dimanche 8 septembre 2013
Entre nous: le mal par le mal
Entre nous: le mal par le mal
Le niveau scolaire ne cesse de baisser ? Faisons travailler encore moins les élèves, et tout s’arrangera !
Nos lecteurs (Valeurs actuelles) le savent mieux que quiconque pour s’être plongés tout l’été dans les épreuves de 1959 du certificat d’études primaires : en 2013, peu d’élèves de terminale, même excellents, possèdent l’intégralité des connaissances de base d’un écolier de CM2 — pardon, de septième — d’il y a un demi-siècle.
Tous les dix ans, depuis les années 1980, d’éminentes personnalités tirent pourtant le signal d’alarme : du rapport de Bertrand Schwartz à celui de Roger Fauroux, on ne compte plus les constats désabusés sur la montée de l’illettrisme et, malgré des efforts budgétaires en hausse constante, la détérioration inexorable du niveau scolaire.
Toujours plus de moyens pour transmettre toujours moins de savoirs : c’est à ce scandale que Valeurs actuelles consacre son dossier de la semaine. Il faut dire qu’en cette rentrée 2013, l’inconséquence atteint son paroxysme : les enfants resteront plus longtemps à l’école mais y apprendront de moins en moins ! De choses sérieuses, s’entend… Car s’agissant des jeux de société, du déguisement ou de la relaxation, l’offre pédagogique sera pratiquement sans limite !
Lisez nos enquêtes : vous découvrirez que cette tendance ne doit rien au hasard et tout à une doctrine. Celle des petits maîtres du pédagogisme à la française, nourris au lait de Pierre Bourdieu et de Philippe Meirieu. Pendant des années, la droite a eu le tort de composer avec cette idéologie. Avec la gauche, elle a désormais les pleins pouvoirs !
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