Pour la France
Rarement
notre pays a connu une échéance électorale aussi décisive que celle du 6
mai prochain. Décisive par l’ampleur de la crise qui frappe la France,
par l’étendue des sujets de mécontentement, par la gravité du fossé qui
sépare les groupes sociaux ou les idéologies, en particulier ceux pour
qui la France a encore un sens et ceux qui répondent par la haine à
toute évocation de son identité.
Les socialistes promeuvent une France promise au métissage culturel
sur fond de repentance et de dénigrement du passé national. Ils nous
promettent, contrairement aux illusions de certains, un
assujettissement aggravé à Bruxelles et à l’OTAN. Est-il nécessaire de
rappeler que, pris un à un, les sujets de mécontentement des Français
sont la conséquence directe de politiques dont la gauche est à l’origine
: dégradation de l’Éducation nationale, franc fort et 35 heures qui ont
débouché sur le chômage de masse et la régression su pouvoir d’achat,
laxisme migratoire, lourdeur des impôts, assistanat désordonné,
dégradation du service public, etc.
À cette France gravement menacée d’un délitement fatal, l’application
du programme de Hollande porterait le coup de grâce : encore plus
d’immigration et d’impôts, notamment, causeront un affaiblissement sans
retour. Tout ce qui fait encore la force de notre pays : politique
familiale, armée moderne, programme nucléaire civil, siège permanent au
conseil de sécurité est remis en cause. Ce qui reste de nos repères
fondamentaux est promis à l’arasement : le mariage (qui serait ouvert
aux homosexuels), le respect de la vie (promotion de l’euthanasie), les
repères moraux (légalisation du cannabis), la citoyenneté (droit de vote
aux étrangers), la constitution (perspective inquiétante d’une VIe
République). L’État républicain lui-même est voué à la dilution dans une
“Europe socialiste des régions”.
Plus qu’en 1981, plus qu’en 2007, l’avènement des socialistes représente
une menace pour la survie de la France en tant que nation.
Face à cette menace et, quelles que soit les erreurs de la droite,
l’abstention n’est pas permise. Le point de rupture est atteint. Ceux
qui pensent que cinq ans de socialisme aggraveraient considérablement la
situation n’ont pas tort. Ceux qui espèrent tirer un bénéfice politique
de cet abaissement programmé seraient gravement coupables devant
l’histoire. La politique du pire est indigne d’un vrai patriote.
C’est
pourquoi tous ceux dont le souci de la France a, d’une manière ou d’une
autre, inspiré le vote du premier tour, doivent faire tout ce qui est en
leur pouvoir pour que le candidat du parti socialiste soit battu.
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