C'est la loi de l'accélération du temps de l'actualité: les manifestants ont à peine chaussé leurs baskets, les cortèges ne sont pas encore formés, qu'on s'interroge déjà sur le jour d'après. Il y aura aujourd'hui du monde dans la rue, surtout si le soleil est au rendez-vous, mais après la manif, que fait-on ? On discute, forcément. Tôt ou tard, il arrive un moment où l'on doit remiser banderoles et cars de CRS pour sortir de l'impasse. Le problème est que, cette fois, sur cette réforme des retraites, le compromis n'est plus de saison: notre Président veut la défaite des syndicats et de la gauche, qui veulent la défaite de notre Président. On distinguera donc bientôt des vainqueurs et des vaincus de la réforme des retraites. Mais ce sera du provisoire, car le seul verdict qui compte tombera avec l'élection présidentielle. Le jour d'après la manif, le vrai, viendra au printemps 2012.
jeudi 23 septembre 2010
Après
C'est la loi de l'accélération du temps de l'actualité: les manifestants ont à peine chaussé leurs baskets, les cortèges ne sont pas encore formés, qu'on s'interroge déjà sur le jour d'après. Il y aura aujourd'hui du monde dans la rue, surtout si le soleil est au rendez-vous, mais après la manif, que fait-on ? On discute, forcément. Tôt ou tard, il arrive un moment où l'on doit remiser banderoles et cars de CRS pour sortir de l'impasse. Le problème est que, cette fois, sur cette réforme des retraites, le compromis n'est plus de saison: notre Président veut la défaite des syndicats et de la gauche, qui veulent la défaite de notre Président. On distinguera donc bientôt des vainqueurs et des vaincus de la réforme des retraites. Mais ce sera du provisoire, car le seul verdict qui compte tombera avec l'élection présidentielle. Le jour d'après la manif, le vrai, viendra au printemps 2012.
C'est la loi de l'accélération du temps de l'actualité: les manifestants ont à peine chaussé leurs baskets, les cortèges ne sont pas encore formés, qu'on s'interroge déjà sur le jour d'après. Il y aura aujourd'hui du monde dans la rue, surtout si le soleil est au rendez-vous, mais après la manif, que fait-on ? On discute, forcément. Tôt ou tard, il arrive un moment où l'on doit remiser banderoles et cars de CRS pour sortir de l'impasse. Le problème est que, cette fois, sur cette réforme des retraites, le compromis n'est plus de saison: notre Président veut la défaite des syndicats et de la gauche, qui veulent la défaite de notre Président. On distinguera donc bientôt des vainqueurs et des vaincus de la réforme des retraites. Mais ce sera du provisoire, car le seul verdict qui compte tombera avec l'élection présidentielle. Le jour d'après la manif, le vrai, viendra au printemps 2012.
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