Pour tenter d'enrayer la crise de la dette de la zone euro et dans l'espoir de rassurer les marchés, Paris et Berlin ont proposé mardi la mise en place d'une gouvernance économique commune de la zone euro et une taxe sur les transactions financières. Les réactions politiques n'ont pas tardé.
Martine Aubry : une réunion "très décevante". La candidate à la primaire socialiste a jugé sur i>Télé la réunion entre
Nicolas Sarkozy et
Angela Merkel "très décevante", estimant qu'il existe
"des solutions sur la table". "J'attendais une proposition sur les eurobonds, comme nous le proposons pour mettre en commun la dette, j'attendais le doublement du fonds européen et des mesures pour relancer la croissance", s'est désolée l'ancienne patronne du PS.
Jean-Luc Mélenchon : "consternant". Le candidat du Front de gauche à la présidentielle a jugé dans un communiqué
"consternant" le sommet Merkel-Sarkozy. Il
"prétendait combattre la crise, il va l'aggraver. Au lieu de mesures concrètes pour protéger les peuples de l'assaut des marchés, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel persistent, sans imagination, à se soumettre aux exigences de la finance.", tempête Mélenchon.
"Pour eux, le système financier n'a aucune responsabilité dans la crise et seuls les peuples sont coupables. La prétendue "règle d'or" imposée à tous les Etats européens serait pour nos économies des semelles de plomb."
Jean-Michel Baylet : "un premier pas dans la solution de la crise financière". Le président du Parti Radical de Gauche
"se félicite de l'annonce par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel de la création d'un gouvernement de la zone euro, et espère que ces annonces se traduiront effectivement par un renforcement des pouvoirs économiques de l'Union par rapport à la situation actuelle". Le candidat à la primaire socialiste estime aussi que l'accord franco-allemand,
"même formulé en des termes encore vagues, est un premier pas dans la solution de la crise financière actuelle et un premier avertissement aux spéculateurs".
Jean-Louis Borloo : "le premier étage de la fusée anti-crise et anti-spéculation". Dans un communiqué, le président du parti radical a salué la décision de mettre en place une taxe sur les transactions financières,
"seule mesure juste et efficace pour financer le fonds de stabilisation et lutter contre la spéculation." "C'est le premier étage de la fusée anti-crise etanti-spéculation, mais il faut dès maintenant mettre en place des mesures complémentaires: interdiction des ventes à découvert, régulation des hedge funds, réflexion sur la séparation des activités de dépôt et d'investissement", propose l'ancien ministre.
Jean-François Copé : une décision "courageuse et historique". Le
patron de l'UMP s'est réjouit de l'annonce de la création d'un gouvernement économique de la zone euro.
"Cette décision courageuse et historique doit permettre de mieux coordonner nos politiques économiques", a ajouté
Jean-François Copé.
Marine Le Pen : "irresponsable". La présidente du Front national a estimé dans un communiqué que ce sommet n'avait qu'un seul but :
"déterminer comment la France et l'Allemagne se partagent le fardeau de la crise de l'euro. Décider combien de nouvelles dizaines de milliards d'euros la France et l'Allemagne verseront pour tenter de renflouer les pays victimes de l'euro." "En panne sèche de croissance, la France et l'Allemagne préparent ainsi leur propre surendettement, c'est irresponsable", prédit
Marine Le Pen.
José Manuel Barroso : des décisions "importantes". Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a salué mardi les décisions "importantes". Les propositions du président français et de la chancelière allemande, notamment celle d'un gouvernement économique pour la zone euro, "représentent une contribution politique importante de la part des deux plus grandes économies de cette zone au débat et au travail en cours sur ces questions".
Laurent Fabius : "C'est le pyromane qui souhaite être chef des pompiers". L'ex-Premier ministre exprime lui ce mercredi au micro de RTL sa "déception" estimant que "les décisions immédiates ne sont pas prises et les orientations au long terme sont flous". "Le gouvernement économique (de la zone euro) est une bonne chose. Nous en sommes partisans", explique l'ex-ministre de l'Economie au sujet de l'une des annonces de la réunion Merkel-Sarkozy, ajoutant: "Encore faut-il savoir ce que l'on met dedans. Quand on nous dit que c'est un gouvernement qui va se réunir deux fois par an, on commence à lever le sourcil". Sur les eurobonds, refusés par le couple franco-allemand, l'ancien ministre est sévère : "M. Sarkozy s'est rangé, j'allais dire même s'est couché. C'est une faute majeure". Au sujet de la règle d'or que Nicoals Sarkozy et Angela Merkel veulent étendre aux 17 membres de la zone euro, Laurent Fabius estime que "c'est le pyromane qui souhaite être le chef des pompiers".
Y'A QU'À, FAUT QU'ON, COMME TOUJOURS; CETTE GAUCHE SANS IDÉE NOUVELLE N'A POUR ELLE QUE LE CHAGRIN DE LA RINGARDISATION DE SON DISCOURS MITEUX, QUI TOC ET MESQUINE.
NUL QUOI !!!
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