Qu’il soit débloqué rapidement ou pas, le plan de sauvetage pour la Grèce ne permettra pas de ramener la dette publique du pays à 120% du PIB d’ici 2020. Il reste un trou à combler c’est ce qu’indique un rapport de la troïka présenté mercredi à l’Eurogroupe. Ce niveau d’endettement a été calculé à 129%, il faudra donc compenser.
La contrepartie de ce plan d’aide est un nouveau programme d’austérité dont l’application par l’administration grecque pose encore certains problèmes.
“Je pense que la Grèce et le gouvernement grec ont le pouvoir d‘éviter une faillite incontrôlée. Je ne crois pas que l’histoire s’arrête quand on vote des mesures. Elle s’arrête avec la réalisation de ces mesures, affirme Vangelis Agapitos, analyste financier. Les européens ont du mal à réaliser comment l’Etat grec, ou le gouvernement grec, les partis politiques grecs arrivent à jouer leur partition alors que la situation a empiré”.
L’agence de notation Moody’s a lancé un nouvau coup de semonce, en direction des banques cette fois-ci : dans un communiqué, elle envisage prochainement d’abaisser la note de 114 banques européennes en raison de la crise de l’euro et de la baisse de la note de plusieurs Etats européens.
Pratiquement toutes les grandes banques européennes sont donc depuis jeudi sous suveillance négative de la part de Moody’s.
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