Une fois de plus, Alliance Vita a apporté la preuve de sa capacité
d’organiser des événements frappants, bien menés, qui attirent
l’attention du public et forcent les médias de parler d’eux.
Simultanément, mardi, sur les places publiques de 75 villes de France,
et moyennant une présence militante se comptant le plus souvent en
centaines de personnes, le même scénario s’est déroulé au son d’une
illustration musicale plaisante : Tout bébé a besoin d’une maman, chanson de Joe Dassin sortie en 1967, ou Mamma Mia, du groupe Abba…
Pour illustrer la réalité – un enfant a besoin d’un père et d’une
mère pour être conçu, mais aussi pour grandir –, Alliance avait imaginé
de faire venir ses « figurants » habillés en noir, pour les hommes, en
blanc, pour les femmes, et de séparer les deux groupes par une allée où
descendait un « homme-oiseau » à peine tombé du nid, avançant en
titubant pour trouver progressivement son équilibre en s’appuyant tantôt
sur les « Papas », tantôt sur les « Mamans ». Car pour voler avec ses
deux ailes, il a besoin d’un Papa, et d’une Maman…
De Lille à Toulouse et de Caen à Strasbourg, de Rennes à Bordeaux et
de Marseille à Nancy, mais aussi à Versailles, Trappes,
Saint-Germain-en-Laye, Sablé, La-Roche-sur-Yon, Vannes, Montluçon,
Chambéry, Annemasse et Annecy et des dizaines d’autres villes grandes et
moins grandes, la présence bien visible de ces groupes souriants et
déterminés ont montré l’ampleur de la résistance à la folle initiative
du gouvernement socialiste.
D’ailleurs les jeunes qui en marge des « flash-mobs » distribuaient
les tracts d’Alliance Vita étaient dans l’ensemble très bien accueillis
par les passants dont « 80 % », m’a dit l’un d’eux à La Défense, se
révélaient solidaires du thème de la manifestation ou à tout le moins
sans antipathie.
Le rassemblement de La Défense, devant la Grande-Arche – c’était le
rendez-vous « parisien » – aura été le plus spectaculaire, réunissant
quelque 2 000 figurants venus participer à l’une ou à plusieurs des
trois représentations de la saynète.
A La Défense, où s’étaient réunis la plupart des responsables
nationaux d’Alliance Vita, son délégué général Tugdual Derville a
dénoncé la « fiction » que constitue le « mariage pour tous » et la
filiation homoparentale, et le « mensonge » qu’il y a à dire aux enfants
qu’ils ont deux papas ou deux mamans.
Un slogan repris en chœur par les figurants qui scandaient : « Un Papa, une Maman ! On ne ment pas aux enfants ! »
Plaidant pour une vraie parité homme-femme qui reconnaisse le rôle
de chacun, il a rappelé que « chacun a besoin, pour trouver son
équilibre, d’un papa et d’une maman » : en priver volontairement un
enfant, c’est une « maltraitance ».
Alliance Vita aura sûrement fait beaucoup, mardi, pour éveiller un
public anesthésié par les médias à la réalité et l’inciter à réfléchir
et à prendre position pour le mariage naturel. Pour remporter cette
bataille, aucune initiative, aucun angle d’attaque ne sera de trop –
espérons que les différents organisateurs s’en souviendront !
En attendant, de nombreux maires – même le maire PS de Quimper,
Bernard Poignant – ont fait savoir leur opposition au projet et
annoncent leur refus de célébrer des « mariages » entre personnes de
même sexe. A Orange, la ville de Jacques Bompard, le conseil municipal a
adopté, lundi, une motion affirmant son refus de la légalisation du
« mariage » gay et sa demande d’une clause d’objection de conscience, à
tout le moins : « Le conseil municipal, après en avoir délibéré, affirme
son refus de voir modifier les articles du Code civil sur le mariage
pour remettre en cause le principe légal, basé sur la loi naturelle
inscrite dans toutes les civilisations, qui veut qu’un mariage ne puisse
exister qu’entre un homme et une femme. »
jeudi 25 octobre 2012
Les « flash-mobs » d’Alliance Vita dans 75 villes
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