Comme il nous l’a déjà prouvé dans le passé en promettant à la France une révolution d’immigrés « énervés »,
Jamel Debbouze est nettement moins drôle quand il fait de la politique.
A fortiori quand son aura de banlieusard (qui vit tout de même dans le
Ve arrondissement de Paris) est récupérée pour servir la soupe à
François Hollande et au parti socialiste.
Serait-ce sur le plateau (très festif a-t-on dit à l’époque) d’Asterix Mission Cléopatre que l’intellectuel de banlieue a développé une conscience politique ? Est-ce au contact de sa bimbo d’épouse, rédactrice en chef de Zone Interdite par la grâce de son joli minois, que le comique a découvert les subtilités des joutes politiciennes ?
Toujours est-il que Jamel Debbouze, comme l’écrasante majorité des habitants du Quartier Latin, ne se contente pas de voter à gauche, mais qu’il le fait savoir à la France entière… avec un brin de condescendance. Les sachants des beaux quartiers parisiens (fussent-ils estampillés banlieue) aiment à exhiber leurs qualités morales (donc de gauche) pour en faire profiter le « peuple » forcément réactionnaire et crispé (c’est Terra Nova qui le dit).
Et que pense Jamel Debbouze de la principale promesse électorale de François Hollande ? Il affirme sans rire que l’idée de taxer à 75% les personnes gagnant plus d’un million d’euros par an est « ridicule ». Ce n’est pas le souci de cohérence qui étouffe l’acteur millionnaire… ou le candidat socialiste qui aurait déjà fait dire à ses amis people qu’il n’appliquerait pas cette mesure en cas de victoire.
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