TOUT EST DIT

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dimanche 27 mai 2012

Pas une voix pour François Hollande ! 


Les affiches électorales du PS en vue des législatives prochaines ont le mérite de la clarté. On y voit le portrait de l’« investi » socialiste local à côté de la tête de François Hollande. Il s’agit de donner une majorité au Président. Une majorité législative, et, à partir de là, le pouvoir exécutif. Les mains libres pour mettre en œuvre son programme.
L’enjeu du 10 juin et du 17 juin est donc clair. Il s’agit de battre François Hollande – puisque c’est encore possible – ou de lui voter les pleins pouvoirs.
C’est pourquoi Présent ne peut être d’accord avec la petite phrase lâchée par Marine Le Pen, qui envisageait l’appel à voter éventuellement pour un candidat socialiste : « On pourrait, nous ne nous interdisons rien. »
J’entends bien qu’il pourrait s’agir de battre « un affreux », en choisissant un homme jugé « sincère, correct ».
Mais cette bataille politique des législatives consiste à avaliser et à rendre possibles, ou non, les projets que François Hollande a promis de mettre en œuvre.
— Le vote des immigrés.
— Le mariage homosexuel, et l’adoption dans ce cadre.
— L’aggravation de la culture de mort par le remboursement total de l’avortement et le basculement des lois bioéthiques vers un « droit » à la recherche destructrice sur l’embryon humain.
— La laïcité sectaire, particulièrement dans l’éducation des enfants.
— La menace sur le financement des écoles privées et indépendantes.
— Les droits « LGBT ».
— Etc.
Quelle que soit la « valeur humaine » du candidat socialiste et même si l’on pouvait espérer de sa part – par miracle – quelque vote négatif sur tel ou tel des projets, le choisir consisterait à laisser la France s’enfoncer dans le marasme et le nihilisme socialistes, et pour longtemps. L’Assemblée s’ajoutant aux lieux de pouvoir de la gauche : le Sénat, 21 Régions sur 22, nombre de grandes villes, mais aussi la justice, la culture et surtout l’éducation.
Peut-on participer à cela ?

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