Je n'ai plus la mienne, mais j'y pense sacrément
dimanche 3 juin 2012
Mamans
Le point commun qui nous relie tous, quels que soient notre origine,
notre sexe, notre religion, la couleur de notre peau, la taille de notre
compte en banque, c’est que nous sommes tous sortis du ventre d’une
mère.
Au-delà de l’expression de l’amour filial, ce dimanche un
peu particulier vient nous rappeler que les femmes, qu’elles aient déjà
gagné, ou non, le doux nom de maman, doivent encore se battre
farouchement pour gagner leur place dans la société.
La capacité
de donner la vie cause bien du tort à celles qui en sont les
dépositaires. Dans le monde, la femme est trop souvent réduite à sa
simple fonction de matrice et de domestique. Elle n’a pas toujours le
droit de choisir la personne avec qui elle partagera le reste de sa vie.
Pas le droit au respect, ni à la liberté de circuler, et encore moins à
celle d’expression. Parfois même, le droit de vivre, quand des
traditions ancestrales privilégient les bébés mâles.
En France, en
2012, la femme, la mère, subissent discriminations à l’embauche et
inégalités salariales. Elles sont plus sujettes au chômage et à la
précarité que leurs homologues masculins. Dans notre pays, la parité
n’est pas encore un réflexe naturel, tant au niveau politique – même si
certains partis font de gros efforts en ce sens – qu’au niveau de
l’encadrement des entreprises. Les préjugés sont tenaces !
Beaucoup
de mamans doivent pourtant mener de front une double mission,
professionnelle et domestique, que bien des hommes seraient incapables
d’assurer.
Aussi, et au gré des qualificatifs que les méandres de
la vie peuvent leur accoler, qu’elles soient (souvent) « courage » ou «
indignes », « filles » ou « belles », nous souhaitons, aujourd’hui comme
pour le reste de l’année, une excellente fête à toutes les mères.
Je n'ai plus la mienne, mais j'y pense sacrément
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