Après
l’annonce de Jean-Marc Ayrault que les ministres candidats aux
législatives qui seraient battus ne seraient pas maintenus dans leurs
fonctions ministérielles, la courageuse Najat Vallaud-Belkacem a décidé d’annuler sa candidature lyonnaise, où son élection n’aurait pas été évidente. Du panache socialiste…
La belle franco-marocaine a discrètement avoué son désistement sur
son site internet. Elle y déclare : « pour mieux assumer cet engagement
sans délai et cette implication sans partage, je fais toute confiance à
Anne Brugnera, et à son suppléant, Walter Graci, pour mener, au nom de
la majorité présidentielle, la bataille des législatives dans la 4eme
circonscription du Rhône ». Bon courage les amis, je m’en lave les mains
!
Au delà de la couardise dont fait preuve la socialiste, c’est surtout
le mépris envers la démocratie et le suffrage populaire que l’on
retiendra. Un mépris et un sentiment de pouvoir absolue que l’on
retrouvent chez de nombreux socialistes depuis la victoire de François
Hollande… et même avant ! En refusant d’accéder à la légitimité
populaire pour conserver son petit plaçou, Belkacem s’est couverte de
honte.
Les bobos parisiens sont suffisamment éduqués et supérieurs aux
masses pour savoir mieux que le peuple français ce dont ce dernier à
besoin.
De toute façon, Najat à tort de se faire tant de soucis. Après avoir
juré qu’il ne fêterait pas sa victoire dans le même faste que son
prédécesseur, François Hollande a fait affréter un jet privé pour
célébrer sa victoire. Après avoir promis qu’il ne s’entourerait pas de
personnalités ayant été condamnées par la justice, il a nommé trois
ministres condamnés par la justice. Après avoir pointé son doigt
accusateur sur Nicolas Sarkozy pendant le débat d’entre-deux-tours car
ce dernier avait convoqué des parlementaires UMP à l’Élysée, François
Hollande a laissé sa ministre Cécile Duflot tenir une réunion du bureau
exécutif d’Europe Écologie les Verts dans son ministère. Jamais
président n’avait ravalé ses promesses électorales aussi rapidement !
Pourquoi ne maintiendrait-il pas un ministre vaincu aux législatives
après avoir promis le contraire ?
dimanche 27 mai 2012
Najat Vallaud-Belkacem méprise la légitimité populaire
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