Les adhérents ont voté massivement pour le courant de Didier
et Peltier. La Droite sociale de Laurent Wauquiez arrive en deuxième
position. Le score des motions de l'UMP est éclipsé par le bal tragique qui se joue à la tête du parti entre François Fillon et Jean-François Copé.
Toutefois, les résultats des votes des adhérents UMP pour les courants
arrivent peu à peu. Selon nos informations, sur 87 000 suffrages
exprimés, c'est la Droite forte de Geoffroy Didier et de Guillaume
Peltier qui arrive en tête avec 27,5 % des voix. La Droite sociale de
Laurent Wauquiez (soutien de François Fillon) recueille 21,7 % ; la
motion France moderne et humaniste de Jean-Pierre Raffarin et Luc Chatel
(soutiens de Jean-François Copé) obtient 17,3 % ; Gaullistes en
mouvement de Michèle Alliot-Marie recueille 12,8 %. Suivent la Boîte à
idées lancée par Maël de Calan, Matthieu Schlesinger, Pierre-Emmanuel
Thiard et Enguerrand Delannoy avec 10,5 % et la Droite populaire de
Thierry Mariani avec 10 %.
|
Attention à ne pas dévier SS |
La
reconnaissance des "mouvements" est l'autre grand enjeu de l'élection
de dimanche et constitue une première à l'UMP. Leur reconnaissance a été
inscrite dans les statuts fondateurs du parti en 2002, mais n'a jamais
été mise en oeuvre auparavant. On peut d'ores et déjà tirer un
enseignement de ces résultats : les adhérents UMP sont très à droite. Et
le vote pour les motions a été couronné de succès.
Amateurisme, impréparation et incompétence
Toute
la journée de lundi, un organe interne à l'UMP - la commission
d'organisation et de contrôle des opérations électorales (la Cocoe) -
dépouille les résultats de l'élection du président du parti. "Tout le
monde est dans le brouillard, les deux candidats sont au coude-à-coude",
explique un participant à la Cocoe. À 18 heures, les membres de la
commission - assistés des représentants de Copé et de Fillon - avaient
examiné les résultats dans plus de 80 départements. Le nom du gagnant
devrait être connu d'ici ce soir. Selon nos informations, les
irrégularités dénoncées dimanche lors du vote ne seraient pas reconnues
comme des fraudes. "C'est de l'amateurisme. Il y a beaucoup
d'impréparation et d'incompétence. L'organisation du scrutin interne n'a
pas été à la hauteur de l'enjeu", confie un observateur au Point.fr.
D'autant plus que les adhérents de l'UMP, trop heureux de pouvoir voter,
ont été au rendez-vous. Ils ont été environ 180 000 à se rendre dans
les quelque 600 bureaux de vote dimanche.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire