vendredi 5 septembre 2014
Réponse à Loïc Clerc, de Marianne
Réponse à Loïc Clerc, de Marianne
J’ai beaucoup apprécié le long compte rendu de Loïc Clerc, de Marianne, concernant mon livre, Au coeur du volcan - Flammarion. Il est ambigü à souhait. Tout en fustigeant mon ouvrage et en le tournant en dérision, il choisit explicitement d’en parler à la place du livre de Mme Trierweiler qui accapare l’attention des médias, et par la même, rend un bel et singulier hommage Au coeur du volcan. Pile ou face? Sa critique principale porte sur la manière dont je parle de l’ancien président, qui selon lui, confine à l’idolâtrie: "Sarko, mon héro". En vérité, je lui en suis reconnaissant car il prouve bien par là-même que mon ouvrage n’a rien de déloyal, contrairement au reproche qui m’a été fait… Dommage, je crois qu’il passe à côté de l’essentiel, c’est-à-dire la crise du pouvoir politique. Il y a un point sur lequel je suis particulièrement en désaccord avec lui et sur lequel je voudrais répondre. Cet article m’accuse de ne pas aimer les journalistes. Rien n’est plus faux: j’ai une profonde et sincère estime pour le métier d’informer et l’aurais probablement choisi si je n’avais pas été aspiré par les concours de la fonction publique. Cependant, c’est vrai, je suis choqué sinon révolté par les articles qui ne sont pas destinés à apporter une information mais à insulter, lyncher, ou traîner dans la boue. D’ailleurs, je n’appelle pas cela du journalisme. J’ai trouvé détestables, non pas les critiques, mais les injures envers le président Sarkozy, du genre "le voyou de la République". Qui ne l’eût pas été de voir son "patron" traité de la sorte? Je raconte dans mes carnets l’émotion ressentie à cette découverte, ce qui est assez logique puisque j’y rend compte de mes sentiments au jour le jour.
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