TOUT EST DIT

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lundi 9 novembre 2009

L'Elysée est intervenu après un refus d'aide à Pierre Sarkozy

Le fils aîné de Nicolas Sarkozy, producteur de rap, aurait demandé un coup de pouce de l'Elysée afin d'obtenir une aide financière qui a été refusée par la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) à Minds Corporation, société dont Pierre Sarkozy est associé. Cette information a été révélée par le site Electron libre le 6 novembre, cité par Rue 89. Selon une règle tacite, la SCPP, qui réunit des producteurs indépendants et des sociétés comme Sony, Universal ou BGM, accorde des aides à ses membres adhérents, ce qui n'est pas le cas de Minds Corporation.
Marc Guez, le directeur général de la SCPP, joint par Rue 89, déclare qu'un conseiller de l'Elysée est intervenu auprès de lui, après le refus de la commission prononcé en septembre : "Je lui ai répondu qu'on n'avait pas attribué d'aide à la société dont Pierre Sarkozy est actionnaire pour des raisons de manque de budget. Mais ce conseiller ne m'a pas demandé de faire en sorte que cette aide lui soit versée. De toute façon, je n'aurais rien pu faire, puisque la commission qui attribue les aides est indépendante."

Contacté par l'AFP, le conseiller de l'Elysée, Eric Garandeau, a souligné qu'à "aucun moment, l'Elysée n'a demandé une décision dans un sens ou dans un autre". "Je suis sollicité en permanence par des producteurs à qui on a refusé une subvention et je demande systématiquement les raisons du refus", a poursuivi le conseiller élyséen. Le fils aîné du président s'étant tourné vers lui, "j'ai fait comme pour les autres", a déclaré M. Garandeau, qui précise : "Mais comme c'était Pierre Sarkozy, j'ai pris deux précautions : j'ai mentionné par oral et écrit que l'Elysée ne demandait aucun traitement de faveur et je n'ai pas cité le nom de Pierre Sarkozy."

Pierre Sarkozy, qui a produit Doc Gyneco, cherche des financements pour un projet évalué à quelque 80 000 euros. Sa demande d'aide porterait sur un montant inférieur à 10 000 euros. "La direction générale de la SCPP, contactée par le Château (l'Elysée), s'empressa d'apporter toutes les garanties que lors de la prochaine commission, l'affaire serait réglée dans le sens qu'il convient", souligne ElectronLibre. La SCPP a "recommandé" à Minds Corporation d'adhérer, ce qui devrait "vraisemblablement" lui permettre de recevoir une aide.

Cet épisode intervient après que les ambitions du fils cadet du président, Jean Sarkozy, à La Défense ont suscité une violente polémique.

SI LES FAITS SONT VÉRIDIQUES, NICOLAS SARKOZY DEVRAIT SE CALMER.

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