Jean-Marc Ayrault a dénoncé jeudi «
les chroniques quotidiennes de démolition » à son encontre, à propos des
critiques dont il fait l'objet ces derniers jours et notamment après avoir annoncé une censure par le Conseil constitutionnel alors que celui-ci n'avait pas encore statué.
« La politique politicienne, les chroniques quotidiennes de démolition, ça ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse c'est la France », a déclaré à la presse le Premier ministre, visiblement agacé, à son arrivée au Palais Brongniart, où se tient le congrès de l'Union professionnelle artisanale.
Interrogé sur le fait de savoir s'il était « fatigué » du « Ayrault bashing » en cours dans l'opposition, les médias et parmi certains socialistes, il a répondu : « C'est à vous qu'il faudrait poser la question, elle ne se pose pas à moi ».
« Moi je suis ici pour une mission c'est m'adresser aux entreprises de l'artisanat, j'espère que vous en parlerez. Vous savez ce que c'est l'artisanat? C'est trois millions de salariés en France, c'est énorme », a-t-il poursuivi.
« Ce sont des gens qui travaillent pour les Français, qui forment la jeunesse, c'est ça que je suis venu leur dire, un message de soutien, tout le reste n'est pas très intéressant », a encore dit Jean-Marc Ayrault.
Le rapport Gallois,vous l'avez lu ?
Interrogé sur des informations du Parisien affirmant jeudi que le rapport que remettra début novembre le commissaire à l'investissement Louis Gallois préconisait la fin des 35 heures, M. Ayrault n'a là non plus pas caché son agacement.
« Donc je veux vous demander quelque chose, c'est d'attendre que le rapport Gallois me soit remis, il me sera remis le 5 novembre. Alors vous pouvez continuer tous les jours votre petit feuilleton, ça ne m'intéresse pas! », s'est-il emporté.
Selon lui, « quand on parle d'un rapport qu'on n'a même pas lu, ce n'est pas très sérieux ».
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