres – et élus bretons – de l’Agriculture et de l’agroalimentaire, c’est près d’un milliard d’euros que l’État a su trouver, directement ou via la Banque publique d’investissement, pour éteindre l’incendie breton.
Sauf qu’au moment même où l’agence de notation financière Standard & Poor’s abaissait la note de la France, l’exécutif a adressé hier un bien mauvais signal au pays. Car le gouvernement a, ni plus ni moins, sorti le chéquier pour tenter d’étouffer dans l’œuf un mécontentement grandissant. Il l’a fait au profit de ceux qui se sont montrés les plus bruyants, voire les plus violents. Cet aveu de faiblesse pourrait, au lieu de calmer le pays, donner des idées à tous les mécontents jusqu’alors demeurés silencieux. La situation est-elle à ce point désespérée que le gouvernement en vienne à tenter de colmater les brèches de manière aussi désorganisée alors que c’est tout le navire qui semble prendre l’eau ? Finalement, le rôle qui sied le mieux à Jean-Marc Ayrault est, plus sûrement, celui d’un des frères Volfoni.
L'avenir ne nous appartient plus
L'avenir ne nous appartient plus
La lutte contre un chômage endémique ? Simple comme des contrats d’avenir. Le sauvetage de la filière agricole ? Un Plan d’avenir, sinon rien. La fin de la révolte des Bonnets rouges ? Un Pacte d’avenir, tout de suite. Et le retour d’une France industrielle prospère ? Evident : des investissements d’avenir! Englué dans le présent, le gouvernement ne jure plus que par l’avenir. Ce tic tient du TOC, un trouble obsessionnel compulsif qui, en réalité, fleure bon les recettes d'autrefois. Le président voulait ré-enchanter le futur, il ressuscite le passé. Avec encore et toujours l’Etat en stratège, l’argent public comme remède. Et l’échec attendu pour épilogue.
Exemples en forme de retour vers le futur. Un : enfant des années 1970, décliné sous la forme de 90 dispositifs, le traitement social du chômage coûte désormais 20 milliards d’euros par an. Dispendieux pour une courbe qui tarde à s’inverser…
Deux : le souvenir de la sidérurgie lorraine reste vif. Mais qui se souvient encore des attaques d’alors contre un « patronat incompétent », des critiques à l’égard d’une Europe – déjà ? – trop libérale et des promesses de lendemains riches portés par des subventions sans fin ? Au final, l’Etat s’est montré incapable d’organiser la diversification industrielle des régions sidérurgiques. Souhaitons aux Bretons et au secteur agroalimentaire un meilleur destin.
Trois : malgré le poids des impôts qui asphyxie l’initiative individuelle, nos dirigeants s’entêtent à emprunter pour « dessiner demain ». Les générations futures paieront, c’est sûr. Limpide comme un avenir de dettes.
14-18 : Hollande choisit encore la République contre la Nation
14-18 : Hollande choisit encore la République contre la Nation
A la veille du 11 novembre, François Hollande lançait en grande pompe, jeudi après-midi à l’Elysée, les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale et le « Président normal » s’est visiblement trompé de cible et de discours, en se lançant par réflexe idéologique dans une exaltation de la République et un dénigrement de la Nation, alors que le 1,4 million de Poilus tombés au champ d’honneur lors de la guerre de 14-18 est bel et bien mort pour la France et non pour la République !
Mais l’ancien Premier secrétaire du PS garde jour et nuit ses œillères d’homme de gauche, ayant renié tout ce que son propre père lui a appris en son temps. Voilà donc les cérémonies commémoratives de la Grande Guerre assez mal parties car fondées sur des bases fausses, biaisées et erronées.
« Ce temps de mémoire arrive à un moment où la France s’interroge sur elle-même, sur sa place, sur son avenir, avec l’appréhension qui s’empare de toute grande nation confrontée à un changement du monde. C’est pourquoi je veux donner un sens à l’acte de commémorer », souligne d’emblée le chef de l’Etat, en faisant malheureusement dès le départ un contresens sur la signification du mot « commémorer ». Quelle désolation, par exemple, d’entendre le Président français déclarer : « Commémorer, c’est rappeler que la République a traversé des épreuves terrifiantes, qu’elle a toujours su se relever et qu’elle n’a peur de rien. » C’est la France qui est chère à notre cœur et pour laquelle nos soldats sont prêts à mourir, mais pas la République.
Quelle désolation d’entendre le premier des Français opposer arbitrairement et de manière plus que convenue le patriotisme au nationalisme dans des définitions réductrices et partisanes. « Le patriotisme aujourd’hui, c’est toujours l’amour des siens, ce qui n’a rien à voir avec le nationalisme qui est la haine des autres », martèle ainsi le chef de l’Etat, qui ajoute : « C’est la défense de la République, de ses valeurs et de sa promesse. » Toujours la République, laïque, socialiste et franc-maçonne, qui apparaît systématiquement comme l’unique référence portée aux nues. Comme si notre beau pays était né de rien en 1789 alors que ce sont « les rois (qui) ont fait la France… et qu’elle se défait sans roi », comme le souligne si justement la Royale, l’hymne de l’Action française.
Le 14 juillet transformé en manifestation pacifiste
C’est sans doute dans cette même logique antinationale que le Président Hollande nous laisse craindre le pire en nous annonçant un 14 juillet prochain quasiment transformé en manifestation pacifiste !
« Le 14 juillet 2014, à Paris, les 72 pays belligérants de la Première Guerre mondiale seront invités à participer, sur les Champs-Elysées, au défilé militaire. Ils seront rassemblés, à l’occasion d’une fête nationale inédite puisqu’elle sera internationale. » Jusque-là rien à redire, puisque ce ne sera pas la première fois que nous invitons des troupes étrangères à défiler le 14 juillet, même si cela sera sans doute difficile à organiser.
Mais le Président d’ajouter aussitôt : « Des soldats, avec leurs uniformes et leurs drapeaux, mais aussi des jeunes civils participeront à une manifestation en faveur de la paix. » On ne voit pas très bien ce que cette idée saugrenue recouvre réellement.
L’homme, qui ne cesse de parler de rassemblement et de citer le général De Gaulle à tout bout de champ, a encore raté ce jeudi une occasion de se grandir et de refaire un minimum d’unité nationale car il n’incarne que lui-même, un petit bonhomme aux idées étroites, et n’a aucune vision ni ambition pour la France.
Dans ses discours, comme dans ses prestations, il n’y a aucun souffle, aucune foi ni aucun enthousiasme qui puissent soulever et enthousiasmer demain la jeunesse de France en lui donnant envie de se dépasser par fierté nationale.
Jugez-en vous-même en lisant la chute de ce discours de jeudi à l’Elysée, prononcé pourtant devant l’ensemble du gouvernement et un impressionnant parterre de diplomates et de militaires :
« La France, quand elle se rassemble autour de ses symboles, le drapeau, la devise républicaine, l’hymne national, porte un message universel. Elle dit au monde les valeurs qui la constituent et la volonté qui continue de la porter. Mais elle exprime aussi ses exigences pour aujourd’hui et pour demain : réformer, réunir, réussir. »
Des mots creux qui ne veulent rien dire et sonnent le glas d’une occasion ratée.
Éphémère armistice
Éphémère armistice
Les grands événements de l'Histoire appellent forcément les grands discours. En lançant hier les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, François Hollande a déployé un talent reconnu. Celui de dire des choses justes avec des mots soigneusement choisis, évitant les hiatus de ses improvisations parfois laborieuses. Il a aussi retrouvé l'usage de l'anaphore, figure stylistique de répétition qui lui avait si bien réussi comme candidat. Les circonstances d'exception lui ont ainsi permis de redonner du lustre à une parole galvaudée dans les marécages de l'affaire Leonarda.
Dans l'entourage élyséen, on s'était plu à souligner que le chef de l'État allait profiter de l'occasion pour (re)prendre de la hauteur tout en délivrant des messages intemporels. Au total, le propos de François Hollande aura été beaucoup plus politique qu'historique. Plutôt que de donner une leçon d'histoire, il a invité les Français à tirer les leçons de l'Histoire. Certes, il y a eu des annonces à la forte symbolique comme la reconnaissance accordée aux fusillés qui auront une large place au Musée de l'Armée.
Il n'empêche que les références explicites à la situation actuelle de la France ont jalonné son intervention. Outre les rappels intransigeants aux grandes valeurs de la république, François Hollande a insisté sur la nécessité, pour les Français, de faire bloc afin de gagner les nouvelles guerres économiques. Le chef de l'État est allé jusqu'à délivrer, en fin de discours, un ordre de mobilisation sous forme de triptyque : « Réformer, réussir, réunir. »
Et l'on touche ici aux limites de l'exercice. Comment passer d'un imaginaire collectif enchanteur à la réalité de nos incessantes déchirures ? On ne peut que souscrire à l''cuménisme du discours présidentiel tout en s'interrogeant sur sa réelle traduction pratique. L'Élysée aimerait en faire un « marqueur » du quinquennat. Il est pourtant peu probable que la célébration du centenaire de la Grande Guerre suffise à sortir le « soldat Hollande » du bourbier des sondages. En guise de mobilisation générale, il risque fort de n'obtenir qu'un éphémère armistice.
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