[1] Cité par Simon Epstein, un paradoxe français, Albin Michel
lundi 30 avril 2012
Vichy et les crétins
Les crétins ont encore frappé. Quand ils sont à court d’argument, les
idéologues de la soi disant gauche française, bobos enrichis qui n’ont
évidemment plus aucun rapport avec les idées de gauche, invoquent
Pétain, Vichy, la collaboration pour stigmatiser la politique de
maîtrise de l’immigration du gouvernement ou injurier un candidat (voir
la « une » de l’Humanité d’hier). Or, ce genre de comparaison ne conduit
à rien, on peut toujours la retourner dans l’autre sens . Qui a dit,
par exemple : « Il n’y a pas de pays qui soit plus réfractaire que
la France à la notion de race, elle qui est l’admirable résultante
historique de mélanges constants et de métissages indéfinis » ?
Ces propos semblent tout droit sortis de la bouche de l’un de nos
chantres bienheureux de l’antiracisme, responsable politique ou
associatif ou autre intellectuel bien pensant. Eh bien non, leur
auteur n’est autre que Marcel Déat ( le droit de vivre, 25 avril 1936[1]),
socialiste, venu de la SFIO, fondateur du rassemblement national
populaire, devenu en 1940 l’un des partisans les plus fanatiques du
national socialisme en France, et ministre de Vichy à partir de 1942. La
vérité, c’est que ce ne sont pas les belles idées généreuses, les bons
sentiments éthérés, proclamés, qui augurent du comportement d’un homme
dans des circonstances comme celles des années 1940. Moi je crois très
fort que dans le camp du mal et des bourreaux, si de tels événements
venaient à se reproduire sous une autre forme bien sûr, se
retrouveraient en réalité tous les salauds, les délateurs et lyncheurs
médiatiques, les pitbulls hargneux, les cracheurs de haine qui ne
peuvent ouvrir la bouche sans proférer d’insulte et d’amalgames débiles.
[1] Cité par Simon Epstein, un paradoxe français, Albin Michel
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