"Un contact perdu" avec les Français pour Pascal Quinio ou "une autre vision de l'avenir " pour Paul Henri du Limbert : l'éditorialiste de Libération et celui du Figaro livrent sans surprise une interprétation diamétralement opposée de l'intervention du chef de l'Etat. Pour Pascal Quinio, "à force d'en faire trop en faveur du peuple, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il n'avait pas échappé au syndrome classique de l'enfermement dans sa tour d'ivoire élyséenne". A contrario, Paul-Henri du Limbert évoque "une seconde rupture" par opposition à un candidat socialiste "représentant d'une social-démocratie bonhomme que la rigueur des temps a rendu désuète". Mais la plume du Figaro est bien la seule à trouver des vertus aux discours du président. Pour la grande majorité des éditorialistes de la presse régionale, Nicolas Sarkozy a déçu. "
Il n'y a dans cette candidature rien qui fasse rêver. Il n'y a qu'une immersion directe dans les épreuves à affronter", pense Hervé Chabaud de
L'Union."
Sa déclaration de candidature est banale, sans élan, dépourvue du moindre vibrato de nature à faire rêver", écrit Philippe Waucampt du
Républicain Lorrain."
Le tout nouveau candidat Sarkozy tient sa démonstration. Le reste s'enchaîne sans véritable surprise", analyse Michel Lépinay dans
Paris-Normandie."
Hier soir, certes loin des ors de l'Élysée, dans un studio de TF1 qui paraissait soudain trop grand, Nicolas Sarkozy l'a joué petit bras, trouve Jean-Claude Souléry de
La Dépêche du Midi. Dans
les Dernières Nouvelles d'Alscace, Olivier Picard évoque un président qui
"a séduit sûrement" mais qui
"n'a guère convaincu". Pour Philippe Reinhard, de
l'Eclair des Pyrénées,
"le problème n'est pas une question de crédibilité, mais une question d'affection". Guillaume Tabard dans
Les Echos résume la position délicate dans laquelle se trouve de
Nicolas Sarkozy : c'est
"un homme seul contre les évidences".
Des propositions marketing Au-delà du ton général de l'intervention de Nicolas Sarkozy, ce sont aussi ses idées qui sont critiquées. "
Il prétend mener campagne sur des valeurs, alors que celles qui le préoccupent véritablement sont cotées en Bourse", explique l'éditorialiste Patrick Apel-Muller de
L'Humanité."
Il faudra sans doute plus de créativité, plus d'efficacité et plus d'équité. Notamment face à l'accroissement spectaculaire des inégalités", pour François Ernenwein de
La Croix.
Le recours au referendum n'a en particulier pas convaincu les journalistes : Patrick Fluckiger dans l'Alsace parle d'une
"proposition gadget qui fleure le "y'a qu'à", tandis que Jacques Camus dans
La République du Centre ironise sur ce qui s'apparente à "
sacré revirement venant de la part de celui qui s'est surexposé en accaparant toutes les manettes".
C'EST NORMAL, TOUTE LA PRESSE EST DE GAUCHE AUJOURD'HUI.
A CET ÉGARD JE VOUS CONSEILLE DE LIRE CE LIVRE.
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