Dans la nébuleuse d'un incapable |
mardi 20 novembre 2012
"La qualité de notre crédit, l'une des meilleures au monde", assure Moscovici
Lors d'une conférence de presse, mardi
matin, Pierre Moscovici est revenu sur la dégradation de la note
souveraine de la France, par Moody's. "Nous sommes certes un cran
en-dessous de l'Allemagne, mais sept crans au-dessus de l'Italie",
a-t-il noté, ajoutant qu'il y a, chez Moody's, 21 crans. "Cela veut dire
que la qualité de notre crédit est l'une des meilleures au monde",
a-t-il conclu.
Pour ce faire, il a relativisé la
nouvelle, insistant sur le fait que Moody's note les dettes souveraines
nationales selon une échelle de 21 crans. "Nous sommes certes un cran
en-dessous de l'Allemagne, mais sept crans encore au-dessus de
l'Italie", a-t-il ainsi expliqué avant d'affirmer : "Cela veut dire que
la qualité de notre crédit est l'une des meilleures au monde.
Pierre
Moscovici a aussi tenu à rassurer les marchés financiers sur la
solidité de l'économie française, mais aussi sur la volonté réformatrice
du gouvernement Ayrault. Dans son communiqué, lundi soir, Moody's a en
effet mis en cause l'objectif de ramener le déficit public français à 3%
du PIB, objectif imposée par le pacte budgétaire européen entériné par le Parlement cet automne.
Devant la presse, mardi matin, le ministre de l'Economie a
solennellement réaffirmé que cet objectif sera tenu. "Le gouvernement
est pleinement engagé dans un programme sans précédent de réforme. Nous
avons l'intention de maintenir ce rythme qui est rapide", a-t-il
souligné.
Comment expliquer la perte du AAA?
Pierre Moscovici a renvoyé la responsabilité au gouvernement précédent,
comme dans son communiqué de presse publié lundi soir après la décision
de Moody's. "Cette décision concerne la situation laissée par nos
prédécesseurs", a-t-il ainsi répété. Sur RTL, au même moment,
Jean-François Copé a regretté que les socialistes "passent (leur) temps
à taper sur l'héritage" laissé par Nicolas Sarkozy. Le nouveau patron
de l'UMP en a profité pour critiquer le pacte de compétitivité,
"inadapté" car "le crédit d'impôt ne profitera pas à ceux qui sont en
difficulté". "Ce que nous préconisons : tout le rapport Gallois, rien
que le rapport Gallois."
Sur BFMTV, le député UMP
parisien Bernard Debré a, lui, lâché un "assez". "Cela ne peut pas
toujours être de la faute du gouvernement Fillon. Non, cette fois, c'est
la responsabilité de Jean-Marc Ayrault qui n'a pas mis en œuvre les
réformes structurelles nécessaires." Sur i-Télé, l'ancien ministre de
l'Economie, François Baroin, a, lui, regretté "l'erreur de diagnostic"
de Pierre Moscovici.
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