Faut-il extérioriser sa foi dans une société de plus en plus sécularisée ? Les évêques en ont parlé, à Lourdes.
À l'heure du débat sur l'identité nationale, l'Église catholique pose la question de sa propre identité et de sa « visibilité » au sein d'une société marquée par l'indifférence religieuse.
Le débat était sur la table, à l'assemblée plénière des évêques. Mgr Claude Dagens, évêque d'Angoulême ¯ et académicien ¯ chargé du dossier, a pointé « les conditions incontestablement nouvelles » dans lesquelles se pose la question. Et d'évoquer, outre la sécularisation, le pluralisme religieux de notre société (« l'émergence d'une identité musulmane »), ainsi que le pluralisme intérieur à l'Église catholique elle-même.
Remettre les sacrementsà l'honneur
Faut-il, dans ce contexte, « survaloriser » son identité catholique ou, au contraire la minimiser ? « Il s'agit de faire appel à notre identité catholique, non pas dans un souci défensif, mais à partir d'une exigence de vérité », répond, en bon théologien, Mgr Dagens.
Concrètement, il propose de redonner sa place à la transmission de « la parole divine » et de remettre à l'honneur les sacrements, notamment le baptême comme premier signe d'appartenance à la communuauté catholique. « Il nous est demandé d'être nous-mêmes », souligne-t-il, nous devons être en capacité de dire ce que nous croyons. »
Les évêques poursuivent leurs travaux jusqu'à dimanche. Hier, ils ont parlé de l'Afrique. Aujourd'hui, ils reçoivent le commissaire européen Jacques Barrot.
lundi 9 novembre 2009
L'identité catholique fait aussi débat
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