dimanche 27 mai 2012
G. Fioraso, Ministre de l’enseignent supérieur, une députée qui a échoué peut-elle devenir une ministre qui réussit ?
La Ministre de l’Enseignement supérieur
Geneviève Fioraso (1) a fait ses armes chez Corys, un « start-up
socialiste » pourrie, née en 1989 d’une combine politique (2) et qui a
déposé son bilan en 1997.
- Avec ses fonctions à Grenoble et à la
Métro, Madame Fioraso a échoué sur le dossier des Jeux olympiques, dont
le dossier a été rejeté, battu par celui de la petite ville d’Annecy, et
même par Nice !
- Elle a plombé Alpexpo, la SEM (société
d’économie Mixte) qui gère le parc d’exposition de Grenoble dont elle
est l’administratrice, avec une perte de 2 millions d’euros (1,968
million exactement) en 2011.
- La Métro a le bonne d’âne des communautés d’agglomération, avec une dette supérieure à 870 euros par habitant.
- Elle est co-responsable du gouffre
financier du Stades des Alpes, 80 millions d’euros, qui n’a plus aucune
utilité et devient une très lourde charge financière pour la Ville.
- L’engorgement de l’agglomération, le
tortillard qui mène à Saint-Exupéry, le rejet du dossier du
contournement de Grenoble par la rocade Nord par la commission d’enquête
publique, et qui a pour conséquence que des entreprises s’en vont, ou
d’autres ne s’implantent.
- Madame Fioraso a fait recaler sa
ville, avec ses collègues socialistes, sur le dossier des pôles
universitaires d’excellence mondiale, les labels IdEx, ces conventions
liant l’État aux entités lauréates de l’appel à projets « Initiatives
d’Excellence », non pas en raison de la faiblesse des pôles
universitaires, mais en raison d’un dossier peu sérieux et mal préparé
qui laissait apparaître une grave faiblesse de gouvernance (3).
Pour terminer, l’on ne sera pas surpris
que la ville socialiste soit devenue le symbole national des violences
urbaines, depuis l’amère souvenir de quasi guerre civile du quartier de
la Villeneuve, dont les « jeunes » sont traités en victimes.
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
(1) Genevève Fioraso est députée.
Première vice-présidente de la communauté d’agglomération de Grenoble
chargée du Développement économique, universitaire, scientifique et de
l’innovation. Adjointe au Maire de Grenoble à l’économie, l’emploi,
l’université et la recherche. Membre de l’Office parlementaire
d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST)
(2) Corys est une start-up issue du CEA
qui a été fondée par Michel Destot, le député Maire de Grenoble. Y
travaillait aussi Geneviève Fioraso, devenue adjointe à l’économie de
Grenoble, et également Stéphane Siebert, l’autre adjoint au Maire, au
développement durable. Corys fut mise en redressement judiciaire en 1997
pour des dysfonctionnements qui remontent à 1995, et ne doit sa survie
qu’à d’autres combines politiques, puisqu’elle a été sauvée par une
filiale de la Lyonnaise des Eaux en 1997, avant d’entrer dans le giron
du géant nucléaire d’Areva. Une parfaite « start-up » à la sauce
socialiste.
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