La déferlante d’insultes contre le Président de la République se poursuit : les mots « honte » en une d’un hebdo, les amalgames avec Pétain et la collaboration, injure suprême dans notre pays, dont Charles de Gaulle lui-même a été victime, les accusations débiles, sans queue ni tête. La haine anti-sarko bat son plein comme jamais, d’autant plus qu’il est à la peine dans les sondages et qu’il est facile de cogner sur un homme en difficulté. Ceux qui l’ont accusé de diviser le pays lui reprochent aujourd’hui de s’adresser aux 18% d’électeurs du Front national. Mais quoi, il serait donc interdit de prendre en compte les difficultés, préoccupations, inquiétudes d’un cinquième du corps électoral et de lui tendre la main? Quelle autre attitude adopter : l’exclusion, la partition, la ghettoïsation, les camps de redressement ? En tant que l’un des anciens collaborateurs du Président, je suis abasourdi par cette danse du scalp, ce déchaînement de rage. Je comprends parfaitement que l’on puisse être en désaccord, même radical, acharné, envers sa politique, mais rien au monde, ne justifie pareil lynchage médiatique envers un homme qui, qu’on le veuille ou non, s’est donné corps et âme pendant cinq ans au service de ses compatriotes. Les insulteurs professionnels, qu’ils se disent politiques, experts ou journalistes, me font aujourd’hui penser à ces bourreaux sadiques, la main vissée au levier de leur gégène.
dimanche 29 avril 2012
La déferlante de haine
La déferlante d’insultes contre le Président de la République se poursuit : les mots « honte » en une d’un hebdo, les amalgames avec Pétain et la collaboration, injure suprême dans notre pays, dont Charles de Gaulle lui-même a été victime, les accusations débiles, sans queue ni tête. La haine anti-sarko bat son plein comme jamais, d’autant plus qu’il est à la peine dans les sondages et qu’il est facile de cogner sur un homme en difficulté. Ceux qui l’ont accusé de diviser le pays lui reprochent aujourd’hui de s’adresser aux 18% d’électeurs du Front national. Mais quoi, il serait donc interdit de prendre en compte les difficultés, préoccupations, inquiétudes d’un cinquième du corps électoral et de lui tendre la main? Quelle autre attitude adopter : l’exclusion, la partition, la ghettoïsation, les camps de redressement ? En tant que l’un des anciens collaborateurs du Président, je suis abasourdi par cette danse du scalp, ce déchaînement de rage. Je comprends parfaitement que l’on puisse être en désaccord, même radical, acharné, envers sa politique, mais rien au monde, ne justifie pareil lynchage médiatique envers un homme qui, qu’on le veuille ou non, s’est donné corps et âme pendant cinq ans au service de ses compatriotes. Les insulteurs professionnels, qu’ils se disent politiques, experts ou journalistes, me font aujourd’hui penser à ces bourreaux sadiques, la main vissée au levier de leur gégène.
La déferlante d’insultes contre le Président de la République se poursuit : les mots « honte » en une d’un hebdo, les amalgames avec Pétain et la collaboration, injure suprême dans notre pays, dont Charles de Gaulle lui-même a été victime, les accusations débiles, sans queue ni tête. La haine anti-sarko bat son plein comme jamais, d’autant plus qu’il est à la peine dans les sondages et qu’il est facile de cogner sur un homme en difficulté. Ceux qui l’ont accusé de diviser le pays lui reprochent aujourd’hui de s’adresser aux 18% d’électeurs du Front national. Mais quoi, il serait donc interdit de prendre en compte les difficultés, préoccupations, inquiétudes d’un cinquième du corps électoral et de lui tendre la main? Quelle autre attitude adopter : l’exclusion, la partition, la ghettoïsation, les camps de redressement ? En tant que l’un des anciens collaborateurs du Président, je suis abasourdi par cette danse du scalp, ce déchaînement de rage. Je comprends parfaitement que l’on puisse être en désaccord, même radical, acharné, envers sa politique, mais rien au monde, ne justifie pareil lynchage médiatique envers un homme qui, qu’on le veuille ou non, s’est donné corps et âme pendant cinq ans au service de ses compatriotes. Les insulteurs professionnels, qu’ils se disent politiques, experts ou journalistes, me font aujourd’hui penser à ces bourreaux sadiques, la main vissée au levier de leur gégène.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire