vendredi 30 mars 2012
C’est bien une guerre
Quasiment un matin sur deux en ce moment sur RMC,
Charles Magnien et Matthieu Belliard, les deux zozos qui font du
mauvais remplissage dès 4 heures du matin en préparant le terrain de la
célèbre matinale de Jean-Jacques Bourdin, se couvrent la tête de cendres
et se couchent sur l’interpellation véhémente d’auditeurs algériens.
Ils expriment leurs regrets répétés à l’antenne d’avoir « trop souvent
précisé », au début de l’affaire, que Mohamed Merah était d’origine
algérienne :
« C’est vrai, on a eu tort, mea-culpa, il faut arrêter avec le mot
“algérien”, Merah était d’abord Français, un loup solitaire, on va faire
attention », etc.
Et puis quoi encore ? La terreur règne. Qu’elle soit idéologique ou en armes.
Mohamed Merah était bien algérien. Bien avant d’être Français. Il
avait déclaré la guerre à la France et se voulait combattant algérien du
djihad islamiste. C’est en Algérie que son corps va être rapatrié et
inhumé. Son père, son frère, toute sa famille sont algériens et c’est
depuis l’Algérie que son père a tenu une conférence de presse d’une rare
indécence pour insulter la France et annoncer ses poursuites.
C’est encore une avocate algérienne, Me Zahia Mokhtari, qui a été
chargée par Mohamed Benalal Merah, le père du tueur, de poursuivre le
Raid devant la justice française. Pour « assassinat ». Les assassins, ce
sont les policiers du Raid…
« M. Merah s’est présenté dans notre cabinet à Alger pour nous
charger formellement de poursuivre les services de sécurité français
(Raid) pour n’avoir pas respecté la procédure pendant la tentative
d’interpellation de Mohamed Merah et son assassinat », a déclaré Me Mokhtari. « Nous commencerons la procédure dès l’enterrement achevé. »
Me Mokhtari a précisé qu’une convention signée entre la France et
l’Algérie autorise les avocats des deux pays à plaider devant leurs
tribunaux respectifs.
L’avocate est connue pour défendre les islamistes. Elle a gagné en
2005, à Alger toujours, le procès devant le tribunal de Memmengen
(Allemagne) d’un autre Algérien, Ibrahim Badaoui, poursuivi pour
appartenance à Al-Qaïda. Badaoui a été libéré et a pu rentrer en
Algérie. Elle a par la suite fait annuler en 2008 en Algérie une
condamnation à mort par contumace de Badaoui. Mais oui, vraiment, quoi
d’algérien dans tout ça ?
« Je n’aurais pas accepté une telle affaire s’il n’y avait pas assez
de preuves que la procédure n’a pas été respectée par les services de
sécurité français (Raid) », a osé affirmer l’avocate.
Mardi le père de Mohamed Merah a tenu une conférence de presse très
encadrée, très préparée, depuis Alger, dans les bureaux du quotidien
local arabophone Echourrouk qui a diffusé cet entretien. La conférence était fermée aux autres journaux et à la presse étrangère.
Mohamed Benalal Merah s’en est pris aux responsables français qui lui avaient demandé de se taire :
« Aucun responsable français n’a le droit de me demander de me
taire. Je suis citoyen algérien libre dans mon pays, je m’exprime comme
je veux. C’est mon droit de défendre mon fils et mon pays (…). Moi je
n’ai peur que d’Allah. »
Ce Mohamed Benalal Merah, père prodigue qui vient nous donner des
leçons, avait abandonné son fils qu’il n’avait pas revu depuis l’âge de 5
ans. Il a également été condamné à des années de prison par la justice
française pour trafic de drogue.
Faire avancer la charia
Mohamed Merah, le moudjahid, s’était lancé dans une série
d’attentats terroristes contre la France. C’est une guerre, la guerre
sainte, que ce jeune djihadiste se réclamant d’Al-Qaïda a déclarée
contre la France. Il n’est pas le seul. Il est le plus emblématique de
ces dernières années. Il a sauvagement assassiné trois parachutistes
français, en haine de leur engagement pour la France contre ses frères
islamistes et talibans. Il a massacré deux petits garçons de 4 et 5 ans
et leur père ainsi qu’une petite fille de 7 ans qu’il a poursuivi à
l’intérieur de l’école pour l’achever d’une balle dans la tête. En haine
de la « race », bien sûr, selon lui, et de la religion de ces enfants.
« Pour venger les enfants palestiniens » et « protester contre
l’interdiction du port du voile en France ».
Mohamed Merah a également tenté d’emporter le maximum de policiers
français dans sa mort, les armes à la main. Il a blessé cinq d’entre
eux. Ce fou d’Allah, ce combattant de l’Islam qui a abattu l’un des
militaires au cri triomphant d’« Allah Akhbar », voulait continuer sa
guerre. Il a formulé un seul regret : celui de ne pas avoir pu tuer plus
de militaires français et plus d’enfants juifs.
Des profils comme celui de Mohamed Merah, contrairement à ce que
l’on veut nous faire croire, il en existe d’autres en France. Un pied
dans la délinquance, l’autre dans un islamisme de plus en plus violent,
fanatique. Prêts à entrer en guerre à leur tour. Plusieurs quartiers
français sont aux mains des fondamentalistes musulmans. Leurs mosquées,
leurs prêches, les voyages, les « stages » en Afghanistan, au Pakistan,
au Yémen, en Egypte, qu’ils financent pour leurs meilleurs éléments,
sont connus. Et, nous dit-on : « surveillés ». Comme Mohamed Merah était
surveillé.
L’influence de l’islamisme fondamentaliste se propage dans notre
pays. Marine Le Pen a parfaitement raison d’accuser le Qatar de financer
le djihadisme dans le monde, les milices djihadistes comme en Libye et
d’investir à ce titre en France :
« Non seulement on minimise l’avancée et le risque
fondamentalistes dans notre pays, mais dans un certain aspect, on
l’encourage. Le rapport entre la Qatar et la campagne présidentielle est
essentiel puisqu’on s’aperçoit encore une fois que le Qatar, qui est un
des meilleurs amis de Nicolas Sarkozy depuis des mois, investit dans
nos entreprises stratégiques et dans nos banlieues. Vous croyez qu’ils
investissent uniquement pourquoi ? Pour aider l’économie des banlieues
françaises. Moi je ne crois pas. Il y a une volonté de la part du Qatar
de faire avancer le fondamentalisme, de faire avancer la charia, y
compris au cœur de la France. »
Les investissements dans le foot, c’est bien évidemment un des moyens d’atteindre la jeunesse des banlieues. Le PSG, Total, EADS,
les hôtels, le groupe Lagardère et les nombreux investissements en
banlieue :
derrière chacune de ces reprises en main économiques, il y a
la mainmise et l’influence d’un islamisme conquérant.
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2 commentaires:
Il ne faut pas mettre la charia devant l’hébreu et en finir avec tous ces lèches babouches.
Comme d'hab !! quel talent
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