Le gouvernement a confié une mission à l'ancien président de La Poste, Jean-Paul Bailly, destinée à "clarifier le cadre juridique" du travail le dimanche, a indiqué Matignon dans un communiqué.
Jean-Paul Bailly "devra examiner les faiblesses du dispositif actuel, éclairer les enjeux de l'ouverture de certains commerces le dimanche et faire des propositions au gouvernement", précise Matignon, ajoutant qu'il devrait rendre ses conclusions à "la fin du mois de novembre".
Le gouvernement "rappelle que le repos dominical est un principe essentiel en termes à la fois de protection des salariés et de cohésion sociale". Pour autant, "l'existence du travail dominical est une réalité", souligne Matignon. Le gouvernement "souhaite que la question des exceptions à ce principe général soit examinée pour clarifier le cadre juridique", fait valoir Matignon.
La mission Bailly devra reposer, insiste Matignon, sur "un dialogue approfondi avec l'ensemble des parties prenantes: partenaires sociaux, élus, représentants de la société civile, associations de consommateurs et de professionnels..."
Cette "mission" fait suite au mouvement de fronde des enseignes de bricolage Castorama et Leroy Merlin qui ont ouvert dimanche 14 magasins pourtant frappés d'une interdiction d'ouverture.
lundi 30 septembre 2013
Travail dominical : une mission pour l'ex-patron de La Poste
Mensonges
LES MENSONGES DE AYRAULT
Ce matin, Jean-Marc Ayrault a déclaré dans un entretien au journal « La Croix » que la théorie du genre ne serait pas enseignée à l’école. Il ne s’agit, selon lui, que de lutter contre « les stéréotypes de genre ».
Mensonge !
Depuis plusieurs semaines, des exemples précis de documents faisant l’apologie de la théorie du genre nous remontent des établissements scolaires. Les défenseurs de cette théorie prétendent que notre identité sexuelle, le fait d’être un homme ou une femme, serait totalement indépendante de notre anatomie.
Ainsi, le 4 janvier 2013, Vincent Peillon écrivait à l’ensemble des recteurs pour leur demander de « s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités », notamment sur la question liée à l’identité de genre. Il les incitait à s’appuyer sur les supports pédagogiques proposés par la « Ligne Azur » qui affirme, par exemple, que l’identité de genre « c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti. Pour d’autres, sexe génital et identité de genre ne correspondront pas ». Plus récemment, Michel Teychenné, fondateur de l’association « Homosexualité et socialisme » a rendu un rapport officiel au ministre de l’Éducation nationale l’incitant à s’appuyer sur les fédérations LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transsexuels) pour animer certains cours dans les établissements scolaires. Pour lui, également, il convient de rappeler aux enfants que « l’identité de genre est une expérience intime et personnelle de son genre vécue par chacun qu’elle corresponde ou non au sexe assigné à la naissance ». On voit bien qu’il ne s’agit pas d’une simple politique en faveur de plus d’égalité entre hommes et femmes, mais bien d’un projet plus subversif consistant à prétendre que chacun peut choisir, indépendamment de son anatomie et de son corps, de devenir un homme, une femme, ou même un être de sexe indéterminé. Est-ce réellement cela que nous voulons apprendre à nos enfants ?
De plus si nous laissons faire les militants favorables à cette théorie, des pans entiers de notre enseignement et de notre culture seront jetés à terre.
Ils demandent déjà de remplacer les classiques de la littérature enfantine par des livres « non genrés », comme « Papa porte une robe » ou « je veux un zizi ».
Ils militent également pour imposer une vaste réforme de la grammaire française. Ils l’accusent d’être sexiste et d’être un instrument visant à assurer « l’hégémonie hétérosexuelle ». Sic ! Face à la désinformation du gouvernement et à la détermination des hérauts de la théorie du genre, nous ne devons pas baisser la garde. Pou cela, nous avons besoin de vous ! Afin de nous aider à faire connaître les dangers de la théorie du genre à tous les parents et grands-parents d’élèves et d’être en capacité de réagir établissement par établissement aux attaques des partisans de cette théorie, nous devons nous poursuivre notre structuration sur le terrain.
Pour cela, nous vous invitons, si ce n'est pas déjà fait, à devenir correspondant de l’observatoire de la théorie du genre dans votre ville. Mais aussi à faire connaître notre site véritable antidote contre la désinformation du gouvernement.
Par ailleurs, si vous le pouvez, merci de nous adresser un don, même modeste, pour nous aider à financer nos actions (édition de tracts, envoie de courrier, organisation de conférences) et le développement de l'observatoire. Nous ne disposons d'aucune aide, si ce n'est la vôtre.
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Mythes et mythologies politiques
Nancy : 27 roms jugés pour des cambriolages
- Les 27 prévenus comparaissent devant le tribunal correctionnel pour association de malfaiteurs et complicité dans une centaine de vols, commis en 2011 par leurs enfants, alors âgés d'une dizaine d'années.Ils étaient formés dès le plus jeune âge uniquement pour le vol, ils n'ont jamais connu d'autre école que celle-là", a affirmé à l'AFP Grégory Weil, le substitut du procureur de la juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Nancy, en charge du dossier. Plusieurs des suspects sont également poursuivis pour traite d'êtres humains, après que l'enquête a mis en évidence des transactions entre familles, où certains enfants étaient "prêtés" pour près de 100.000 euros. La défense conteste toutefois la qualification, et soutient qu'il s'agissait d'une dot, dans le cadre de mariages, selon la coutume de ces familles.
Marseille: un buraliste agressé blesse un braqueur de 17 ans BRAVO !!!
Un jeune homme âgé de 17 ans a été blessé à la jambe à Marseille après un braquage qui a mal tourné. Les faits se sont déroulés ce lundi, vers 7 heures du matin, rapporte La Provence. Le jeune adolescent venait de commettre un vol à main armée avec deux complices dans un bar-tabac du 12e arrondissement de Marseille, sur la route Enco de Botte, lorsque la situation a dégénéré.
Le buraliste a ouvert le feu à trois reprises avec un fusil tirant des gomme-cogne, des munitions non léthales mais pouvant causer des blessures.
Le malfaiteur visé, connu des services de police, a été touché à la jambe. Son état n'inspire "aucune inquiétude", selon une source policière. Les deux autres ont pris la fuite et sont activement recherchés. Le commerçant, qui avait déjà été attaqué il y a deux mois, a été placé en garde à vue, une procédure normale selon une source proche de l'enquête. Ce fait divers intervient dans un contexte très tendu, alors qu'un bijoutier à Nice a été mis en examen pour homicide volontaire après avoir abattu un braqueur en fuite.
Remplacer des fêtes chrétiennes par Kippour et l'Aïd ? Une folie
La proposition d'un membre de l'Observatoire de la laïcité fait bondir Charles Consigny. Pour lui, il est temps de réaffirmer nos racines catholiques.
- "Que de choses il faut ignorer pour agir !" disait Paul Valéry. Les socialistes font beaucoup de choses. Ils s'agitent, s'appliquant partout à oeuvrer dans un sens contraire à l'intérêt de la France. Quand la gauche se préoccupe des comptes publics, au lieu de baisser les dépenses de l'État et des collectivités locales comme le préconisent tous les rapports de la Cour des comptes depuis une trentaine d'années, elle augmente un niveau de prélèvements obligatoires qui était déjà l'un des plus hauts du monde, violant le droit à la propriété privée d'administrés se trouvant dans l'impossibilité de se défendre.
L'Observatoire de la laïcité, cette nouvelle usine à gaz
Notre système est l'héritier de la religion catholique
Roms, crise ouverte
Droite-gauche, pourquoi tant de haine ?
Un sénateur UMP a lancé un appel au meurtre contre François Hollande. Derrière l'outrance, Michèle Cotta analyse la violence de notre vie politique.
La schématisation de la vie politique française
Des leaders que rien ne parvient à rapprocher
Relancer l'Europe
dimanche 29 septembre 2013
Hamon : il serait «inadmissible» que des magasins de bricolage ouvrent ce dimanche malgré l’interdiction
Devinez le con de l'idiot |
L’enfance bafouée
La « tête à couac »
Pourquoi Cécile Duflot doit quitter le gouvernement !
Que Cécile Duflot quitte le gouvernement et que l’écologie y entre en force, voilà qui devient urgent ! Difficile, et même impossible en effet qu’elle s’y niche encore davantage, alors que son désaccord touche à l’essentiel, et que la cause de la défense de l’environnement n’est pas servie comme elle pourrait l’être. Après tout, Nicolas Hulot ferait beaucoup mieux l’affaire…
Imaginons un instant que la ministre du Logement n’ait été qu’un bloc de sincérité, et qu’elle n’ait en aucune façon tenté par une manœuvre politicienne de ressouder derrière elles des troupes désorientées par les désaffections et les critiques contre la politicaillerie vaine des Verts accrochés au pouvoir comme la vérole au bas clergé breton. Oui, prenons au sérieux, un moment, cette hypothèse, et accordons crédit à cette femme d’engagement de convictions fortes et anciennes.
Après tout, le mouvement qu’elle a longtemps dirigé, et qu’elle tient encore en sous-main, a toujours défendu les exclus, et les immigrés, plus encore parfois que l’écologie. Au point même de symboliser un angélisme laxiste qui a fait beaucoup de mal à la gauche, tant fut tardive sa révolution sécuritaire impulsée par les maires de banlieues et de grandes villes.
Mais si donc Cécile Duflot est parfaitement sincère et considère qu’avec les Roms Manuel Valls était allé « au delà de ce qui met en danger le pacte républicain », alors elle n’a d’autres choix que de quitter l’équipe gouvernementale, comme en d’autres temps Jean-Pierre Chevènement avait eu le courage de le faire. Car peut-être n’en avait elle pas pris connaissance avant ( ?!!!!), mais la politique du gouvernement, comme l’avait souligné sa porte parole Najat-Valaud Belkacem après le conseil des ministres, est celle « défendue avec fermeté et humanité par Manuel Valls »…
On peut discuter de l’équilibre entre ces deux termes, considérer que le ministre de l’Intérieur eut été mieux inspiré d’avancer avec plus « d’humanité encore que de fermeté », mais c’est lui qui porte la politique validée par le Président. Et sa collègue du Logement si elle l’avait ignoré, ou si elle considérait que Manuel Valls allait au delà de ses prérogatives pouvait toujours dans une gouvernance commune bien comprise se retourner vers Jean-Marc Ayraut, le chef du gouvernement, il existe, plutôt que d’interpeller publiquement le Président de la République, ce qui revenait à le placer dans une position pour le moins délicate, pour ne pas dire impossible.
L’indélicate en effet le mettait en demeure publiquement de choisir entre ses deux ministres au risque de faire exploser sa majorité. François Hollande n’avait plus de choix qu’entre de mauvais choix, puisque s’il ne bouge pas, il accrédite sa réputation de mollasson et s’il tranche plus nettement encore qu’il ne l’a fait en faveur de Valls, il affaiblit la majorité à quelques mois des élections municipales et européennes.
Ajoutons que cette situation impossible lui a été imposée au soir même d’une équipée à Florange, qui avait été bien menée rennes serrées, sans faute de conduite ni d’images, ce qui était un exploit rare. Or, patatras…C. Duflot a volontairement tout parasité, ce qui revenait à nuire au Président à qui elle doit pourtant beaucoup, à commencer par son poste ministériel…
On dira qu’elle n’est pas la première à avoir fait entendre des fausses notes dans cet orchestre où se produit en moyenne un couac par semaine. Certes. Mais ce n’est pas un couacounet ; c’est un « canard… de barbarie », si vous me permettez l’expression. Celui-ci touche à l’essentiel. Il ne s’agit pas d’une discordance mineure sur le niveau de la TVA ou même d’une dissonance plus grave sur l’équilibre justice-sécurité, mais d’un désaccord sur les valeurs républicaines, sur ce qui fonde censément le pacte suprême, non seulement entre les partis démocratiques mais entre les citoyens. C’est une rupture de ce pacte qui avait produit le divorce du pays avec Nicolas Sarkozy, que nous avions alors qualifié de« voyou », car il avait assimilé cyniquement délinquance et immigration.
Ce que n’a pas fait Manuel Valls. Pas plus qu’il n’a limité les naturalisations, au contraire il les a doublées, pour ne prendre que cet exemple. Mais si vraiment Duflot et ses proches croient à l’amalgame qu’ils répercutent entre les deux ministres de l’Intérieur, alors encore une fois une rupture fondatrice s’impose. La ministre du Logement ne saurait demeurer une seconde de plus à la même table ministérielle que celui qu’elle tient pour un « voyou qui brise lui aussi le pacte républicain ».
Ajoutons que pour l’écologie elle-même, le départ de Duflot pourrait être bénéfique, car son bilan vert est pour le moins gris. Ne parlons pas de sa loi sur le logement, qui n’est pas bouleversifiante : on pourra en peser plus tard les conséquences positives ou négatives. Mais la cause de l’environnement, qu’elle est censée incarnée, ne tient pas elle la place, première, qui devrait être la sienne. Alors même que l’opinion a évolué en sa faveur, alors que la défense de la nature est devenue une priorité face aux catastrophes environnementales que les Verts avaient prévues mais dont ils se sont désinvestis, la candidate de ce parti qu’elle soutenait, Eva Joly, a tout juste dépassé les 2% !!!
Aucune autocritique ne s’en est suivie, notamment sur leur gauchisme infantile. Aucun examen de conscience ni de projet : trop heureux des places qui leur étaient offertes – par Hollande !- aux parlements comme au gouvernement, ces mouvementistes héritiers de 68 se sont assis comme on s’endort dans leurs fauteuils, et n’ont plus porté ni approfondi cette grande idée d’une sortie de crise écologiste, qui faute de défenseurs n’a cessé de reculer. L’écologie à cause d’eux, se réduit à ne plus être qu’une fiscalité…
Certes, les socialistes, et François Hollande le premier ne les ont pas aidés, tant leur culture est imprégnée d’un culte du progrès scientifique auquel a toujours sacrifié la gauche. Ajoutons qu’ils ne se sont pas départis de leur morgue de parti dominant, loin s’en faut, et qu’ils tiennent les écologistes pour des bouffeurs de carotte et de pilpil, et souvent de dangereux illuminés, qui s’ils avaient existé autrefois auraient empêché l’érection du mont Saint Michel ou du Pont du Gard (entre autres), afin de ne préserver l’ordre naturel. Mais si cet archaïsme technocratique demeure vivace au PS, l’écologie n’en a pas moins progressé dans leurs têtes aussi, notamment grâce à leur gestion commune dans les municipalités.
Mais encore faudrait-il que l’idée écolo soit défendue par des personnalités auxquelles ils accordent du crédit. Or s’ils respectent la manœuvrière
Cuirassé d’expériences, parfois malheureuses, l’ancien animateur d’Ushuaia jouit d’un charisme et d’une popularité sans comparaison, et peut s’appuyer sur une réflexion qui fait que lorsqu’on l’écoute, on se dit :« mais bon sang pourquoi n’est il pas au gouvernement ? » S’il y était nommé, il y aurait enfin un écologiste… Tiens et pendant qu’ils y sont, l’Elysée pourrait embaucher Yann Arthus Bertrand au service photo. Enfin ce pouvoir prendrait un peu de hauteur…
Quand l'État cajole la Corrèze
Le département de François Hollande est celui qui a le plus profité d'un fonds d'aide exceptionnel créé fin 2012.
samedi 28 septembre 2013
Grèce : le dirigeant d’un parti néonazi arrêté
Le leader du parti néonazi grec, Aube dorée, Nikos Michaloliakos, ainsi que son député et porte-parole, ont été arrêtés samedi 28 septembre par la police. Le parti d'extrême-droite, accusé de l'assassinat d'un chanteur antifasciste, est soupçonné d’être une «organisation criminelle».
«Le secrétaire général et un député du parti Aube Dorée viennent d'être arrêtés après
Valls et les Roms: après la gauche folle, l'Europe folle
Mais ce n’est pas une avancée suffisante que d’avoir préféré au déni de la ministre Vert - affirmant que les « pratiques et les modes de vie » des Roms ne constituent pas un « dérangement pour leurs voisins » - l’expérience des élus locaux de gauche qui savent l’effet explosif du mépris consistant à entonner l’air du « vivre ensemble » et de « la lutte contre les préjugés » à des populations vivant près des camps de Roms, victimes de l’explosion de la délinquance ou empoisonnées par la fumée des câbles qui brûlent pour récupérer du cuivre.
Car la tragique errance des Roms entraine de logiques et réels désagréments et c’est à cette errance qu’il faut mettre fin : François Hollande ne doit pas seulement répondre à Cécile Duflot, mais à un personnage aussi délirant qu’elle mais beaucoup plus responsable : Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la Justice, qui vient d’accuser Manuel Valls d’ « électoralisme » (Viviane Reding fait partie de ces politiques hors sol qui ne conçoivent pas que l’on se soucie des électeurs) et lui rappeler que « la libre circulation comme la liberté de résider dans un autre pays sont des droits fondamentaux ».
Ce n’est donc pas seulement au sein de son gouvernement que François Hollande doit remettre les choses d’aplomb, mais à Bruxelles. La responsabilité de l’Union européenne dans la situation catastrophique des Roms est énorme. Si les occupations illégales de citoyens roumains et bulgares posent de plus en plus de problèmes dans la plupart des pays d’Europe de l’ouest, c’est avant tout le résultat d’une maladie bruxelloise bien connue : un fonctionnement juridique et abstrait qui pratique le déni des réalités aussi bien avant les prises de décisions qu’après, lors de leur application désastreuse. C’est la langue de Viviane Reding : un monde, imaginaire, en apesanteur fait de « droits », de « valeurs communes » et de « principes européens ». Elle laisse le concret aux Etats. Quelque chose ne tourne pas rond dans cette conception procédurale de la construction européenne – le primat donné aux principes sur l’efficacité politique – et la question des Roms en constitue un beau cas de figure.
Nombreux furent ceux qui alertèrent en effet Bruxelles avant qu’il ne soit question d’intégrer la Roumanie et la Bulgarie. Depuis longtemps, le sort malheureux des Roms est essentiellement un problème roumain mais l’Europe n’a même pas cherché à faire de sa résolution une des conditions de l’adhésion de la Roumanie. Il y avait dans ce pays plusieurs millions de Roms maltraités et discriminés, véritables sous-citoyens dans ces contrées pauvres, et leur accorder la libre circulation ne pouvait que les pousser à fuir leur malheur et entraîner leurs déplacements, lesquels déboucheraient sur plus de problèmes que de solutions.
Depuis 2007 ces craintes sont confirmées. Bruxelles estime avoir la conscience tranquille en précisant que le Fonds social européen a mis à la disposition de la Roumanie près de 20 milliards d’euros de 2007 à 2013 pour « l’insertion des groupes vulnérables », mais ne se préoccupe pas de savoir que la Roumanie ne s’en sert pas ou mal, préfèrent se débarrasser des Roms en les poussant à aller voir ailleurs. Etrangement, le sort des Roms chez eux semble moins préoccuper Viviane Reding que le sort des Roms en France…
Manuel Valls fait donc la bonne analyse en répétant que la situation catastrophique des Roms est de la responsabilité de Bruxelles et non pas de quelques communes françaises : « la majorité des Roms doit être reconduite à la frontière car il n'y a pas d'autre solution » : « c'est en Roumanie, et en Bulgarie dans une moindre mesure, que les projets d'insertion doivent être menés. L'intégration des quelque 20 000 Roms en France relève de la responsabilité de ces pays en lien avec l'Union européenne puisque ces pays bénéficient de fonds structurels ». Vivianne Redding se permet de remarquer qu’« il y a 50 milliards d'euros qui sont à disposition et qui ne sont pas utilisés ». « Je me demande pourquoi », ajoute-t-elle avec désinvolture. Elle devrait commencer par répondre à cette question qui la concerne avant de s’occuper de Manuel Valls. Bruxelles sait sanctionner les Etats coupables de déficit budgétaire, mais laisse faire ceux qui martyrisent leurs citoyens.