mardi 20 novembre 2012
La République est-elle malade?
La République est-elle malade?
C’est Montesquieu, dans l’Esprit des lois, qui estime que la
vertu est le principe fondamental de la République, comme la peur est
celui du despotisme et l’honneur celui de l’aristocratie. La vertu
n’est autre que le désintéressement personnel, le dévouement à l’intérêt
général, au bien public. L’image que donnent les politiques qui se
déchirent pour la présidence de l’UMP, dans la perspective des
présidentielle, est déplorable. Elle reflète un état d’esprit général
fondé sur le nombrilisme et le culte de soi, qui règne en maître sur
les élites françaises. Ce n’est pas mieux dans les hautes sphères du
gouvernement avec une fuite en avant dans les mesures démagogiques ou
insensées qui n’ont pas d’autre objectif que de détourner l’attention
des réalités (voir mon billet d’hier) dans l’attente de 2017. Dans les
partis supposés »anti- système », les deux Fronts, c’est encore pire :
l’agressivité, les coups de menton et de gueule et les voix rauques ne
font pas oublier le vide sidéral et la démagogie de leurs soi
disant programmes. L’institution d’un président de la République élu au
suffarge universel était destinée à un univers politiques d’hommes
d’Etat et non de « politichiens », comme disait Charles de Gaulle.
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