jeudi 27 septembre 2012
La question du racisme anti-blanc
Dans l’affaire du racisme anti-blanc, ce qui me sidère, c’est
l’hystérie qui s’empare du monde associatif, des médias et des
écolo-socialistes à la seule invocation de cette idée par Jean-François
Copé. En réalité, elle n’a rien de nouveau. La une du Monde, le 15 mars 2005, titrait sur « le spectre des violences anti-blancs »
à la suite du passage à tabac de jeunes gens lors d’une manifestation
lycéenne. On sait que les phénomènes de lynchage en bande de personnes
d’origine européenne surviennent dans les quartiers sensibles, les
voitures incendiées, les insultes « sales blancs, sale gaulois,
sous-chiens ». Le racisme anti-blanc n’est pas propre à la France : qui
ne se souvient des fermiers blancs du Zimbabwe, objets de persécutions
et de massacres de la part du régime de Mugabe. Cette réalité n’enlève
rien à l’existence d’autres formes de racisme, mais il est lâche et
malhonnête de vouloir la nier. Le seul argument qu’on entend sur les
ondes est : « vous dites la même chose que le FN » Aucun
argument ne saurait être plus bête et plus totalitaire. D’abord, c’est
faux, personne n’a le monopole de cette expression, comme le montre
l’article du Monde cité ci-dessus. Et puis s’interdire
de prononcer un mot, une formule parce qu’elle a été dite par un parti,
c’est entrer dans une logique de censure sans fin. On ne pourra pas
éternellement utiliser cet argument débile comme bâillon contre la
liberté d’expression et outil d’un aveuglement généralisé.
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